
Cayenne et de la Louisiane, dans leurs premières
années , qu’avec le précédent. Cet oiseau
a un pied neuf pouces de longueur totale;
le bec long de trois pouces neuf lignes, noirâtre,
mais blanchâtre sur les bords de sa partie supérieure
et un peu courbé à sa pointe ; les .forums-, verdâtres ; la tête un peu huppée, d’un brun
sombre sur le sommet, et chaque plume rayée
de ferrugineux sur leur milieu ; le cou pareil,
mais d’une nuance plus pâle ; la gorge, blanche
; le haut du dos plus foncé que le dessus
du cou ; le reste de cette partie et les scapulaires,
d’un brun-jaunâtre, et les dernières, terminées
de blanc;-les couvertures des ailes , semblables
au dos, avec une tache triangulaire et
alongée le long delà tige; leurs pennes, d’un
brun-noir; les primaires , l’ailê.bâtarde, terminées
de blanc; la poitrine et le ventre , de cette
couleur et rayée d’un blanc-pâle ; les couvertures
inférieures de la queue, d’un gris-blanc,
et les pieds bruns. De A^ara y Apuntamientos
para la Hist. natur. de los Paxaros del Paraguay
y etc. tom. 3. p. 168. n. 355. i e édit, du
nouv. Diction. dé Hist. nat. tom. 14. p. ^34. V A-
mérique méridionale.
L. 23. E .. P. 16 . R . 12 .
* * L e B ih o reau d’E s c l a vo n ie . 72. A . Obscurci.
A . Occipite cristato pennâ solitariâ; cor-
pore castaneoy supra virescente-aureo y subtils cas-
taneoy albo ferrugineoque longuud\naliter liturato; :■
remigibus apice macula albâ; rostro recurvo y vi-
rescente nigro ; pedibus brevibus y virescentibus.
Huppe de l’occiput composée d’une seule
plume ; corps d’une couleur marron, changeant
en vert-doré en dessus; d’un rouge-brun en
dessous et rayé longitudinalement de blanc et
de ferrugineux ; tache blanche â l’extrémité des
rémiges ; bec recourbé, d’un noir-verdâtre ;
pieds courts, verdâtres.
On a- pris la description de cet oiseau dans
un voyage fait dans le comté de Poséga en
Hongrie. ( lter Poseganum, p. i^ .fig . 1 . ) Il a le
bec un peu courbé; une seule plume longue sur
la tête, dont le devant et le sommet sont,
ainsi que la nuque, d'un marron terne; cette
couleur jette des reflets d’un vert-doré sur le dos
et les couvertures supérieures des ailes ; le dessus
du cou est d’un marron-ferrugineux ; le devant
la poitrine, le ventre et la queue sont d’ün
marron pur, tacheté longitudinalement de blanc
et de ferrugineux ; les pennes, de couleur marron I
et terminées de blanc. Lathamy In d ex ^ n .16 .
2 e édit, du nouv. Dict. d’Hïst. natur. tom. k i;
p. 435. VEsclavonie.
L . 36. E .. P.. R . 12 .
* L e B ihoreau d e la N o u v e l l e -H oll
a n d e . 7 ). A . Australans.. A.Supercilüs albis-
genis, gaU collique lateribus griseis; vercice nigro;
occipite cristato ; corpore subtils albo y supra ci-
nereo ; rostro nigro ; pedibus vires centibus.
Sourcils blancs; joues, côtés de la gorge et
du cou , gris ; vertex noir ; occiput huppé ; dessous
du corps blanc, dessus cendré ; bec noir •
pieds verdâtres.
On conserve au Muséum d’histoire naturelle
plusieurs Bihoreaux de la Nouvelle-Hollande,
que nous ne pouvons déterminer comme espèces
distinctes ou comme variétés d’âge ou de sexe
puisque nous n’avons devant les yeux que des
oiseaux empaillés. En conséquence, nous allons
nous borner â en donner la description, afin de
servir de guide au naturaliste qui pourra les observer
dans leur pays natal.
L ’un a dans son plumage de grands rapports
avec notre Bihoreau; cependant, il est un peu
plus petit; un trait blanc est au-dessus des yeux;
les joues, les cotés de la gorge et du cou sont
d’un gris foncé -chez des individus, clairchez
d autres; la tête est noire en dessus; l’occiput
porte trois plumes longues, étroites et blanches;
le devant du cou et les parties postérieures sont
de cette couleur, et les supérieures, d’un joli
gris. Un autre, que nous prenons pour un jeune
de la même espèce, a le bec noir en dessus et
jaunâtre en dessous; les pieds, rougeâtres; le
dessus du cou et du corps, brun, avec dés taches
blanches isolées; le devant du cou, la poitrine
et le dessous du corps, blancs, avec des .taches
longitudinales noires sur la première partie et
brunes sur les autres. Le plumage d’un jeune,
moins âgé que le précédent, est totalement tacheté
de blanc et de: brun. Les autres individus
diffèrent des précédens par une taille et une grosseur
moindres ; leur plumage est brun en dessus, I
avec des taches blanches longitudinales sur la
tête, sur le cou, et arrondies sur les couvertures
supérieures dès ailes ; les parties inférieures.sont
blanches et parsemées de taches brunes et obloti-
gues. 2 e édit, du nouv. Dict, dé Hist. nat. tom. 14»
p. 436. lé Australasie.
L .. E ,. P.. R . 12 .
* L e B ih o reau a s ix b r in s . 74, A.Sexsetacea.
A . Cinerea; capïte nigro p vercice albo ; cris ta iniqualéi
sexpenni, albâ y altéra parte nigrâ ; rostro
nigro ; pedibus altis yJlavic antibus.
