
du précédent en ce qu’ il a la poitrine d’un brun i
clair ; quelques-unes-des pennes alaires, bordées
de blanc; le bec et les pieds, gris.
L e Majan rapporté de la Chine par Sonnerar,
porte un coqueluchon blanc, et a le devant du
cou d’un brun-blanchâtre ; le croupion et la
queue, d’un brun tirant au rougeâtre.
Enfin , le mâle, qui est figuré dans VHistoire
des Oiseaux chanteursy pl. 56 , est d’un gris-blanc
sur la tête et sur la gorge ; cette couleur se rembrunit
sur le devant du cou ; le dessus du corps ,
les ailes et-la queue sont bruns; la poitrine et le
ventre , fauves; les parties postérieures, le bec
et les pieds, noirs. La femelle a la tête et le cou
d’un blanc sale, et la poitrine , d’un brun clair.
jBrissonj Ornith. tom. 3. p. 1 1 i . n. 65 (Maja de
la Chine). Buffon y Hist. natur. des Oiseaux,
tom. 4.pag. 1 o-j.pl. enlum. n. 109. fig. 1 . VAsie
orientale.
L . 4. E .. P . . R . 12 .
* L e M ai A. 87. F. Maia. F.,Purpurascens ; fasciâ
pectorali saturaùore ; corpore subtùs nigricante ;
rostro griseo ; pedibus plumbeïs.
Pourprâtre ; bande pectorale plus foncée ;
dessous du corps noirâtre ; bec gris ' pieds
plombés. [Pl. 163 .fig. 4. )
Selon Fernandez, qui a observé cette espèce
au Mexique,* elle y porte le nom qu’on lui a
conservé. Sa chair est bonne à manger et facile
a digérer ; elle se nourrit de riz, et les Maias se
réunissent en troupes nombreuses pour fondre
sur les champs.de cette graine céréale.
Le mâle a la tête , la gorge et tout le dessous
du corps noirâtres ; le dessus d’un marron-pourpré
, plus éclatant sur le croupion que partout
ailleurs; une large ceinture de la même couleur,
mais plus foncée, sur la poitrine. La femelle ,
dont Buffon a publié la figure, est fauve en
dessus et*d’un blanc sale en dessous ; la gorge esc
d’un marron-pourpré, et il y a sur chaque côté
' de la poitrine une tache de la même couleur ; le
bec est blanchâtre et les pieds sont gris. Frisson,
Ornith. tom. 3. p. 2 14 . Buffon, Hist. natur. des
Oiseaux , tom. 4. p. 105. pl. enl. n. 109. fig. 1 .
Le Mexique.
L . 3 f . E .. P.. R . 12 .
* L e W e e b o n g . 88. F.B ella . F. Grisea, nigro
transversïm lineata ; loris nigris ,* uropygio rostro-
que rubris ; pedibus pallidè fuscis.
Gris ; rayé transversalement de noir ; lorums
noirs ; croupion et bec rouges.; pieds d’un brun
pâle, - 1 *
Cet oiseau est connu à la Nouvelle-Hollande I
sous le nom qu’on lui a conservé. On remarque!
dans son plumage de grands rapports avec celui!
de YAstrild, décrit ci-dessus pag. 974. Mais il!
en diffère principalement par son bec plus gros, J
sa taille plus alongée et ses proportions généra-1
lement plus fortes. Le bord du front et le tout I
de l’oeil sont noirs ; le reste de la tête et les parties I
supérieures du cou et du corps, d’un gris-cendré I
foncé; le croupion et les couvertures supérieures!
de la queue, rouges; ses pennes et celles des!
ailes, la gorge et la poirriné , d’un gris qui s’é-1
claircit sur les parties postérieures. Cette couleur!
est, en dessus et en dessous du corps, coupée I
transversalement par des petites lignes noires, I
Lathamy Index y Suppl. [ Loxia bella). Vieillot > I
Hist. des Oiseaux chanteurs y pl. 55. 2e édit, duI
nouv. Diction. d’Hist. natur. tom. 12 . pag. 2.88.1
V Australasie.
