
décrit par M. Levai liant, dans 1* Histoire des Oiseaux
a Afrique 3 et figuré sur la pl. 2 1 de cet
ouvrage, est regardé par M. Savigny et M. Cuvier,
comme un individu de l’espèce précédente.
Brisson} Ornith. tom. 1 . p. 4 13 . n. 34. Bujfon >
Hist. natur. des Oiseaux 3 tom. 1. p. 10 $ .p l. enl.
n. 472. Gmelin, Syst. nat. n. 6 1 (Falco ater).
L ’Europe et l’Afrique.
L , 22. E ,. P.. R . 12.
B. Queue étagée.
* L e M ilan a qdeuè é t a g é e . 3. M. Spkemrus.
M. Permis capitis collique elongatis} angus-
tis 3 açuùs 3 dilutè fulyis et in medio longitudinale
er albo striatis ; corpore supra. 3 tectricibusque
alarum superioribus albo3 rufo fuscoque varïis ;
rostro rubescente ; pedibus Jla y ïs ; couda cuneatâ.
Plumes de la tête et du cou alongées, étroites,
n pointu.es , d’un fauve clair, brunes et rayées longitudinalement
de blanc dans le: milieu ; bec
rougeârre ; pieds Jaunes ; queue étagée.
Ce Milan 3 qui a été apporté de la Nouvelle-
Hollande et ,qui fait partie de 1^ collection du
Muséum d’histoire naturelle, diffère des précé-
dens en ce que sa queue est étagée ; du resjte,
son plumage présente de l’analogie avec celui du
Milan royal. Les plumes de la tête etde la nuque
sont alongées,étroites, pointues et d’un fauve
très-clair ’y la plupart ont du brun sur les bords ,
et des raies longitudinales et blanches sur. leur
milieu y celles des parties,inférieures sont larges,
arrondies et des mêmes couleurs 3J e dessus du
corps, les scapulaires, les couvertures supérieures
des ailes, variés de blanc, de roux, er de brun 5
les pennes alaires-, noires; celles de la queue,
d’un gris-roussâtre, plus clair à leur extrémité et
marbrées.en dessus d’une nuance plus foncée sur
léur côté intérieur. 2* édit, du nouv. Dict, d’Hist.
nat: tom. 2\a. p.. 5.64, Galerie des Ois. tom. i-,
p. 41 .pl. 15 . L’Australasie.
L . 153. E.* P.. R . 12 .
f * * G e n r e .,
É L A N O ÏD E , Elano'ides. Falco3JJinn. Lath.
Corpus oblongum» albo 3 nigfo x cinereo y atrium..
Càput rotundatum.
Rostrum breve 3 basi declive- et cerâ instructumy
culmine rotundato 3 lateratim Compressum j man-
diibulo superior marginibus rectlusculis y adunca 3.
Açuminata> inferior breyio r y recta À obtus a.-
Nares ovat&3 vibrissisparûm obtect&i
Lingua carnosa 3 emarginata.
Collum médiocre.
AU longs, ; rectrïcibus 1K , 2 K subsqualibus y
, reliquarum longissimis.
Femora extra abdomen posita; tibia omnim
plumosa.
Tarsi brevissimi, crasst.
Pedes tetradaetyti ; digiti crassi, très anterio’res
imo sejuncti-3 hallux quemadmodîim anteriores imo
tarsi positus 3 sedilem cingens , humi incumbens.
Couda plus aut minàs furcata3 rectricibus 12.
Elandides habitant in Africa et America ,• in-
sectis 3 lacertis 3 serpentibus victitant, qua volan-
dum potissimàm copiant ; nidus ovaque ignoti suint.
Corps oblong, varié de blanc, de noir, de
cendré.
Tête arrondie.
Bec court, incliné dès sa base et garni d’une
cire, arrondi en dessus, comprimé latéralement;
mandibule supérieure à bords presque droits,
crochue, acuminée; l’inférieure plus courte,
^ droite, obtuse.
