
Coîlum médiocre.
AU longs, ; remige i \ omnibus longiore.
Femora extra abdomen posita; tibia omninb.
plumosa.
Tarsi brèves y aut crassi a ut'graciles* /,
Pedes tetradactyli; digiti très anteriores3 postions
unus ; exteriorés basi - membranâ-connexï ;
hallux quemadmodumanteriores imo tarsi posi-\
tus j sèdilem cingens , humi incumbens. •-
Ungues subsquales.
Cauda rectricibus 12 .
Falcones habitant in Europâ, A sia y Africa ,
Ameriçâ ; quadrupedïbus , serpentibus y interdàm
piscibus victitant ; in arboribus. rupisque nidifi-
cant ; ova 3,-5 pariant. Pulli recens riaiiyidentes
cibum ipst capientes y in nido viçtati 3 :ex illo.ce-
dentes tanthni ad volandum apti.
Corps oblong, varié de diverses “couleurs.
Tête arrondie, quelquefois huppée.
Bec incline dès sa base et garni d’une cîrè,
épais , un peu comprimé latéralement, arrondi
en'dessus ; mandîbule<5bpérieure à bords dilatés,
dentée vers le bout, crochue, acuminée;
l'inférieure plus courte, convexe en dessous •
étroite, obtuse et échancrée vers son extrémité.
Narines orbiculaires, tuberculées dans le mi:
lieu.
Langue charnue, canaliculée, échancrée â sa
pointe.^
Cou médiocre*
Ailes longues; la deuxième rémige la plus
longue de toutes.
Cuisses posées hors; de l’abdomen ; jambes
totalement emplumées.
Tarses courts, épais ou grêles.
Pieds tetradactyles; trois doigts devant, un
derrière, les;extérieurs réunis à leur base par
une membrane ; pouce posé au bas du tarse ,
sur le même plan que les antérieurs, cerclant
le juchoir et portant à terre sur toute sa longueur.
Ongles presqu’égaux.
Queue à 12 rectrices.’
9 Lès Faucons habitent l’Europe , l’Asie, l’A- '
frique et l’Amérique ; vivent de quadrupèdes,
de serpèns, quelquefois de poissons ;* nichent
sur les arbres ou dans les rochers,; leur ponte
est de trois ou cinq oeufs. Les petits vôient dès-
leur naissance, prennent eux-mêmes leurs ali- *■
mens ,'?oiitnourris dans le nidÿ, qu’ils ne quît- I
tent qu’en état- de voler. -
L e F a u co n p ro pr em en t d it . i . F. P'eregn.
? nus. F. CoYpore nigricante 3 transversïm striato
süprà c&rulescenie, subtus albido 3 rectricibus fas-
ciatis y apice albïdis ; pedibus luteis aut viresccn-
tibus ; rostro csruleo.
Corps noirâtre , rayé transversalement de
bleuâtre en dessus, de noirâtre en dessous ; rectrices
rayées en travers et blanchâtres à leur
pointe; pieds jaunes ou verdâtres ; bec bleu.
33 {p L f 97> fig- 4 >.« j fig- S y sous le nom de
ri Faucon sors. )
Parmi les oiseaux de proie, ce Faucon est
l’un des plus vigoureux; c’est aussi l’un de ceux
dont le courage est le plus franc et le plus
• grand, relativement à ses forces , et pour ainsi
dire le plus noble ; il fond perpendiculairement
' sur sa proie e t-l’enlève si- ellé n’est pas tfbp
, lourde, en se relevant de même â plomb. Si
c’est ainsi que se comporte lè Faucon dressé,
il n’agit pas de même dans son état sauvage;
du moins il attaque sa proie d’une manière
tout opposée dans les plaines de la Champagne,
où l’a observé M. le comte de Riocour,
à qui nous devons l’exposition que nous allons
en faire. Les Faucons arrivent dans cette contrée
vers la fin d août, et quoiqu’ils n’y soient
pas en grand nombre , ils occupent un rèrrain
considérable. Ils chassent seuls ou quelquefois
deux ensemble ; .ils se tiennent, alors sur ütie
motte de terre, ou sur une branche basse d’où
ils: partent avec la rapidité de l’éclair, dès qu’ils
. ‘ aperçoivent une compagnie de Perdrix à quelque
distance que ce soit ; ils la suivent ou la
croisent, l'atteignent, et en la traversant, tâchent
d’en saisir une avec leurs serres ; s’ils né-réussissent
pas de cette manière , ils lui donnent, en
passant,. un coup si violent avec la poitrine,
qu’ils l’étourdissent, s’ils ne la tuent. Ils reviennent
alors sur elle, .et son agilité est telle qu’ils
l’en lèvent souvent avant qu’elle soit à terre;
alors ils la dévorent sur la place même , ou ils
la portent derrière un buisson.
Ce Faucon ne suit pas à pied les Perdrix,
comme font lé Soubuse et [’Autour y et ne ’se
jette pas non plus à plomb sur. elles ; c’est en-
passant et repassant au-dessus qu’il chercheitles
faire lever. I l vole bas, lorsqu’il chasse, et rasant
la* terre un peu au-dessus de sa proie, il fait
alors un bruit semblable au sifflement d’une
balle. ; Son . c r i q u ’il ne fait guère entendr-e
qu en janvier ou. février, ressemble à celui du
Hobereau; mais-.sa voix, esc plus forte et plus éclatante.
Il fait sa pâture de. cous les oiseaux,
Alouettes y Grives y Pigeons et Canards ; ceux-ci
plongent aussitôt qu’ils l’aperçpivent, et les
Perdrix se jettent â terre et se cachent dans les
buissons, d’où il est difficile-de les faire sortir.