L .. E .. P.. R . 12 .
* L e V e r t -BRUNET. 89. F. Butyracea. F . Vi t
rescens ; capite dorsoque nigro maculatis ; corport I
' subtùs Jlavo ÿ caudây remigibus y rostro pedibusqutî
nigris* s
Verdâtre; "tête et dos tachetés de noir; des-1
sous du corps jaune; queue, rémiges, bec etI
pieds, noirs, v
Edwards , qui a publié la figure d’un individu I
de cetre espèce, sur la pl. 8 4 , surpasse, dit-il,I
le Canari par la beauté de sa voix. On le trbuve
au Cap de Bonne-Espérance.
L e dessus de la tête, du cou et du corps , les
plumes scapulaires et les couvertures supérieures
de la queue §ont d’un vert-brun très-foncé 5 le
croupion et toutes les parties inférieures, jaunes,
de même que les sourcils; un trait olivâtre passe
à travers l’oeil ; on en remarque un troisième au-
dessus , qui est noir ; les pennes des ailes et celles
de la queue sont pareilles au dos.
L ’individu décrit par Edwards diffère du
précédent en ce que le vert prend une teinte
olivâtre, qui s’étend sur le croupion, et ence|
que les pennes des ailes ont une bordure blanche, !
Buffon y Hist. nat. des Oiseaux, tom. 4. p. 182.
pl. enlum. 341 . fig. 1 [Verdier du Cap de Bonne*
Espérance ). V Afrique méridionale.
L . 4 E .. P.. R . 12 .
* .Le V erd e r in . 90. F . Dominicensis, F . Viridi-
fusca y subtùs obsoletè rufa y fiasco maculata ;
crisso areâque oculorum albis ; remigibus nigris ;
caudâ pedibus que fuscis.
D ’un brun-vert ; d’un roux foible en dessous ;
i couvertures inférieures de la queue et l’arc des
| yeux,. blâiics(; rémiges noires ; queue et pieds
I bruns.';''' ^
Cet oiseau , que fon dit se trouver à Saint-
! Domingue', a le tour des yeux d’un blanc-ver-
I dâtre ; toutes les plumes du dessus du corps, les
I pennes, moyennes des. ailes , leurs couvertures et
| ‘ les pennés de la queue, d’un vert-brun boidé
I d’une nuance plus claire ; la gorge et toutes les
I parties postérieures jusqu’aux jambes , d’un roux
l sombre moucheté de brun; le bas-ventre et
t les couvertures inférieures de la queue, blancs.
| Buffon y Hist. nat. des, Oiseaux y tom. 4 .p . 185.
[ pl. enl. n. 3 A-1 - fig. 2 [Verdier(le Saint-Domingue).
Lathamy Index [Loxia dominicensis). VAmé-
f rique septentrionale.
L . 5 { . E .. P.. R. 12 .
L e VERDIER, 9 1. F. Çhlpris. F. Flavicante-virens;
[ remigibus primoribus anticé luteis ; . rectricïbus
[ lateralibus quatuor basi luteis; rostro fus ces cente ;
| pedibus incarnatis.
