i 5ü ORNI THOLOGI E .
Le nom qu’on a conservé à cer oiseau est
celui qu il porte aux environs du Gange, où il!
est très-commun. Forster a vu le mâle à l'île de;
Ceylan et le présente comme le même oiseau
que Y Ibis blanc de la pi. enl. de ü u fo n 'n . ;8c>,
décrit ci-après sous la dénomination de Tantale,
solleikelÿ mais Larham le. donne pour une es-*
pèc* distincte; en effet , il én dïfïète par quel-!,
^ues parties de son' plumage.
La tetè ëst ^en partie nue et jaqne.; le.reste, i
le coü, le dos, le ventre et les pennes secon-
aa^es des ailes sont blancs.;,les autres’ .pennes,.
les couvertnres supérieures et la queue, noires ;
uiie large bande de cet^te couleur occupe la poitrine
^ les couvertures du dessusj.de la queue sont
très-longues et d une. te lle couleur rose, qui
disparoit dans la saison des-pluies. Des individus,
peut-être des jeunes, ont le plumage d’un blanc-
grisâtre, et les couvertures des a iV bordées de
b.anc. La fenaelje diffère du mâle, en ce quelle a
ces dernières parties et la bande transversale de;
la poitrine mélangées de brun.' Ind. Z o o l.p l. i o !
hepded fbi$^. i e,: edit. du}aouv. Diction. '
u w a . 4e Geuri-i
caca jau/igfiifl. Lès Grandes-'Indes»
L .. E .. P.. R . %m
L e TAHTÀLÉ «ottfcnéêfc’ p 'T . 'i ï ï s . T. Fade
rubra ; ^gfbusài^sfàbipqrerufücenic-albidor rostfo lutèô fp'êdifiùs rilbris. •
B Face conge; rémiges noires ; corps blanc-rous-
satre; bec jaune; pieds rouges. (Pt. iS i.f ig . 4
feus le.nojn de Père-Jean.) . .. . ’
Sellem-ésx lé nom qu'e èe Teintaitporie en
üg^pte; on lé tîotWè'aussi', et plus'communé-
hient au Sénégal. Il a été long-temps regardé
cômmel oiseau aitqffil fès E g y f tiens rèndoient
des honneurs 'dfvins'-’so.is'lé' nom' à'ïbïs ; mais
1 on ej t cerrânv aujourd’ hui que le véritable ïbis
est M o u -B ariù iïA é Bruce p et quénous avons
décrit sous * Je nom d’Ibis sacré.
Ce Tanlafe aj la face et le front dénués de
plumes et de.couleüi rouge; les pennes des ailes
et de la qufue, .noires, avec de foi blés reflets
pourprés Sur les '.rémiges; pour. le reste du. plumage
est dun blanc-rosé. Frisson, Ornïthol
& \â W k Hunc). JSuffon, Msi.
nn t {Ibid ?emes ]°. LlîT Àjur*iq> usm. n- 589
L . p.0-40; E .. P.. R „
I * * * G e n r e .
’ *Iellas’ ^ xied.s Linnée. Scolopax
Corpus dpngptifof^ v'atm’.<alatibus.tfrtm
Cap ut Uve.t
Fostrum crgsÿusculum, cap ire /ongiùs], rec I
teretiusculunt , pçumfnatupr , peutum
dtbula superior sulcata,, versus apicem dejlexl
manque emarginafa ; inferior integra. ^ iin ‘
N ares lin iary , in suico siu^supemèmem.
brana tçct& y subths, pervi&% \
Lingua filifor.mUy integra, açuta,\, j
Collum elongatum, ^ ,
AU remige 3*. omnium [ongissirpta^ ?
Femota extra ahdqrnen pofMPi tibia simi-plu.
mosa. . I ,, r
1 . Fedes tetradqctyli:; digititres anceriores , postreus
unus ; exceriores basi membrànâ comexi-
pos tic us apice insistens.
Cauda expunsqy^^qualU, L
. Fdias. in .fŸ V à c ^ in n t fw tB s 'd g u 'h a bm i
piscibus minbritus ü sectisqùe^if citât, Mdustnàque
ignqti gunt., ,iC i
, de diverses couleurs.
Têtejîssë. ;
Bec un peu épais.,, plus long que la tète,
droit,..un pep ç^lind^qoe, pointu; mandibule
supetieprp a l lUi)
chaque coté ytrs,le tout.,
NarÎ!1^ ,jl*nwVeG ’ siqué-çs dans un, sillon,
couvertes d unë pei^brane en dessus, ouvertes
en dessous.1 1 .
Langue filiforme, |ntièpe,.p,ointue. -
Cou alonge. *
Première rém|gè, la plus Jongue de.toutes.
Cuisses posées hors de l'abdomen : jambes à
demi emplumées, it
Pieds tetradactjijes..) ,trç>is, -doigts deyant^ un
dernere; les extérieurs réunis àdeur- basej.pouce
porant a terre sqr le bput. .j
Queue épanouie, égale.
L e Caurçle se tient sur les rivages de l’A-
mérique méridionale; vit de petits poissons et
d insectes. Son nid et ses oeufs sont inconnus.
L e C a u r a l e PHALÉNpï.DE. H. Phalenoïdes. H.
