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Huppe Bifide ; tête et corps fuligineux ; Bec
jaune-verdâtre ; pieds cendrés.
Atingacu est vie nom sous lequel Marcgrave a
décrit cet oiseau du Brésil, et les ornithologistes
lui ont donné celui d e Cornu3 d’après les longues
plumes de sa tête, qu’il peut relever à volonté,
et dont il se fait une double huppe. .La
tête, le dessus du corps, les couvertures supérieures
des ailes ,et de la queue sont d’une couleur
de suie ; les pennes aîaires et caudales portent
la même teinte, qui cependant est plus
foncée sur les rectrices, qui sont en, outre terminées
de blanc ; la gorge et toutes les parties
postérieures sont cendrées ; l’iris est d’un rouge
de sang, et la prunelle est noire. Brisson, Or~
r nith. tom. 4. p. 145, n. 20 (Coucou cornu du
Brésil). Buffon, Hist. nat. des Oiseaux, tom. 6.
p. 4.09 ( Atingaçu du Brésil). Gmelin3 Syst. nat.
édit. 1 3. n. 22'. Latham, Index, n. 31 ( Cuculus
cornutus). VAmérique méridionale.
L . 12 , E .. P.. R , 10.
* L e COULICOU COUA.-9. C. Cristatus. C. Ca-
pite cristato ; corpore cinereo-virescente nitente;
rostro pedibusque aigris.
Têté hu ppée; corps d’un gris-verdâtre brillant
; bec pt pieds noirs.
Les habitans de Madagascar connoissent cet
oiseau sous le nom qu’on lui. a conservé; mais
1 on ignore si c’est d’après son cri ou quel-
qu’autre propriété. Commerson, qui l’a vu vivant,
dit qu’il porte sa queue épanouie; que sa
langue finit en pointe cartilagineuse.; que les
joues sont nues, ridées et bleues, et que. sa chair
est bonne à manger. Il fait son nid dans un trou
d’arbre, et sa ponte est de quatre oeufs d’un gris
de lin. On le trouve aussi au Çao de Bonne-
Espérance..
Sa huppe est d’un cendré-verdâtre, et se renverse
en arrière; le reste.de la tête, le dessus du
cou et du corps, sont de. la même couleur; là
gorge et le devant du cou, cendrés; les parties
postérieures , blanchâtres ; les jambes rayées
presqu’impercepribiement de cendré; les pennes
des ailes et delà queue, d’un vert clair, â reflets
violets et-bleus', et celles de cette dernièfé,
terminées dé blanc; l’iris est orangé. Brisson,
Ornithol, tom. 4. p. 14^-* n. 12. (^Coucou huppé ïj
de Madagascar). Buffô.n , Hist. nat. des Oiseaux,
tom. 6. p. ( Coua).pl. èril. h. 5 89. Gmel. ,
Syst. natiir. n. 17 . Latham fInçlepi § »_>. i<6- (' Çu-çur
lus cristatus,). U Afrique méridionale.
L . 14. E.. P.. Ri r q.
O L O G JE.
* L Ê C o u LICOU. DES PALÉTUVIERS. I o. C.
Seniculus. C, Cinereus , subtus flavus; pedibus’ ni
grescentibus.
Cendré; dessous jaune; pieds noirâtres.
Le nom donné à cet oiseau vient de ce qu’il
se tient de préférence dans les palétuviers, où il
trouve à se nourrir de chenilles qui ont jusqu’à
quatre pouces et demi de longueur, et sept à huit
lignes de largeur. On le trouve à 'Cayenne, dans
les grandes îles Antilles,: et. au sud des États-
Unis, où il ne reste que pendant l’été. Ce n’est
point-, comme l’a pensé Buffon, une variété de
son Vieillard proprement dit, décrit dans cette
Ornithologie , sou s le nom de Tacco , mais bien
une espèce trè s-d istin c te .
