
a lis caudàque nigris 3 rostro caruleo 3 pedibus la-
natis 3 luteis.
T ête , cou et poitrine, d’un cendré obscur ;
bande transversale des joues, dos, ventre, ailes
et queue, noirs ; bec bleu; pieds laineux et
jaunes.
Il est très-incertain que cet oiseau soit une
espèce particulière et ne fasse pas partie de celle
de YAigle commun y car Wilson ne fait pas mention
de cet Aigle dans son American Ornitho-
logy 3 et aucun naturaliste voyageur ne l’a rencontré
dans l’Amérique septentrionale., où l’on
dit qu’il se trouve. Il a une bande noire- sur les
joues 3 le dos, le ventre ec les ailes de cette
couleur ; le reste du plumage d’un cendré obs—
cur } la cire et les doigts jaunes. Gmelin y Syst.
natur. édit. 1 3. Latham y Index , n. 12 ( .Falco
americanus ). VAmérique septentrionale.
L. 3 6. E .. P.. R . n .
L ’AlGLÈ a QUEUE BARRÉE. 9. A . Fasciata.A.
corpore suprà fusco et rufo , subtils rufo fus coque
longitudïnaliter maculato 3 remigibus secundariis
extus et intîis albo marginatis 3 caudâ griseâ y
fusco transversim striata 3 rostro carulescente-
nigro 3 digitis /lavis ; unguibus nigris.
Corps brun et roux en dessus, roux et rayé
longitudinalement de brun en dessous 3 rémiges
- secondaires bordées de blanc en dehors et en dedans
; queue grise et rayée en travers de brun 3 -
doigts jaunes ; ongles noirs.-
Cet Aigle a été tué dans la forêt de Fontainebleau,
et un individu qu’on a trouvé dans
J ’île de Sardaigne, nous a été communiqué depuis
par M. Bonelli, professeur d’histoire naturelle
à Turin. Il a les plumes de la tête,
du dessus du cou, du corps et des ailes , brunes
et bordées de roussâtre; les pennes secondaires,
terminées, frangées à l’intérieur et en dessous
de blanc, et marquées légèrement de brun ; les
pennes primaires, d’un brun-noir, blanches en
dessous 3 avec des raies brunes , transversales du
milieu à la pointe ; les deux premières brunes
et marquées de blanc3 la gorge et les parties
postérieures rousses et tachetées longitudinalement
de brun sur-le milieu de la plume ; la
queue grise ; les deux pennes intermédiaires
d’une nuance plus claire, et toutes tachetées en
travers de brun ; totalement de cette couleur
vers leur extrémité qui est blanchâtre, d’un
gris-blanc en dessous ët tachetées de même
que le dessus ; les plumes de la tête, du cou
„ et du dos n’ont que leur pointe brune et rousse,
et sont d’un beau blanc-dans le reste j le pl[
de l’aile est de cette couleur sur le bord et en
dessous; le bec, d’un noir-bleuâtre; la cire et
les doigts, jaunes; les ongles brun-noirâtres
forts, très-crochus et aigus.
L . 24. E ;. P.. R. 12 .
* * * G e n r e .
PYGARGUE , Haliaètus. Falco y Linn. Lath.
t Corpus oblongum y rufo y albôy fusco y nigro
varium.
Caput rotundatum.
Rostrum magnum y basi rectiusculum et cerâ
■ villosâ obductum y culmine convexum y làteraùm
compressum 3 mandibula superior marginibus di-
latatis y apice adunca y acuminata ; inferior b revio
r y recta y obtus a.
Na res magna y lunata y trans versa.
Lingua carnosa y crassa y integra.
Rictus ad oculos usque jissus.
Collum médiocre.
AU longa 3 remigibus 3*. y 4 * ., 5*. omnium
longissimis.
Femora extra abdomen posita ; tibia .omninb
plumosa.
Tarsi crassiy brèves y parttm aut omninb dénuda
ti.
Pedes tetradactyli ; dïgiti très anteriores 3 ai
imum sejunçti 3 externus versatilis y posticus unusy
quemadmodhm anteriores positus , sedilem cin-
gens y humi incumbens.
Ungues internus et postiçus relïquis longionsy
adunciores 3 externus omnium brevior.
Cauda rectricibus 1 1.
Haliaëti habitant in sylvis y maritimis y-Europe
y Asia y Africa y America septentrionalis 3 in
arbçribus rupibusque nidificant ; ova 2 pariant.
Piilli recens nati videntes y cibum ipsi capientes,
in nido victati, ex illo cedentes tantùni ad volan-
dum apti.
Corps oblong, varié de roux, de blanc,
de brun et de noir.
Tête arrondie.
Bec grand , presque droit et garni â sa base
d’une cire poilue, convexe e.n dessus, comprimé
latéralement ; mandibule supérieure â
bords dilatés, crochue ec acuminée à sa pointe;
[’inférieure plus courte, droite ec obtuse.
Narines grandes, lunulées , transverses.
Langue charnue, épaisse, entière. .
Bouche fendue jusqu’aux yeux.
Cou médiocre.
Ailes
Ailes longues; les 3e. , 4e. et 5e. rémiges
les plus longues de tôutes.- I
Cuisses posées hors de l’abdomen ; jambes
totalement emplumées.
Tarses à demi ou totalement nus * courts*
Pieds tétradactyles ; trois doigts devant totalement
séparés ; l'externe versatile ; pouce pose
au bas *du tarse, sur. le même plan que les antérieurs,
cerclant le juchoir ec portant à terre
sur toute sa longueur.
