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rentes contrées de l’Afrique ; Levalllant l’a trouvée
dans l’intérieur des terres du Cap de Bonne-
Espérance, et Perrein i’a vue à Malimbe, dans ,
le royaume de Congo ec de Cacongô, où elle i
se tient aux environs de la mer; on la trouve ;
aussi au Sénégal. Elle se plaît à la cime-des j
grands arbres, et fréquente de préférence ceux j
qui sont en fleurs, où l’attirent un grand nombre :
d’insectes, dont elle fait sa principale nourriture.
Un riche vert-doré brille sur le plumage du
mâle, depuis la base du bec jusqu’au bout de la .
queue ; cinq bandes blanches se font remarquer
sur la tête ; l’une au milieu du sinciput, deux !
autres au-dessus de l’oeil, qui se prolongent'en
arrière, et les deux dernières, plus courtes et
plus étroites, sont au-dessous des yeux ; les couvertures
supérieures des ailes, leurs pennes et
celles de la queue sont terminées de blanc ; cette
couleur forme des mouchetures sur la penne la
plus extérieure de la queue ; tout le dessous du
corps est blanc, à l’exception de quelques raies
vertes sur les flancs et sur les plumes du bas des |
jambes, qui retombent sur le tarse.
S L a femelle , dont on voit la figure sur' la ,
pl. 1 1 1 des Oiseaux d’Afrique de Le vaillant, est -
d’un blanc-roussâtre sur la gorge et la poitrine ;
d’un doré-rougeâtre sur les ailes et_ la queue.
Cette dernière couleur prend une nuance rougeâtre
chez le jeune, qui a le dessus du corps
d un gris-blanc roussâtre, et les pennes des ailes
et de la queue d’un roux-marron.
On rencontre dans l’île de Java un Coucou
qui a dans son plumage des rapports avec le
précédent; mais il n’a que six pouces de longueur
totale ; la queue est étagée ; les parties
supérieures d’un vert-doré â reflets Métalliques ;
les inférieures, blanches, et chaque plume porte
trois bandes transversales d’un beau vert-doré ;
les pennes extérieures de la queue ont des raies
transversales de cerxe couleur et blanches. Buf-
fo rij Hist. natur. des Oiseaux, tom. 6. p. 385
( Cducou vert-doré et blanc ). pl. enlum. n. 657
( Coucou vert du Cap de Bonne-Espérance). Le-
vaillant y Hist. natur. des Oiseaux d* Afrique y.
pl. 2 1 1 (Didric). VAfrique.
L . 7. E .. P.. R. 10.
* * * G e n r e .
M O N A SE ou B A R B A C O U , Monasa. Cuculus 3
Linn. Bucco , Lac h.
Corpus oblongurrij nigrum.
O L O G I E.
Caput subrotundatum.
Rostrum elongatum y basi vibrissis recumben•
tibus instructumy lateratim compressum,
grum ; mandibule deorsàm arcuaut.
Nares orbiculares, aperta3 sais partim tecu.
Lingua.. .. .
Rictus ad oculos usque fissus.
Collum médiocre. -
AU pennâ spuriâ brevi ; rectricibus i 5. , n,
omnium longissimis.
Femora extra abdomen posita ; tibia omninb
plumosa.
Pedes tetradactyli ; digiti quatuor ; anticiduo
basi connexi ; postici duo ad imum sejuncti'
hallux quemadmodiim antici y imo tarsi positus,
sedilem cingens y humi in 'cumbens.
Cauda rectricibus 10.
Monasa habitant in America'meridionali ; in.
sectis victitantj arborum ramisy solitaria, immola
sunt ; in cavis arborum aut terra nidifieant ; ovt
‘ 4 partant. Pulli cacigeni in nido victati , ex illo
discedunt tantum ad volandum apti.
Corps oblong, noir.
Tête un peu arrondie.
Bec alongé, garni à sa base de vibrisses di-
rigéesen avant, comprimé latéralement,entier;
mandibules arquées en en bas.
Narines orbiculaires, ouvertes, en partie cachées
sous les - soies.
Langue.. . . .
Bouche fendue jusqu’auxfyeux.
Cou médiocre.
Ailes à penne bâtarde courte; les 2e. et 3e.
rémiges lés plus longues de toutes.
Cuisses posées hors de l’abdomen ; jambes
totalement emplumées.
Pieds tétradactyles ; quatre doigts; deux devant
, réunis a leur base ; deux derrière, totalement
séparés; pouce posé au bas du tarse, sur
le même plan que les antérieurs, cerclant le
juchoir ec portant à terre-sur toute sa longueur.
Queue à 10 tectrices.-
Les Monases habitent dans l’Amérique méridionale
; vivent d’insectes;'sont solitaires et
immobiles sur les branches ; nichent dans un
arbre creux ou en terre ; leur ponte est de quatre
oeufs. Les petits naissent aveugles, sont appâtés
dans le nid, et ne le quittent qu’en état
de voler.
