
î4 o o ORNITHOLOGIE.
l i l
leur premier âge, si on veut en élever ; ce qu’on
ne fait guère que pour jouir de leur beauté. On
trouve cette espèce à la Guyane et au Mexique ",
elle n’approche point des habitations, et ne se
plaît que dans les bois entourés d’eau ou sur les
arbres des savannes noyées.
Elle a lé dessus de la tête noir ; une tache
verte au-dessous des yeux} les côtés de la tête ,
la gorge et le devant du cou, d’un beau jaune}
le dessus du cou, le bas-ventre et les jambes,
orangés} le do s ,'le croupion, les couvertures
supérieures des ailes et les pennes de la queue ,
d’un beau vert} la poitrine et le ventre,jaunâtres
( blanchâtres chez les jeunes )} les grandes
pennes des ailes, bleues en dessus et à l’extérieur,
noires en dessous et à l’intérieur } les secondaires,
vertes et bordées de jaunâtre en dehors}
l’iris, couleur de noisette foncée. Brissony Or-
nithol. tom. 4. pag. 2.97. n. 42 [Perruche du
Mexique à poitrine blanche ). Bujfbny Hist. nat.
des Oiseaux y tom. 6. pag. 250. pl. enl. n. 527.
VAmérique méridionale.
L.. E .. P.. R . 12*.
* L a PERRICHE NENDAY. i 39. P . Nenday. P .
Corpore Jlavescente-viridi ; capite nigro ; caudâ
subtus nigricante y supra partimJlavescente-viridiy
partim c&ruleâ; jugulo dilute c&ruleo ; tibia pennis
coccineis ; rostro nigro ; pedibus nigricantibus.
Corps vert-jaunâtre } tête noire ; queue noirâtre
en dessous , en partie vert-jaunâtre, en
partie bleue en-dessus j devant du cou, d’un bleu
clair } plumes des jambes écarlatesj bec noir}
pieds noirâtres.,
Nenday est le nom sous lequel cette Perriche
est connue au Paraguay , où elle est très^com-
mune | elle niche dans des trous d’arbre et cause
d’assez grands ravages dans les champs dê grains
et de maïs. Cés oiseaux s’y rassemblent en
troupes très-nombreuses, et tandis qu’ils sont à
terre occupés à manger et à boire, l’un d’eux
reste en sentinelle pour veiller à leur sûreté et
les avertir du danger }.on les rencontre ordinairement
dans les plantations et à- la lisière
des bois. Leurs cris aigus, pérçans et continuels,
les rendent fort incommodes. I l n’y a point de
différence entre le mâle, la femelle et le jeune.
Iis ont la tête d’un noir qui se change en
rouge-noirâtre sur la.suture coronale} tout le
corps, les moyennes et petites couvertures des
ailes, d’un vert-jaunâcre} le devant du cou ,
d’un bleu foible; les plumes du. bas de la jambe ,
écarlates } .les pennes Hes ailes , noirâtres à leur
extrémité, et d’un vert changeant en bleu vers
le bout et sur une partie de leurs couvertures
supérieures;1 la queue, noirâtre en dessous, et
mi-partie de vert-jaunâtre et de bleu en dessus. M. de Azara fait mention de deux Perriches,
qui étoient dans une bande de Nandeys et qui
s’en rapprochent, en ce qu’elles ont les jambes
écarlates, les mêmes formes, lés mêmes dimensions
et le même cri} mais elles en diffèrent,
en ce que leur tête est rouge } le reste
du plumage, jaune} le bec, les orbites, des
tarses et les doigts, d’un olivâtre clair} enfin,
les yeux rouges comme ceux des albinos. Ce
savant ne doute pas ; que ces individus ne constituent
une espèce distincte de la précédente}
Sonnini, au contraire, pense que ce sont des
variétés accidentelles. De A^aray Apuntamientos
para la Hist. nat. de los Paxaros del Paraguay
y Rio de la Plaça , tom. 2. pag. 4 22. n. 270.