Tout le dessus du corps et des ailes est d’un
gris-cendré léger ; une bande longitudinale, d’ un
gris plus foncé, part du coin de. l’oeil ec marque
les tempes ; le dessous du corps et des ailes est
jaune ; jes pennes intermédiaires de la queue sont
grises;, les autres , bleuâtres et terminées de
blanc. Les couleurs de la femelle sont plus, claires
que celles du mâle, et elle a la gorge et le haut
de la poitrine., blancs. Buffon, Hist. nat. des Ois.
tom. 6. p. 401 (petit Vieillard), pl. enl. n. 81;
(Coucou dés palétuviers de Cayenne). Gmdin,
Syst. nat. édit. 13 . n. ( Cuculus mïnor i.
Latham , Index , n. 3-0 ■ '( Cuculus seniculus ).
* Ly Amérique,
L . 12 . E.. P.. R , 10.
* L e PETIT COULICOU. I I . C. Minutus. C. Cas-
taneo-purpurascens ; ventre' cînereo-fusco ; rectri-
cibus apice albis ; rostro pedibusque griseo-fuscis.
D ’un marron-pourpré ; ventre d’un gris-brun;
rectrices terminées de blanc ; bec et pieds d’un
* gris-brun. ' ,
Montbell'iard présente cet oiseau comme une
variété de son Coucou piaye; mais Brisson en
fait une e-pèce distincte : en effet, quoique
1 un et 1 autre porteur à peu-près les mêmes couleurs,
le dernier diffère trop du premier par
toutes les: proportions et dimensions , près de
moitié plus grandes, et en ce qu’ il est beaucoup
plus commun. -On le trouve â Cayenne.
'Iontes les parties supérieures sont d’un marron
pourpré; cette couleur est plus claire sur la
gorge, le devant du cou et la poitrine ; le ventre
est du«- cendré-blanc ; les■ couvertures inférieures
de la queue sont cfiin marron foncé et
rembruni ; les pennes terminées de blanc; celles
des-ailes le sont de brun-; la femelle- porte une
livrée plus pâle que celle du mâle.- Brisson,
ORNITHOLOGIE.
Ornith. tom. 4. p. 124, /?. 9 ( petit Coucou de
Cayenne). Buffon , Hist. nat. des Ois. (variété du
Coucou piaye). La Guyane. .
L . \o.~. E.. P.. R . 10.
L e CouLfCOU -PIA-y E. i 2* C. Macrocercûs. C.
Corpore supra castaneô-purp'urascente | subtus ci-
nereo ; rectricibus omnibus apice albis ; rostro
pedibusque gris éo-fus cîs.
Dessus- du corps- d’une couleur marron-pourprée.;
dessous cendré; toutes les rectrices blanches
à leur pointe; bec et pieds d’un gçis-
brun.
On a conservé à ce Coulicou le nom qu’il
porte à Cayenne, et que la superstition lui a
donné, puisqu’ il signifie diable dans la langue
du pays, ce qui paroîc indiquer,un oiseau de
mauvais : augure, et c’est par cette raison,, dit-
on, que les naturels et même les nègres répugnent
,à manger sa chair. Chez un autre peuple
de la Guyane, lès Ga 1 i bis, ,i l;S ’ap pel-l e Taparara.
Cet oiseau est si peu farouche;, qu’il ne-parc que
lorsqu’on est très-près de le toucher. Il y a dans
son vol du rapport avec celui du Martin-pêcheur,
et il se tient ordinairement., comme celtii-ci, sur
les branches basses qui: ombragent les rivières.
Lorsqu’il est perché, il hoche la,queue çt change'
très-souvent de place.-Oa ne çonnoît pas son cri.
Il a la tête, le. dessus du corps, les couvertures
supérieures des aile-s, leurs pennes et.celles
de. la queue., d’un marron-pourpré; cette teinte
est plus claire sur la gorge et sur le devant du
cou ; le'dessous du corps, cendré ; les pennes
des ailes ont leur extrémité brune, et celles de
la queue, noire et. blanche.
