
o’é totfte espèce, ft êï\ fait sa proie ; ît e t a æ
aussi les lièvres, les lapins, les petits renards ,
les petits faons, et se nourrit a5i$i d.9 poisïorr;
non-seulement il poursuit sa proie au vol en
s'élançant du sommet d’un arbre ou d’un torcher
élevé , mais énéôrê à îâ c'OütSê; W ïi
marche bien et fait dèà pas' de- quinze' pQtiCes
d’étendue. Il mange, aussi la chair et les entrailles
des cadavres. Sa férocité est telle qu on
ne peut l’apprivoiser, et quoique d’une extrême
voracité , il peut supporter la faim pendant quatorze
jours.
Cet oiseau a de vilains-yeux } fé corps grand
et fort ; les ailes larges; la c^uede longue et
droite ; le plumage d’un roù.x.-noiratfé èf près
de'six pieds de vol ; il redresse les plumés de
sa têté, qui lui font alors comme deux cornes ,
qu’on n’aperçoit plus quand il vole. Bris son ,
Or-nith. tont. r. PMg’ 4^b. n. 6 ( VautôMf' n aigrettes).
Èujjon, Hïst. nat.aes OiseaUx , t'ôfri. 1.
p. i i9 *
f £ Ê.. K EL
* * L e V a u t o u r a r m é . i . V. Armatm. V. S a inte
albo y singulis a lis calcarâûJ,
Tête blanche j chaque ailé àftîi^ê d’uil Ope-
peron.-
C ’est d’aptès Bro-^n, vOyàgét}f anglais, que
l’ôil a décrit Cer oiseau, renommé par sa- fôrce
étôrniàrtïS et Sa longévité cîàüS lé pays dé I>ar-
F'our éfi Egypte, où fou en voit par milliers;
On le trouve aussi en Nubie, où l’espèce est
tfè's-nQtnbréuse. Ce vdyàgeUf rappelle Vàneour
çl tète blanche y et c’est à quoi sè borné fotf! ce
qu’il nous dit de son plumage; mais ce Vau-
tout porte un caractère étranger à -tous lès autres
; son aije est armée d’une excroissance cornée
ressemblant à fédèron d’tm vieiiX Oôq ;
têt éperon très-pointu et rrès*fbrt 4e rend redoutable
i qui ose l’attaquer. Un fluide qui a
l’odeur du musc suinte de quelques parties: de
son corps , et vraisemblablement des narines.
Si cet oiseau n’avoir pas les ailes armées ,
on pourroit croire que c’e-Stle Vautour percnop-
tère y dans sôn plumage parfait, vu que celui-
ci est nombreux en E g yp te ,'e t que- celui de
cet article qui ne l’y esc pas moins, a échappé
jûsqO’à ce jour à tous les naturalistes qui .ont
.observé tes oiseaux de cette partie de l’Afri-r
que» Brown , Voyage en Nubie (Vautour à tête
blanche )» Son niai.y édition de Buffon 0 tom.^ 8/
p, i i Q, La Nubie.
r L , . E . , P . . R . f
* L e Y autour mr B e n g a l e , F. Bengakn.
sis. V . Fuse us j capite colloque anterius denudatis,
dilaté castaneis ; rostro plunibeo y apice nigro •
pedibus atro-fuscis.
Brun ; tête et devant du cou nus, et d’une
Côulèur marron clarté'; bec plombé, noir à $a
pointe ; pieds d’un brun-noir. (P L 197. fig. 1.)