2e édit, du nouv. Diction, d3Hist.natur. tom. 2}.
p. 366. V Amérique méridionale.
L . 13 f E .. P. R . 12 .
* L a P e r r i c h e p a t a g o n e . 1 4 0 . P . Pata-
gdfius. P . Dorso, uropygio, pectore ventreque
/lavis j paulb virescentibus ÿ maculâ rubrâ in medio
ventris ; remigibus saturate c&ruieis ; caudâ sa-
turatè viridiy apice c&ruleâ ; capite fusco-viridi ;
jugulo pectoreque anteriore fuscis y rostro nigricante
; pedibus olivaceis.
D o s , croupion, poittine et ventre, d’un
jaune un peu verdâtre} tache rouge sur le milieu
du ventre} rémiges d’un bleu foncé} queue d’un
vert sombre, bleue à sa pointe} tête d’un vert-
brun} devant du cou çt haut de la poitrine,
bruns; bec noirâtre} pieds olivâtres.
Selon M. de Azara, on rencontre cette espèce
depuis les trente-deux degrés de latitude australe,
jusqu’à la côte des Patagons. Elle vit en
familles, sê nourrit de graines de chardon , de
maïs, etc., niche et passe la nuit dans des trous
quelle prarique à la partie antérieure des fours
à brique abandonnés..
Le dos, le croupion, l’estomac^lé venrreet
les jambes sont d’un jaune un peu verdâtre;
une grande tache rouge est au milieu du ventre}
les pennes des ailes et les couvertures supérieures
de la partie externe sont d’un bleu foncé ; les
autres et les petites couvertures inférieures , d’un
jaune-verdâtre } les grandes , d’un noirâtre brillant,
de même que le dessous des rémiges et des
rectrices; _ces dernières sont en dessus d’un vert
foncé et bleues vers la pointe} la tête est d’un
vert-brun,
ORNITHO 1 4.0 ï
vert-brun ; le dessus du cou et les scapulaires
sont d’un brun-verdâtre; le devant du cou et le
haut de la poitrine, bruns} le front est d’un
violet obscur } le tour de l’oeil ,* nu et blanchâtre;
la queue, étagée comme celle des Aras.
De A^aray Apuntamientos para la Hist. nat.
de los Paxaros del Paraguay y etc. tom. 2. p. 420.
n. 277. 2e édit, du nouv. Diction, d?Hist. natur.
tom. 2 5, p. 367. VAmérique méridionale.
L . 17 ~. E .. P.. R. 12 .
L a P e r r ic h e pa vo u an e . 14 1 . 2V Guia-
nensis. P . Viridis ; genis rubro maculatïs ,* tec-
tricibus alarum minoribus coccineis ; majoribus
Jlavis ; remigibus infra luteisy margine versus
apicem nigricantey rostro albicante ; pedibus gri-
seis.
V e r re ; joues tachetées de rouge ; petites tectrices
des a iles, rouges ; grandes, jaunes; rémiges
jaunes en dessous, bordées de noirâtre
vers leur pointe ; bec blanchâcre} pieds gris.
On rencontre cette espècé dans l ’Amérique,
depuis le 20e. degré de latitude nord jusqu’au
25 e. deg ré sud. Pavouane est le nom qu’elle porte
à Cayenne, où ces Perruches sont très-nombreuses,
ainsi qü’â Saint-Domingue. E lles se
tiennent en grandes bandes et font sans cesse
retentir les airs de leurs cris aigus- et perçans.
Leur naturel est si farouche, qu’elles supportent
difficilement la captivité et deviennent rarement
familières. On prétend néanmoins qu’elles
apprennent facilement à parler} mais toutes
n’ont pas cette faculté au même degré. M . Le-
vaillant fait mention d’un Individu .qui récitoit
entièrement le Pater noster en hollandais; de
plus, il étoit d’une docilité bien extraordinaire
dans cette espèce, car il se couchoit
sur le dos et jmgnoit les partes, pendant qu’il
récitoit l’oraisôn dominicale.