On remarque plusieurs variétés dans cetre
espèce. ; l’une, dont la taille est'la même que chez
le précédent, a le bec rouge, la têce cendrée; la
gorge et la poitrine, rousses, et les parties postérieures,
d’un cendré noirâtre. On la dit fort
rare à la Guyaoe.'Une autre; ne diffère de celle-
ci qu’en ce que la tête esc d’un cendré-bleuâtre ;
la gorge et le devant du cou d’un roux ardent..
Une troisième a la tête rousse; la gorgègrise; le
ventre ec les jambes d’un gris-bleuâtre. Une quatrième
a le lorum 3 le capistrum , la gorge et le
milieu-.du cou, d’un roux ardent; le reste de la
tête, le dessus-, les côtés.du cou et la poitrine,
d’un d’un joli gris-bleu'; le ventre d’un marron
très-foneé; les jambes rouss.es ; le dessus du
corps, et, des ailes, d’un cendré-bleuâtre un peu
sombre; le bec rougeâtre. Cet individu a été
rapporté du Brésil,
1 3 4 7
Enfin ^ le Coucou tingatpi du Paraguay , qu’a
décrit M. de Azara, est encore rapporté par ce
naturaliste au Coucou piaye $ outre qu’il est plus
grand, il offre encore d’autres dissemblances
dans ses couleurs. Il a routes les parties supérieures
et le cou d’une couleur de tabac d’E spagne,
plus,vive sur les ailes, plus sombre, sur
la queue et foible sur le devant du cou; la poitrine,
les côtés du corps et les couvertures inférieures
de la queue, d’une couleur de plomb
claire, mais plus foncée sur les plumes des
jambes; celles du ventre, rousses; les pennes
alàires et caudales, de cette teinte, et terminées
de brun; les tarses noirâtres; le bec, d’un vert-
bleuâtre; l’iris et les paupières, d’un rouge de
corail ; dix-neuf pouces et 'demi de longueur
totale. On l’appelle au Paraguay ,,Guira payé
(oiseau-sorcier ). Il së montre ; dit M. de Azara,
à la lisière des bois; mais jamais on ne le rencontre
dans les lieux découverts, ni sur.la terre,
ni sur la moitié inférieure des arbres. Il vole de
la même -manière que les Atiis, se tient seul
ou par paires. Sa ponte est, dit-on, de deux
oeufs, Brisson y Ornithol. tom. 4. pag. 12 2 .
n, 8 ( Coucou de Cayenne). Buffon 3 Hist.nat. des
Ois. tom. . G, p. 4 14 ( Coucou piaye ). pl. enl.
n. 2 t i . Gmeliny Syst. nat. édit. 1 3 . Latham3
Index , \n. 45 ( Cuculus cayanus). VAmérique
méridionale.
L ié . E.. P.. R . 10 . '
L e C o u l i c o u a p a u p i è r e s - r o u g e s . 13 . C.
Erythropthalmus. C. Supra cinereussubtàs rectri-
cibusque apice - albis ; palpebris rugosis et rubris ÿ
rostro nigro ; pedibus fuscis.
Cendré en dessus, blanc en dessous et â l’extrémité
des rectrices ; paupières ridées et rouges ;
bec noir; pieds bruns.
Cet oiseau habite les Etats-Unis , dans les
mêmes cantons que le Coulicou à ailes rousses3
avec ,lequel il à été confondu ; mais c’est une -
espèce distincte qui en diffère par ses paupières
nues, rouges ec ridées; par ses ailes, sur lesquelles
il n’y a aucune trace de roux ; par sa taille un peu
plus petite, et enfin par ses habitudes. O11 ne le
voit dans l’Amérique septentrionale que pendant
l’été ; il fait son nid sur les 'cèdres , et il emploie
les mêmes1 matériaux .que l’autre Coulicou. Sa'
ponte se compose de quatre ou cinq oeufs d’un
.bléu-verdâtre, et plus petits que ceux du Coulicou
à ailes rousses.
Toutes les parties supérieures sont d’un cendré
à reflets lustrés , ec dr’une nuance plus pâle sur le
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