la Pcrriche à'joues et gorge grises, que nous
soupçonnons qu’elles sont de la même espèce.
Elle a le bec fore, très-crochu ; . le plumage,
entièrement vert, à l’exception du cou,
' de la poitrine et d’une partie du ventre , qui
sont d’un gris-argenté; c’est d’après cette couleur
que Buffon lui a appliqué le nom de Souris.
On n’est pas certain du pays qu’elle habite.
Selon Pernetty ( Voyage aux îles Malouinés),
elle se trouve à Monte-Video. Buflon, Hist.
natur. des Oiseaux, tom. 6. pagf~ 148. pl. enl.
n. 768 ( sous le nom de Perruche à poitrine grise).
VAmérique australe.
L . 10. E.. P.. R. 12 .
* L a P e r r ic h e a t a c h e so u ci. 144. P .
Calthopticus. P . Viridis ; remigibus flavescen-
tibus c&ruleisque rectricibus a cutis • rostro Jla -
■ v es cent e-fus co ; p'édibus griseis.
Verte; rémiges jaunâtres- et bleues; rectrices
pointues*, bec brun-jaunâtre; pieds gris.
M. Levaillant, qui le premier a fait con-
noître cette Perrïchè, dit qu’elle se trouve à
Cayenne. Elle est remarquable par une tache
couleur de souci sur le bord du milieu des
grandes plumes alaires; son plumage est d’un
gros- vert; les pennes des ailes sont d’un jaunâtre
mêlé de bleu dans leur partie inférieure;
les pennes de la queue, pointues» Levaillant,
Hist. nat. des Perroquets, pl. 5 8 ,5 9*-2e édit, du
nouv. Dict. d’ Hist. natur. tom. i $ .p . 369. L’A mérique
méridionale.
L .. E.. P.. R. 12 .
* * L a P e r r ic h e à t ê t e b l e u e du Pa r a g
u a y . 145. P . Acuûcaudatus. P.Viridis^ver-
tice dilutè c&ruieo'; réctricibùs lateralibus intiis
apieeque incornatis ; caudd acuta; rostro nigrï-
cante ; pedibus olivaceis.
Verte; vertex d’un bleu foïble; rectrices latérales
incarnâtes à l’intérieur et à la pointe ;
queue pointue ; bec noirâtre ; pieds olivâtres.’
M. de Azara n’a vu qu’un i seul individu de
cette espèce, qu’ il appelle Maracana cabe-ça
aipilada. Il ayoit été pris’ sous le 24e, degré de
latitude australe. Tout'son plumage est vert,
mais plus clair en dessoük-qu’en dessus, à l’exception
du haut' de la tête, qui est d’un bleu
foible , et les pennes latérales de lai queue, dont
le côté intérieur et l’extrémité sont incarnats ;
là langue est noire ; l’iris, rouge ; le tour de.
l’oeil, nu et presque blanc; les plumés de la
queue sont pointues et également étagées. De
A'{ara, Apuntamientos para la Hist. nat. de los
Paxaros del Paraguay, etc. tom. 2. pcg. 4 1 1 .
n. 278V 2* édit, du nouv. Diction. d’ Hist. nat.
tom. 2 5. p. 3 69. L’Amérique méridionale.
L. 1 1 7. E.» P.» R . 12.
* L a P e r r ic h e a t ê t e ja u n e . 146. P . Lutei-
capillus. P . Viridis; jronte rubrâ; capite, collo ,
genihus , rostro pedibusque aurantiis.