Le Monase a beg rouge, r. M. Tranquille*
M. Nïgra, subtàs in cinereum ver gens; tectricuru
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dlarum supenorum margine albo ; rostro pedibus-
querubescentibus.
D’un noir qui, en dessous, incline au cendré ;
bord des tectrices supérieures des ailes blanc ; bec
et pieds rougeâtres.
Cet oiseau, qu’on rencontre ordinairement
sur les arbres qui sont au bord des rivières de la
Guyane, se donne peu.de mouvement, se plaie
dans la solitude et dans le repos. Tojit son plumage
, à l’exception de la bordure blanche des
couvertures supérieures de l’aile, est noir, mais
cette teinte est moins foncée en dessous du
corps qu’en dessus ; l’iris est rouge et l’aile porte
un tubercule à sa partie supérieure. Bujfony Hist.
natur. des Oiseaux, tom. 6. pag. 4 1 6. pl. enl.
n. 5 1 1 (Coucou noir de Cayenne). Gmelin y Syst.
natur. édit. 13 . 72.38 (Cuculus tranquillus). La-
tham3 Index , n. 18 (Bucco calcafatus). L Amérique
méridionale.
L . 1 1 . E .. P.. R. 10.
[ *L e Monase a pieds jau ne s . 2. M. Tenebrosa.
M . Nigra; abdomine et femoribus ferrugi-
neis ; uropygio crissvque albïs ; rostro obscuro ;
pedibus flavis.
Noir; abdomen et cuisses ferrugineux; croupion
et plumes de l’anus blancs; bec obscur;
pieds jaunes.
Aussi tranquille que le précédent, ce Monase
ne fréquente pas les bois,- se tient toute la journée
sur une branche sèche, et ne se donne que
le mouvement nécessaire pour saisir les insectes
dont il se nourrit. Il niche dans un arbre créux ,
quelquefois dans un trou en terre, mais lors- I qu’il en trouve de tout-faits. On le rencontre
I à Cayenne.
Le noir domine aussi sur son plumage, excepté
sur la partie postérieure du corps, qui est
blanche ; cette couleur est séparée du noir de la
partie antérieure par une espèce de ceinture
I orangée; la queue est un peu étagée et ne dépasse
pas lès ailes en repos. Buffon , Hist. natur.
[ des Oiseaux 3 tort* 6. pag. 4 17 . pl. enl. n. 5 05-
' (petit Coucou noir de Cayenne ). Gmelin , Syst.
natur. édit. 13 . 72. 39. Latham y Index y n. 4 6
(Cuculus tenebrosus). VAmérique méridionale.
L . 8 f , E .. P.. R. 12 .
Le Monase a f a c e b lanche . 3. M. Person-
nata. M. Nigricans ; fade albâ ; rostro rubro ;
pedibus fus cis.
’ Noirâtre ; face blartche ; bec rouge ; pieds
bruns.
) LO GIE. i339
Cet oiseau , que l’on trouve au Brésil et à
l’île de la Trinité, est dans la collection de
M. Bâillon. Il porte un plumage analogue à
celui du Monase à bec rouge j mais il en diffère
, en ce qu’il a un masque blanc qui entoure
le -bec ; le noir ardoisé qui règne partout
ailleurs est plus foncé sur les parties supérieures
que sur les inférieures ; le front, les lorums et
le menton sont blancs; les plumes de la dernière
partie sont susceptibles de se relever et de
former une espèce de barbe hérissée ; la queue
est un peu étagée. La femelle ressemble au
mâle. Galerie des Oiseaux} 1 t part.p. 2 3 .p/. 3^.
VAmérique méridionale.
L . 10. E .. P.. R . 10.
* * * G e n r e .
M A L K O H A , Phanicophaiis. Cuculus} Linn.
Latham.- .
Corpus oblongum y rufo y viridiy nigro alboque
varium.
Caput 'rotundatum.
Rostrum elongatum y basi crassum et setis di-
vergentibus instructum y subrotundum y lavey ar-
cuatum y versus apicem subito attenuatum.
Nares orbiculares y aperta3 latérales y basi
rostri sita.
l in g u a . . . . . .
Orbita papillosa. s
Collum médiocre.
Ala pennâ spuriâ brevi y remigibus 3*., 4*.
omnium longissimis.
Femora extra abdomen posita; tibia omninb
plumosa.
Pedes tetradactyli ; digiti quatuor ; anticiduo
basi connexi ; postici duo ad imum sejuncti ;
hallux quemadmodiim antici imo tarsi positus y
sèdilem cingens , humi incumbens.
Cauda rectricibus 10.
Phanicophaï in India orientait habitant ; fruc-
tibus vicùtant ; nidus ovaque ignoti sunt.
Corps oblong, varié de roux, de v e rt, de
noir ec de blanc.
Tête arrondie.
Bec alongé, épais et garni de soies divergentes
à sa base, presque rond, lisse, arqué,
aminci brusquement vers le bouc.
Narines orbiculaires, ouvertes, latérales ec
situées à la base du bec.
Langue.........
Orbites mamelonnées.
Cou médiocre.
G g g g g g g g »