Cette Perriche a un appétit de préférence
pour le fruit de l ’arbre immortel ( erithrina
corallodendon ) ; elle fait encore de grands dégâts
dans les plantations de c a fé , en mangeant
la pulpé de ce fru it ; mais, ainsi que fous ses
congénères, elle ne rouche jamais aux,fèves du
ca fé, qu’elle'laisse tomber à terre.
Un vert-pré foncé , plus, clair-sur les parties
inférieures que sur les supérieures, colore généralement
tout son plumage ; il est varié de rouge
sur les cotés de la tête des, vieux ; des..individus
portent une .espèce de bracelet d.e.cette couleur
sur lé bas desrjambes ; d’autres ont des plumes
rouges sur les épaules, sur le ventre et sur les
LO GIE.
côtés du croupion; chez d’autres, enfin, cette
couleur n’est apparente que sur une partie des
couvertures subalaires, dont l’autre est verte;
les plumés du capistrum sont brunes ; les pennes
des ailes, d’un jaune obscur en dessous; celles
de la queue, pareilles du côté intérieur; bleues
en dessus vers le bout et terminées en pointe,
arrondie; la peau nue du tour de l’oeil est couleur
de chair ou d’un rose pâle ; l’rris, d’un gris
rembruni. C ’est le Maracana verde de M. de
Azara , qui a vu cette Perriche au Paraguay,
où elle habite indifféremment lés bois et les
plantations. Brïssony Ornithol. tom. 4. p. 3 3 1
n. 5 9 (.Perruche de la Guyane). Bujfon , Hist. nat.
des Ois. tom. 6. p. 25 5. pl. enl. n. \ 6 j et 407.
V Amérique. L. 12. E.. P.. R. 12.
*La Perriche sincialo. 142. P. Rufirostris.
P . Viridi s ; rectricib us apice c&rules centibus / or-
bitis j rostro pedibusque incarnatis.
Verte; rectrices bleuâtres à.leur pointe; orbites
, bec ef pieds, incarnats. ( Pl. 223 .fig. 1. )
Le nom conservé à cette Perriche est celui
qu’elle porte à Saint-Domingue, où elle n’esc
. pas commune.; mais elleparoîc assez nombreuse
aiv Brésil. On dit qu’elle est fort causeuse;
... qu’elle apprend facilement a parler , à siffler et
a contrefaire la voix et'le cri de tous les animaux
qu’elle-entend cependant , il ne faut pas
se presser de-généraliser à tous les individus ces
qualités, car nous en avons vu plusieurs qui
n’ont; rien appris, mais qui sont devenus fort
doux et très-attachés'^" la personne qui les
soigne.
Tout le plumage est d’un vert jaunâtre; les
couvertures inférieures.des ailes et de la queue
. sont presque jaunes; lés yeux sont entourés
d’une peau’ couleur de chair; l’iris est d’un bel
orangé. Edwards y Ois. tom. 4. pl. 175 ( Long-
, tailled green Parrakeet). Bris son } Ornith. tom. 4.
p. 3 1 9 . n. -.5 4. Buffon, Hist. nat. des Oiseaux y
. tom.. 6.-p. 2 6 5. L3Amérique.
L. 12. E.. P.. R. 12.
* L a P erriche souris. 14 3 . P. Murinus. P .
Olivaceus ; fdcië3 gala et pectore murïnis ; remigibus
viridibus • rostro iricarnato ; pedibus griseis.
Couleur d’olive ; face , gorge et poitrine,
d’un gris dé souris ; rémiges vertes; bec couleur
de chair ; pieds gris.
Cet oiseau présente de si grands rapports
dans ses couleurs et dans leur distribution, avec
pppppppp