Cendré ; tête noire ; vertex blanc; huppe composée
de six plumes inégales, blanches et noires;
bec noir; pieds hauts, jaunâtres.
On rencontre cette espèce non-seulement à
Cayenne, mais, encore dans les grandes île$ Antilles
et dans diverses parties dés Etats-Unis.
L ’oiseau parfait a l’iris et les lorums jaunes ;
la tête, noire et blanche sur; le .sommet ; un
trait de la dernière couleur passe sous l’oeil et
s’étend jusqu’à l’occiput ; les six plumes de, la
huppe sont étroites et étagées; les plus longues
se trouvent au centre et ont environ trois pouces ;
les autres vont en décroissant ; lés unes sont entièrement
blanches; Les autres, noires ou mi-
partie de ces deux couleurs ; le noir de la tête
descend en pointe sur le.dessus d.u cou et couvre
aussi les pennes des ailes et de la queue ; lè reste
du plumage est d’un cendré-bleuâtre, très-foncé
sur le dos, les scapulaires et les couvertures supérieures
de l’aile, dont les plumes ont sur leur
milieu, près de leur tige , une strie noirâtre. Le
mâle et la femelle se ressemblent. Nous soupçonnons
que le Pouacre déCayenne (Ardea Gardent
et YÂrdea jamdicensis de Latham sont des
jeunes de cette espèce. Buffon y Hist. nat. tom. 7.
p. 43 9.- pi. enl. n. 899 ( Bihoreau de Cayenne ).
Latham y Indexy n. 17 (Ardea cayanensis). L ’A -
mérique. t
L. 20. E.. P.. R . 12 .
* * L e B ih o reau t a y a z a - g u ir a . 75. A .
Taya\a-guira. A . Occipite cristato ; collo in
medéio glabro ; vertice occipiteque nigricante-c&ru-
leis ; jrontey supercilüs y capitis lateribus corpore-
que subtàs albis ; dorso superioti y scapularïis
nigris viridi saturateque violaceo mutantibus ;
caudâ dilate c&ruleâ; rostro nigro ; pedibusflavo-
viridibus.
Occiput huppé; milieu du cou nu ; front,
sourcils, côtés de la tête et dessous du corps,
blancs ; vertex, occiput, d’un bleu- noirâtre ;
haut du dos , scapulaires, d’un noir changeant
en vert et en bleu foncé ; queue d’un bleu clair;
bec noir ; pieds jaunes.
L e nom conservé à cet oiseau est celui que
lui ont imposé les naturels du Paraguay , et veut
dire Oiseau-cochon. Ils l’appellent ainsi, parce
que son cri a quelque ressemblance au grpgne-
ment de cet animal. Il est très-farouche eç se
laisse difficilement .approcher ; car il fuit dès
qu’il aperçoit un homme , fût-ce même à un
mille de distance. On le voit toujours en petites,
troupes dans les lagunes et .dans les terrains
inondés.
Il a sur la tête trois plumes longues de quatre
. pouces, très-étroites, foi b les et flottantes; le
dessous du cou , nu et recouvert par les plumes
des côtés; la tête, grande; le cou, gros; le bec,
presque droit, plus, épais que large, très-gros-et
long de trois pouces huit lignes ; le front et les
sourcils, blancs; le dessus et le derrière delà
tête, d’un bleu presque noir ; l’aigrette, les côtés
de la tête, la gorge, le cou, la poitrine et le
ventre, blancs; le haut du dos et les scapulaires,
noirs, avec des reflets verts et d’un violet foncé ;
le reste du dos, la queue et le dessus des ailes,
d’un bleuâtre fort clair; la partie nue de la
jambe, d’un blanc lavé de jaune; le tour de
l’oeil, d’un jaune-verdâtre, et l’iris, d’un rouge-
carmin.
Sonnini, traduction française des Oiseaux de.
M. de Azara, rapproche de ce Blongios celui de
la Nouvelle-Calédonie, lequel a les lorums verts ;
l’iris , jaune ; trois longues plumes blanches sur
l’occiput; le dessus de la tête, noir ; une bandelette
blanche au-dessus de l’oeil; le plumage,
d’un ferrugineux qui incline au brun, -et plus
pâle sur le clou; la poitrine, lé ventre et les parties
postérieures , blanches ; les pieds, jaunes
les ongles , noirâtres, et vingt pouces de longueur
totale. De A%ara,y Apuntamientos para
la Hist. nat. de los Paxaros del Paraguay y
Rio de la P lata y tom. 3. p. 17 2 . n. 3 5 7. i e édit,
du nouv. Dict. d’Hist. natur. tom. 14 . p. 437.
VAmérique méridionale..
L . 21 j . E . 39. P.. R . 1 1 .
L e B u t o r p r o p r e m e n t d i t . 7 6. A . Stellaris.
A . Capite Uviusculo ; supra testaceâ maculis trdns-
versis y subtàs palli.dior3 maculis oblongis juscis ;
rostro pedibusque vires centibus.
Tête presque lisse ; d’une couleur de terre
cuite, avec des taches transversales en dessus,
plus pâle en dessous, avec des taches oblongues
et brunes ; bec et pieds verdâtres. (Pl, 4 j-fig . 4.)
Les roseaux des marais d’une grande étendue
et des étangs environnés de bois,,sont les en-
> droits où se plaît ce Butor; c’est lâ qu’il mène
une vie solitaire et paisible, en restant des jours
entiers dans le même lieu. Pour en changer , il
ne prend son vol que le soir, et s’élève en décrivant
une ligne spirale, à une telle hauteur
qu’on le perd de vue ; dans ce moment, il fait
entendre un cri retentissant et grave, qui semble
D d d d d d d 2