Verte ; front rouge ; tète , cou, genoux, bec
et pieds, orangés. -( Pl. 2 12 ,flg. 4 , sous le nom
de Perruche de la Caroline. )
Cette espèce habite les parties sud des Etats-
Unis, et ne remonte pas du côté du nord au-
délà des Carolines-, où elle paroît en bandes
nombreuses d l’époque de la maturité; des fruits,
qui tous lui conviennent, à l’exception des
fraises. Sa nourriture ordinaire se compose de
graines du cyprès, des bourgeons du bouleau et
même des noix à coque tendre d’une sbrteme
noyer, quoique ces noix soient d’une grande
amertume. Elle mange aussi- les pacaras, les
pignons du laurier-tulipier et les amandes de la
graine d’appeman. On prétend que, quand elle
se nourrit de ces amandes, ses entrailles empoisonnent
lès chats. Les graines du.grand cyprès
(cupressus distica), dont elle ouvre les
balles avec adresse, sont son Aliment favori;
enfin , elle fait du dégât dans les vergers en
coupant et en hachant les pommes pour avoir
les pépins , qu’elle préfère ordinairement à la
pulpe,.En hiver, on ne voit point de ces Perruches
dans la Caroline ;. très-peu même s’y
trouvent pendant l’été ; celles qu’on y voit alors
choisissent,..pour nicher , les arbres creux -qui
sont dans les marais, ou des trous de Pic qu’elles
agrandissent avec leur bec ; mads elles‘sé conduisent
différemment dans lés Flqrides ; la cime
des grands cyprès est l’endroit quelles préfèrent
pour y construire leur nid ; leur-ponte est de
deux oeufs blancs, presque ronds.
Il est étonnant que cès oiseaux , qui , dans
l’intérieur de l’Amérique septentrionale, pénètrent
à deux ou trois degrés plus au nord que
la Pensylvanie-, ne se trouven, jamais dans cette
province du côté de la mer ; dépendant, leur
vol est si rapide qu’ils pourroienry venir de la
Caroline' en douze heures, et ils y rencontre-
roient les fruits donc ils sont' très-friands. Cette
Perriche , très-babil larde' dans Tétât de nature,
apprend difficilement: à parler, et-lorsqu’elle le
saie, elle se fait rarement entendre.
Le Pàpegai a tête aurore n’écant autre,que
ORN I T II
cette Perriche $ doit être renté, de la nomenclature.
Cette méprise de Bufion , copiée par
.d’autres, mais reconnue par Mau du y c, provient
de la description trop succincte que le Page Du-
prarz en fa it, sous le nom de Perroquet de la
Louisiane.
Le mâle, sous son plumage parfaic,-a le
front d’un rouge de cerise et le reste de la tête
orangé ; cette dernière couleur brille aussi sur
le cou, la gorge, le pli et le bord de l’aile; le
dessus du corps esc d’un verc qui prend un ton.
olivâtre sur les petites couvertures des ailes et'
esc plus foncé ,sur les autres, qui ont en dehors
du jaune ; les pennes alaires soiit vertes,
avec leur bord extérieur jaune , l’interne et l’extrémité,
d’un noir changeant en bleu; celles de
la queue, donc le fond est vert, portent une
tige brune et une bordure jaune ; le. dessous
du corps est d’un vert-jaune; les jambes sonc
orangées près du genou ; les paupières, blanches,
ec l’iris, couleur de noisette foncée.
La femelle diffère du mâle en ce que le jauneN
| de la tête ne descend pas si bas;' que les barbes
intérieures des pennes primaires sonc d’utï brunâtre,
rendant au noir, et que la couleur orangée
des bords ne s’étend pas autant; :sa queue esc'
aussi longue que celle, du mâle ec non pas plus
courte , comme le?dic M. Levaiilanrv
L e jeune mâle i dans son premier âge* n’a
. poinc de jaune- â la rtête ni au cou,: jusqu’au
v niois d s ;mirs ; toutes ces parties, sont vertes,
; avec' du rouge-orangé sur le front et les joues.
. Ce n’est que vers le milieu de.ee mois'que
le jaune commence à paroîcfe sur chaque plume
et est mélangé de vert; le jaune domine sur les
uns et le ve,rt chez les autres., et cette couleur
change- sans, que l’oiseau change-de plumes.