Latham a présenté cet oiseau , dans son Sy-
- nopsis y comme une espèce particulière, mais
dans le premier supplément de cet ouvrage et
dans son Index y tortime k femelle du Vautour
de Norwège ( Vulturpercnopterus),' qui néanmoins
en diffère totalement -par son bec, sa tête
eT son cou \ /e st encore, selon cer auteur, le
Vautour changoun y ce qui paraît Vraisemblable,
sf c’est comme une variété d’âge. -
Ge Vautour a l’oeil d’un brun foncé ; k tête
et le cou d'émiés de plumes et seulement couverts
d’ un du ver brun ; l’occiput, la gorge, le
devant' dii coü , totalement mis, d’un brun clair,
avec quelques rides ; le bas du cou, entouré
d’une fraise composée de plumes courtes .; le
dessus du corps, d’un brun-noit, plus pâle Sur
les- ailes ; leurs pennes noires y des plumes du
dessous du corps, d’une teinte moins foncée,
avec leur tige blanche Oti fauve'yles' plumes des
.jambes, brunes, et les ongles noirs. Latham,
générai Synopsis , ,tOm. impart. î . p. 15). n. 16.
pi. 1. Idem , Index , n. 4 ( Vultur leucocepkàlus,
vàr.). Grheüti y Sysl. ndt. édit. n. l ( Vultur
Bengaiensis ). zc édit, du nouv. Diction, d Hïst.
n-aliir. tôhî. 55. p. ±47. L*Afrique.
L . $o. £ .. P.. B . 14. -
* * L e VAütôUR Ro r a -mOEa n g . 4. V. Aadax.
V. Corpore fuscô ; ûfbïtis pàïtiàïs ƒ pec&hui lana-
tis , nigro mdcuïàtis , rdstrô palîidèJictV'ô , àpice
■ nigro,. .
Corps brun ; orbîte'S pâfes ; pieds laineux,
1 tachetés de nôir ; bec jàunë et noir à sâ pointe.
Le nom sous lequel ôfi â décrit Cet oiseâu,
est celui qu’îî porte" à k Nouvelle-Hollande ;
il est probablement d’une frè's - grande fofee,
puisqu’il peut tuer les pflïs 'grands animaux, et
qu’il ose mêmé attaquer les hommes. Mais
est-ce' bien un vautour ? c’est Cè que nous avons
peine à croire’, et il fâüt lé v'Oir en nature pour
le bien détérmin,er ; cêpendânt lions croyons
que c’est un Aigle, et peut-être k même que
Y Aigle à queue étagée qui se trouve dans k meme
• contrée.,.
Il a les Cotés dë la fête dénués dce plumés jusqu’au
delà des yeu^ et d’uh'é couloûç pile ;-les
pennes
p e n n e s des.ailes et de h queue, d’un brun obs-
cni' et le cotps d’un brun presque noir. Latham,
Index, Suppl. i e Jd it. du nouv. Dict. d’ üist.
nat. tont: j 5 Of. 147-' L ’Australasie:
L . . E . . P . . R . .
L e V autour ch a n go u n . 5.. V. Changoun.
Palltdè niger.; capite „colloque suprà sordide
albis ; cerâ.nigrâ; pedibus pallidè griseis.
D ’un noir pâle ; rèce et dessus du coliY d’un, .
blanc sale;, cire nctirej; pieds, d’un gris pâle.
Nous, avons dit àd,’artlde.du Vautour du Ben-
Mfei quril.nous paroissoit appartenir à l’espèce
du Changoun ;<en effet l’un et l’autre,se trouvent
au Bengale. Sa taille est à peu près celle d’une
Poule d’ Inde ; la base de son bec est entourée
d’une peau noire ; ses ailes pliées. 11e s’étendent
pas au-delà du bout de. la queue ; des plumes
d’un blanc sale, mais luisant, garnissent entièrement
la tête et le-dessus du cou; plus bas ou
remarque un duvet cotonneux d’un blanc pur,
qui surmonte un collier de plumes-de la même
■ couleur ; celles du ...jabotàss,ez; proéminentes.,
sont soyeuses et d’un brun-noir :des poils sont
beaucoup plus rates sur le devant du cou qu’en
dessus; les flancs marqués, d’une large taclreÊlan-
che; le reste du corps est d’pn no.ir livide, qui
parole , à peine interrompu part le liséré roux-
bru^qui borde lesipennes. moyennes des ailes.
Levdillant , Hist. natiA. des Oiseaux d’ Afrique,
p t ii. 1 e édit, du nouv. Dict. d’Ilisi. nat. tom.