Ongles interne et-postérieur les plus longs et
les plus crochus de tous ; l’externe le plus court. *
Queue à 12 rectrices.
■ Les Pygargues habitent dans les forêts maritimes
de l’Europe ,d e l’Asie, de l’Afrique et
de l’Amérique ^ septentrionale ; ils nichent au
s'ommet des grands arbres ou dans les rochers;
leur ponte est de deux oeufs. Les petits y voient
dès.leur naissance ,• prennent eux-mêmes la nourriture,
sont alimentés dans le nid, qu’ils ne quittent
qu’-en état dé-‘voler. '
L e PyGA’RGUE,PROPREMENT DIT. 1. H. Nisus.
H. Corpore fusco 3 capite caudàque albis .{senior) 3
capite et cbllo ex- cinëreo. in castaneum vergente ;
corpore suprà obscure ferrugineo y subtus ferrugtneo
et nîgri'cantë; caûdâ alba f adulcus ) 3 capite et
collo patüde cinereis 3 rectricibus albis ,*• interrhe-
diis apice nigris {ibidem) 3 rostroJlàvescënte ; pedibus/
lavis y corpore ferrugineo ; rectricibus. latere
interiori albis \junior).
Corps brun ; tête et queue blanches (vieux);
tête et cou cendrés, et tirant à la couleur marron
; dessous ferrugineux et noirâtre 3 queue
blanche ( adulte ) ; tête et cou d’un cendré pâle;'
rectrices blanches y : lès intermédiaires noires à
leur pointe ( ibidem ) ; bec jauùâtre; pieds jaunes
; corps ferrugineux ; rectrices blanches sur
leur côté intérieur ( jeune ). ( PI. 202 3 Jig. i y
sous le no né ddAigle de mer. )
Indépendamment des espèces purement nominales'que
nous indiquons dans la synonymie,
il en est encore plusieurs que signalent des auteurs
: tels sont le Falco glaucopis y qui est un
jeune j selon Meyer , et lé Falco melànaïtos y
que Latham et Gmelin ont mal-à propos' rapporté
à Y Aigle commun de Buffon, méprise
qii ils âüroient évitée facilement, puisqu’il sum-
soit de voir que des pieds à demi vêtus ( pedibus
semi - lànàtis ) ne pouvoient être ceux de cet
Aigle y qui lès a couverts de plumes/jusqu’aux
doigts. Il n’y a plus de doute Sur l’identité de
c?s prétendues espèces; cependant il en reste
sur Y Orfraie y que des ornithologistes persist ent
à regarder comme une espèce distincte, ainsi
que l’ont pensé. Brissbn, Buffon, Latham et
Gmelin , et ils se tondent sur ce qu on rencontre
beaucoup plus d’Orfraies que de Pygtttgues.
Mais ce plus grand nombre d’Orfraies est dans
l’ordre naturel, puisque cés oiseaux n’étanr âgés
que d’un ou deux ans, et que les Pygargues en
ayant trois ou quatre et même plus, les jeunes
sont'toujours en plus grande quantité que les
adultes et les vieux chez tous les oiseaux. Les
Pygargues qui ont été , ou qui sont encore dans
la ménagerie du Muséum d’histoire naturelle ,
eh fournissent une preuve sans réplique ; car
tous v ont été apportés sous la livrée de 1 Or->
fraie y ’et tous , après un> certain laps de temps,
sont devenus Pygargues i tère d’ün cendre plus
ou moins clair. Là couleur blanche qui couvre
la tête du Pygargue américain est Un attribut de
la vieillesse, et cette couleur s’étend d’autant
plus que l’oiseau vieillit, ainsi que l’a observé
QthOn Fàbriciüs, au Groenland , où cette race,
dont les jeunes résseiùblent parfaitement à 1 Orfraie
pendant lés premières années, est très-
comiiiunè. E n ’effet ; le Pygargue y dit Wilson
( Américain Ornithology ) , habite les memes
lieux que Y Orfraie fbàlde Agle ) , vit des mêmes
alimèns et l’accorhpagne très - souvent. Il
ressemble à celui-ci par la figure, la taille, la
forme du bec, lés pieds et les ongles; c’est pourquoi
, ajoute-t-il; j ai Un très-grand soupçon ,
noripbstant les autorités anciennes, que 1 un ec
Tautre sont des individus d’une même espèce,
différant seulement dansdes couleurs. Jem a p -
puie sur ce que le Pygarguey avant qu’il ait la
tête , le cou et la queue blancs ^ressemble co-
• taie ment au b aide Agle y ou Aigle de mer y et
ce' n’est qu’à l’âgê de quarre ans que cette couleur
couvre graduellement ces diverses parties.
Parmi lès oiseaux rapaces, le Pygargue tient
l’un des premiers rangs par sa raille, sa vigueur
ec sa férocité ; il est assez fort pour faire sa
prôiè de jeunes cerfs, de daims et de chevreuils ;
aussi les Anciens lui avoient-ils donné le nom ■
d'FLinnularia y du môc hinnulusy qui veut dire
Faon. I l ne chassé que pendant quelques heures,
dans le milieu du jour, et il reste tranquille le
matin, le sdir et la nuit. Perché sur le sommet
des arbres ou à la cime' des rochers, on le voit
guetter, pendant des heures entières, les animaux
qu’il cherche à surprendre ; s'il esc dans le
voisinage dè la mer , il épie les oiseaux plongeurs
et les saisit au moment même où ils se montrent
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