Gmelin, Syst.. natur, édit. 13 . n. \$ .L a th am ,
Index, n. .33 (Psittacus carolinensisj. Brisson,
. Ornith tom. 4. pag. 3 coi. h. 5 7 {Perruche delà
Caroline). Buffon | | Hist. natur. des Oiseaux,
tom. 6. pag. -174 (Perricfle.à tête jaune), pl. enl.
n. 499 [Perruche de la Caroline). L’ Amérique
septentrionale. . .
L. 12 E .. P.. R. 12.
* * L a P e r r ic h e a t ê t e ro u g e du P a r a --
-. GUAY. 14*». P . Erythrôcephalus. P . Suprà.fus-
... eus; vertice rubro, capite lateraàm fus cor, cor-
pore subths viridi yflav.escente misto ; rostr^nigri-
■ cante ,-apiçe aibô ; pedibus nigricante-viridibus.
Brune/en dessus ; vertex rouge ; côtés de la
tête bruns; dessous du corps d’un verc mêlé de
jaunâtre; bec. noirâtre, blanc à §'a pointe; pieds
vert-noirâtres.
On trouve cette espèce ,au Brésil et au P a raguay,
où l’a vue M. de Azara, qui l’a décrire
sous le nom de Maracana cubera roxa. Elle est,
dit-il, en domesticité, extrêmement? stupide ec
apathique; à peine change-t-elle de place, et
c’est toujours avec beaucoup de lenteur. Elle ne
parle point, , crie rarement et ne montre de
gaîté envers personne. .
' Elle a les plumes des oreilles rudes ; d ’oe il,
entouré d’une bandelette rouge, qui remonte,
en s’élargissant, pour* couvrir le dessus de la
tête, donc les côtés sonc d’un brun foncé, de
même que le dessus du cou et du corps, les
couvertures supérieures des parties internes de
l’aile et la queue, jusqu’aux trois quarts de sa
.. .longueur ; le dernier quart esc. .violer, aussi '
bien que le bord de l’aile, ses couvertures du
milieu et le co é supérieur des pennes , entre la
cinquième et 1a douzième inclusivement; les
autres pennes .sont vertes, ec toutes, de couleur
d’aigue-marine en dessous ; toutes les parties
. inférieures, d’un verc mêlé de jaune.
La femelle diffère du mâle eu ce que les
plumes, de la base du bec sont d’un vert-rougeâtre;
le cô A.supérieur des septième, huitième.,
neuvième et dixième pennes de l’aile,
d’un beau bleu jusqu’auprès du bouc , qui esc
vert; le bord .de l’aile et les couvertures supérieures
de sa partie interne -sonc bleus; la,-têce
est verre ; la queue, mi-partie yerce^e: bleue,
avec une tache noirâtre vers sa pointe. De
A/[ara, Apuntamientos para la Hist. natur. de
los Paxaro.s -del Paraguay, etc. tom/1 . p. 4 18 .
72. 2 74* 2^ édit, du nouv. Diction, d’ Hist. natur.
tom. 25. p. 3 7 i . L’Amérique méridionale.
L . 8 f . E .. P.. R. n .
* L a P e r r ic h e c a ïc a . 148. P . Caica. P . Viridis
; capite nigro ; orbïtis albis, ; collo flavo ,*
humerorurn macula et rectricum apicibus c&ruleis;
; rostro pedibusque rubris.
Verte; tête noire; orbites blanches; cou
jaune; tache sur.le.s épaules et l'extrémité des rectrices
bleues ; bec ec pieds rouges. [PL 1 ly.fig. 4. )
On ne rencontre cette espèce à la Guyane
i que dans les mois de seprembre et d’occobre,
où çlle arrive par petites troupes er n’y reste que
peu de temps. Son nom , dans la langue ga-
libi, est celui sous lequel nous la décrivons.
Elle a la tête enveloppée d’une coiffe noire
- et.comme percée d’une ouverture dans laquelle
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