Corpore suprà nigro , lineis transyersisftrrugincis
undulato, subtits albido i remigutn rectrkamquc
Jasctts jerrugineis ; rpstr)p suprà nigrktuue.subth
albido:
Corps noir en rf«ss&$naë-’Æe ligü«-n#«pfer*
sales ferrugineuses; dessous tUnchâtre ; kiîides
transversales
ORNI THOLO GI E . n 5.1
tl.a^5Vérsales ’ ferrugineuses sur les ailes et la
queue; bec noirâtre en dessusblanchâtre en
dessous. (P/. 71-ƒ#• 4-) .
La partie historique de cet oiseau se borne a
très-peu de chose; l’on sait seulement quil sé rient
dans l’intérieur de la Guyane sur les bords
des rivières , où il vit solitaire, et qu il fait ,entendre
un sifflement lent et plaintif, que les
chasseurs imitent pour le faire approcher. Lès
créoles de Cayenne lui donnent lé nom dé
Paon des palétuviers ou petit Paon des roses,
probablement d’après ses teintes moelleuses,
douces, riches, quoique sombres ; mais il ne relève
ni étend sa queue comme fait le1^ Paon.
Buffon lui a imposé la dénomination de Caur
raie {Pâle à queue)i parce qu’il lui trouve des
rapports avec le Râle dans la forme du bec et
des pieds. Latham le place dans le genre Sco-
lopasty et Gmelitï, dans celui de 1 Ardea 5 mais
iiious croyons qu’il ne peut être classé ni dans
l’un ni dans l’autre, et qu’on doit \ isoler gene-
riquement, puisqu’il a des caractères qui lui
sont particuliers.
La tête est couverte d’une coiffe noire, avec
des lignés blanches au-dessus et au-dessous de
l’oeil ; le reste du plumage présente du brun j du
roux, du fauve et du gris-blanc, distribues par
taches, par ondes et en zigzags; cette distribution
est surtout remarquable sur les ailes et la
queue. Buffon y Hist nat. des Oiseaux y tom. 8.
p. i 69, pl. enl. n. y 0 1 . L*Amérique méridionale.
L . 15 . E .. P.. R . 1 1 .
X C V e. G e n r e .
COURLIS > Numenius y-Bnss. Lath. Scolopax,
Linn.
Corpus oblongumy varïis coloribus y sape cine-
reo y fusco y rufescente pictum. ,
Câpat rotundatum.
Rostrum longissimum y subgracile y subrotuh-
dum y arcuatum 3 apice paalb obtusum ; mandi-
bula superior utrinquè striata y apice dilatata U-
visque ,* inferior brevior.
Nares longitudinales y oblong&y in suico basi
rostri sitA.
Lingua brevissïma x acuta.
Faciès gulaqùe plumosA.
Collum elongatum.
AU remige prima omnibus longissima.
Femora extra abdomen posita ÿ tibia semi-plu-
mosA.
Pedes tetràdactyli ; digid très anteriores brèves, |
membrànâ basi connexi; posticus unus y apice solo
insistens.
Cauda b revis. '
Numenii habitant in EuropA y A sia y America
Polynesiaque uligaîosis et maridmis; ver-
mibus terrestribus et marinis y insectisque victiy
tant ; terra nidifie an t ; ova 4- $ partunt. Pullt
recens nati e nido discedunt.
Corps oblong, peint de diverses ^couleurs ,
•souvent de gris I de brun et de roussacte.
Tête arrondie.
Bec très-long, un peu grêle , presque rond,
arqué, un peu obtus à sa pointe; mandibule
supérieure srriée sur chaque côté, dilatée et lisse
à sa pointe; l’inférieure plus courte. ^ v
Narines longitudinales, oblonguês, situées a.
la base du bec, dans un sillon.
Langue très-courte, pointue.
Cou alongé.
Première rétnige la plus longue de toutes. ^
Cuisses posées hors de l’abdomen ; jambes a
demi emplumées.-
Pieds tétradactyles; trois doigts devant, courts,
réunis à leur base par une membrane ; un derrière,
ne ponant.à terre que sur le bout.
Queue courte. 5‘ ' • _ ..
Les Courlis se trouvent dans les marais et les
lieux maritimes de l’Europe, de l’Afrique, dé
l’Asie, dé l’Amérique et de la Polynésie; ils
vivent de vers et d’insectés terrestres et maritimes
; nichent à terre et pondent quatre ou cinq
oeufs. Les petits quittent le niddès leur naissance.
Le Courlis commun, i . N . Arquatus. N .
Cinereo fus coque varius ; a lis n ig r is , maculis
niveis ; rostro fusco y prope apicem nigro ; pedi-
bus fusco-carulescehtibus.
Varié de S Ig et de brun ; -ailes noires, avec
des taches blanches ; bec brun , noir près d. sa
pointe ; pieds brun-bleuâtres. { PI. 67. fig. 1. )
Cette espèce, qu’on rencontre dans toute 1 Europe,
est encore répandue en Sibérie, au K am tchatka
et en Egypte; elle sé nourrit de menus
coquillages qu’elle cherche sur les sables et dans;
les vases de la mer ,- de vers de terre et <1 insectes
qu’elle ramasse dans les mirais et les prairies
humides : elle court très^vîte, mais vole moins
bien ; et comme elle est long-temps a prendre
son essor, on a le temps d é jà tuer. Elle vit en
troupes, s’arrête peu dans 1 intérieur des terres,
mais elle séjourne dans les contrées maritimes.
Ces Courlis sont très-nombreux dans les pays
qu’arrose la L o ire , nichent sur ses bords, et