? !. n. 148 . Les Indes.)
L . . ; E . , P . . R . .
L e V autour, chin co ü;. Cet, oiseau, que M.
■ Levaiilânt a vu Vivant,dans une ménagerie de
Hollande., et qu’;l.a fait figurer, dans son Histoire
des Oiseaux d’Afrique , pl. i i j ' est regardé
comme une variété d’âge de l’espèce.du Vautour
noir, décrit ch-après..
* L e V autour de G ing i ..Ç V., Ginginianus.
V. -ALbusj remigibus nigris; rostro pedihusque
griseis: ■
Blanc ; rémiges noires; bec:er pieds.gris.
Si on n’avoit égard, dit Sonnerat, qui à fait con-
noîrre cet oiseau, qu’au caractère du bec, on ne
pourr'oit le placerdans le genre Vautour j car son
bec. ressemble absolument a Celui du Dindon ;
aussi'les-habicans de la cote du Coromandel,
n’ayant égard qu’à cette partie, lui donnent leiiom
de Dindon sauvage-} mais du reste il a tous les
caractères des Vautours, savoir, les narines découvertes,
la base du bec garnie d’une peau nue,
l’espace entre les narines et les yeux, couvert
d’un petit duvet qui ressemble à du poil. Sa
- ‘ taille est celle du Dindon; le front, la,gorge,
les joues sont nus et rougeâtres; les plumes du
v derrière de la tète et du cou , longues et blanches;
les petites plumes des -ajies, le dos, le
ventre et la queue, de la même couleur; les.
. grandes plumes des ailes-, noires , et l icis rouge.
Mauduyc (Encyclopédie méthodique) regarde
comme cerram, que c’est le même que le Vautour
de Norwège ( V \dtur perenopterus ) , et nous
le croyons fondé dans ce rapprochement,. Ce
Vautour a le vol rapide et léger, est d une insatiable
gloutonnerie et sans courage. Il .aime
. beaucoup les reptiles, se tient presque toujours
seul dans les. endroits (marécageux , et sur quelque
tertre d’où il guette sa proie. Sonnerat,
Voyage aux Indes et à la Chine., tom. i . p. 1 1 4 . -
I e édit, du nouv. Diction, d Hisu nacur. tom. 3 5.
p. 245). Les Grandes-Indes.
L .. EU P.. R»
* L e g r a n d V autour d e s I n d e s . 7; V. In-*
dicus. V. Fuscus ; yçorpore suprà fasefts pallidis f
capite colloque, denudatisrufis y retnigibus , rectri-
cibus , rostro pedihusque nigris.
Brun; corps à band.es pâ'es en dessusi; tête
et cou nus roux; .rémiges, recttices, bec et
pieds, noirs * ( PL>} ^ • L
On rencontre. c,e Vautour dans les Grandes-
Indes, où iûse tient;ordinairement sut les bo,rds
de la mer , pour prendreriës poissons- morts que
les vagües jettent sur. fa rivage. Il vit généralement
de chair corrompue. ej-idécerre même les
cadavres;; Son y oh est lourde,, quoiqu il aLt des
ailes fortes. Il a la vue. t^Sypei-çante, et le sens,
de [’odorat exquis. Çes g r a n Vautours se rassemblent
, avec une .promptitude remarquable, '
dans les lieux où les hommes se dévouent à la
mort et au carnage y il en est.de même lorsqu'un
animal est tombé mort, il s,e présente à l’instant
quelques individus, que l’on u avoit pas aperçus
auparavant dansle voisinage ; de sorte que, dans
l’In de, ces oiseaux passent pour être doués d’un
instinct prophétique , par lequel ils pressentent
les combats et sont avertis de la mort des animaux.
T' - ,
La grosseur de ce Vautour est. celle d’une Oie ;
sa tête est couverte d’un petit duvet séparé, qui
ressemble à du poil ; le cou, garni de distance en
distance de plumes très-fines, placées par petits
paquets; celles de la poitrine sont courtes, rudes
I i i i i i i