Il quitte les plaines de la Champagne vers la
fin de février , et n’y revient qu’après' la récolte
des graines céréales.
On rencontre cette espèce , non- seulement
en France , mais encore en Allemagne, :en
Suède., en. Islande, Hans les îles de la Méditerranée,
etc., et presque toujours sur les rochers
les plus hauts et les montagnes les plus.
escarpées. Elle-choisit les parties qui sont exposées
au soleil pour y placer son aire, dans
laquelle elle dépose ordinairement quatre oeufs,
d’un jaune-rougeâtre et tachetés <ie biiHin.- L ’in-
«ubation ne dure pas long-temps, et dès que les
petits sont en état dé suffire à eux-mêmes, les
père et mère Ips chassent et les forcent à s’éloigner
du canton qu’ils habitent. De même
que les grands oiseaux de proie , ceux-ci passent
pour vivre très-long-temps. L ’on a parlé
d’un Faucon privé qui, à l’âge de cent quatre-
vingt-deux ans, avoir.conserve beaucoup de vivacité
et de vigueur.
Il est peu d’oiseàux dont les couleurs .changent
aussi fréquemment ; on lui voit prendre
de nouvelles, teintes et même distribuées autrement
à.chaque mue qu’il éprouve,- et ce n’est
guère qu’au bout de trois ou quatre années que
ce Faucon prend une livrée moins variable,
mais qui n’est pas enCorè constante, car elle
'•change dans sa vieillesse. Il a , â l’âge de trois
ou quatre ans, le; dessus de la tête et du cou
d’un bleu-noirâtre le manteau d’un cendré-
bleuâtre, avec des bandes d’une nuance plus
flaire; une espèce de moustache noirâtre, qui
. part de la base de la mandibule inférieure, et
descend sur les côtés de la gorge; une bande
blanche au bas des joues-; toutes les parties inférieures
| de. cette couleur, marquées, en long
" de quelques traits d’un brun foncé sur le-devant
du coü et la poitrine , et en travers sur les parties
poStérielirés ; les-pennes des ailes et de la
queue, d’un brun-noirâtre, avec des raies d une
teinte plus sombre-sur-'la queue ; les paupières
et l’iris sont jàunes.- La pi. enl. de Buffon représente
un vieux mâle-, sous le nom de Lanier.
Dans un âgé moins avancé ,■ tel qu il est représenté
sur.lapl.enl. de Buffon, n. 4 21 , il a
toutes les parties supérieures d’un gris-brun, avec
des bandelette^ transversales d’une nuance plus
claire ; blanchâtre et rayé en travers de brun
clair, sur les inférieures ; â mesure qu’il avance
en âge, la couleur blanche s’épure et les laies
deviennent beaucoup moins nombreuses.
Le jeune, représenté sur la pl. enl. n. 47° >-
est d’un blanc-roussâtre et tacheté de brun foncé
sur le front, les joues et la nuque ; d’un gris-
noirâtre, bordé de brun clair, sur les parties,
supérieures ;. les pennes caudales sont rayées irrégulièrement
de roussâtre et terminées de blanchâtre
; la gorge er toutes les parties inférieures
ont des taches longitudinales brunes sur un fond'
blanc sale; l’iris est brun ; la cire jaunâtre, ec
les pieds sont jaunes. Le Faucon passager de
Buffon (. Falco communes ater ) y est une femelle
â Page de deux ans ; elle, est d’un tiers plus forte
que le mâle. Frisson y Ornithof. tom. 1. p. 3 2 1.
n. 4 ( Faucon. ). Idem y n. G. p. 341 ( Faucon pèlerin).
Buffon y Hist. nat. des Oiseaux y tom. 1.
p. 249. pl, enl. n. 476 (Faucon sois ), pl. n, 4 7 1
( Faucon hagard ou bossu), pl. enl. n. 465» (Fau-
• con passager ). Idem y p. 249 ( Faucon pèlerin ).
Gmelin y Syst. hatur. édit. 1 3 . n. 3 6 ( Falco commuais
y gibbosus y var. V y hornotinus y var. $ ,
Falco, atery var. £). n. 88 (Falco peregrinus ),•
VEurope _> l’Afrique y l’ Asie septentrionale.-
L . 18. E.. P.. R . 12 .
L e F aüCON CR ESSE RE LEE. 2‘. F . Tinnuncu'
lus. F . Dorso rufoy punctis nigr'is ÿ pectore strïis
fusas j cauda rotujidatà ; pedibus Jlavis ; rostro
ç&rulescente
Dos roux, â points noirs; pqierine rayée de
brun; queue arrondie; pieds jaunes; bec Meuâ-
tce. ■( P l . 'i o y fig-. 3.) ' ; ; . ■
Cette espèce est très-répandue, car on la- rencontre
dans rotire l’Europe,, en Afrique et dans
rAsie.seprentrionale. C ’est des oiseaux de proie,
celui qui s’approche le plus de nos habitatiohs ;
il s’y fait entendre par un cri précipité priy p ri3
' priy qu’il-ne cèss'e dé répéter en volant. Le bruit
■ne paroît pas l’effrayer , car il vient s’établir sur
les anciens'édifices ' dans les clochers au milieu
des; grandes villes, et y fait la chasse aux
petits,oiseaux dans les jardins. Aux champs,, il
choisit les anciens châteaux, les tours abandonnées,
et plus rarement Fépâîsseur des bois; cependant
il y fait, assez souvent son nid, qu’ il construit
avec des bûchettes et des racines.sur les arbres
les plus élevés ; quelquefois il s’empare d’un
' nid de Corneille. Sa ponce est de, quatre ou
cinqvoeufs rougeâtres et tachetés de brun-olive ,
quelquefois blancs et tachetés de rouge.
- Le mâle, sous son plumage parfait, est d’un