D ’un vert-jaunâtre ; rémiges primaires jaunes
I en devant ; quatre rectrices latérales jaunes à la
F base ; bec brunâtre; pieds incarnats. [Pl. -149. BÈ B I Cette espèce , très-commune en Europe, sé
L plaît dans les bois, dans les jardins et les vergers,
F cherche en hiver les arbres toujours verts, les
L chênes touffus qui conservent dans cette saison
[ leurs feuilles quoique desséchées, pour y passer
jr la nuit. Quoiqu’on voie des Verdiers pendant
I toute l’année, tous ne sont pas sédentaires , une
I partie voyage â l’automne et passe dans le Sud ;
I c’est alors qu’ils paroissent dans les îles de l’Ar-
I chipel, où ils portent le nom de Langara. On
I assure que le Verdier se trouve aussi en Sibérie
I; et au Kamtschatka. Il construit son nid sur les
i . arbres, le place à une hauteur médiocre, et
I. même , dans les grands buissons. Des herbes
K sèches et de la mousse le garnissent en dehors ;
E du poil, de la laine et des plumes sont en dedans,
B La ponte et de quatre à six oeufs blancs et ta-
I checés de rouge-brun. La femelle couve avec un
I tel attachement, qu'on la prend quelquefois sur
K le nid. L e mâle ne partage pas l’incubation,
! i quoique Buffon dise le contraire ; mais il a pour
K sa compagne les plus grandes attentions ; il pour-
y01? 4 ses besoins en lui apportant la nourriture
■ qui lui convient, et la lui dégorge comme fait
k le Canari. Outre cela , il veille â sa sûreté, en se
B; tenant toujours aux envirpns du nid et l’avertis*
sant du danger par, un cri plaintif ; mais, lorsque
rien’ ne l’inquiète, il la réjouit par un ramage
* qui est assez agréable. II chante posé et en volant,
surtout de cette dernière manière lorsqu’il
cherche une compagne ou lorsqu’elle couve. On
le voit alors se jouer dans l’air, voltiger et décrire
des cercles autour du nid, s’élever par petits
-bbiids et retomber comme sur lui-même, en
battant des ailes.
D ’un naturel doux et familier, cet oiseau
s’apprivoise facilement et s’apparie quelquefois
avec les Serins. On le trouve très-souvent à l’automne
, mêlé avec les autres petits volatiles granivores;
comme eux, il vit de différentes graines,
préfère celles de scorsonère et de salsifis y et
pince , ainsi que les Bouvreuils et les Pinsons
d’Ardennes y les boutons des arbres, entr’autres
ceux du marsault.
■ L e mâle a la tête , le derrière et les côtés du
cou, le dos, les plumes scapulaires d’un vert-
olive ombré d’un gris-cendré, qui disparoît pres-
qu’en totalité vers le milieu du printemps, particulièrement
chez l’oiseau avancé en âge ; les
lorums sont d’un cendré foncé'; les yeux, jaunes
sut léurs bords ; le croupion , les couvertures du
dessus de la queue , la gorge , le devant du cou,
la poitrine et le haut du ventre , d’un vert-jaune ;
les parties postérieures, d’un blanc-jaunâtre; les
quatre pennes intermédiaires de la queue, noirâtres,
bordées de vert-olive en dehors et cendrées
à leur extrémité; toutes les latérales,
jaunes à leur origine, cendrées sur les bords,
noirâtres' en dedans et à leur bout ; leis pennes
primaires de l’aile , jaunes â l’extérieur et noirâtres
à l’intérieur ; le bec est brunâtre en hiver
et couleur de chair en été.
La femelle a toutes les parties supérieures
brunes; les inférieures, olivâtres. Les jeunes,
avant leur première mue , n’ont que les pennes
des ailes et de la queue pareilles à celles des
adultes ; tout leur, plumage est en dessus d’un
brun ondé de vert saie , excepté sur le croupion,
où cette couleur est uniforme ; le dessous est d’un
blanc lavé de jaunâtre, tacheté longitudinalement
de brun. Latham, Index [Loxia chloris).
Basson, Ornith. tom. 3. p. 190. n. 54. Buffon,
Hist. natur. des Oiseaux, tom. 4 . p. 1 7 1 . pl. enl.
n. 167. fis. 2. U Europe.
L . 5 i E .. P.. R . 12 .
L a SoulCIE. 92. F. Petronia. F. Grisea ; super-
! s ciliis albis ; gulâ luleo maculata; rostro albo-
griseo y apice nigricante : pedibus cinerascentibus.
H h h h U h