Narines ovales , en partie Couvertes de poils.
Langue charnue, échancrée.
Cou médiocre.
Ailes longues; les i rc. et 2e. rémiges a peu
près égales et les plus longues de toutes.
Cuisses posées hors de l’abdomen ; Jambes
totalement emplumées.
Tarses très-courts, épais.
Pieds tétradactyles ; doigts gros, trois devant,
totalement séparés, un derrière ; pouce articulé
au bas du tarse, sur le même plan que lés antérieurs,
cerclant le juchoir et portant a terre sur
' toutes les articulations.
Queue plus ou moins fourchue, à douze tectrices.
\
Les ElanoUes habitent en Afrique et en Amérique;
vivent doiseaux, de lézards, de serpéns
et d’insectes, qu’ils prennent principalement en
volant ; leur nid et leurs oeufs ne sont pas
connus'..,
* L E l a n ©ïd e d e l a C a r o l in e , i , E . Furca-
tus. E . Corpore supra nigro nitente 3 subtus albo;
caudâ longissimâ ; rostro nigro ; pedibusjflavïs.
Dessus du corps d’un noir brillant, dessous
blanc ; queue très-longue ;. bec noir ; pieds
Jaunes.
Cet oiseau, que Catesby a fait connoîire sous
la dénomination d Éperyier à queue d*Hirondelle 3
parce que la première penne de chaque côté ‘de
la quéue est plus longue de huit pouces que les
deux du milieu, et que les autres sont étagées,
ce qui rend la queue très-fourchue ; cet oiseau
se trouve à la Caroline » seulement pendant l’été ;
vole comme les Hirondelles , et saisit en l’air
plusieurs espèces d’insectes dont il se nourrit ; il
dévore aussi les lézards et les serpens, d’où est
venu le nom d Épervier à. serpens 3 que quelques-
uns lui ont imposé. On le trouve aussi à la Louisiane
, aux Florides, à la Géorgie et à Cayenne,
mais on ne. le voit pas dans le nord des. Etats-
Unis.
La tête, le cou, la poitrine et le ventre sont
d’un beau blanc de neige ; le manteau, les ailes
et la queue, d’un noir à reflets bleus, et verts ; la
cire est bleue et l’iris rouge. Qrx ne eonnoit pas
la femelle ; peut-être ressemble-t-elle au maie.
Brisson, Ornith. tom. 1. p . 4* ^ * $6. Buffon 3
Histi nat. Iles Oiseaux3 tom. 1 . p. 2 2 1 (Milan
de la Caroline). Vieillot3 Hisu nat.. des Oiseaux
de l’Amérique septentrionale 3 tom. 1, pl. 1 o , sous
le nom de Milan blanc et noir.
[ L . 24. E.. P.. R . n /
* * L’É lanoïde a queue blanche. 2. E .
Leucuras. E . M'aculâ nigrâ circum oculos ; corpore
supra carulescenteÿ subtus , capitis lateribus3
rectricibus lateralibus albis ; intermediis duabus
car aies centïbus ; rostro nigro ; pedibus pallide
Jlayïs.
Tache noire autour de l’oeil ; dessus du corps
bleuâtre ; dessous , côtés de la tête , rectrices
latérales, blancs; les deux intermédiaires bleuâtres;
le bec noir; les pieds d’un jaune pale.
Il ne nous paroît pas certain que cet oiseau
appartienne à ce genre; cependant Sonnini le
regarde comme, un Milan 3 d après sa queue
fourchue, mais qui ne i ’est pas de la meme
manière que celle du précédent et du suivant,
la première rêctrice de chaque côte» étant plus
courte que celle qui la suit ; les autres sont étagées;
on ajoute que les tarses sont à moitié
emplumés par-devant, les doigts totalement séparés,
et que la secondé penne de l’aile est la
plus longue de toutes. M. de Azara en fait un
Faucon3 et l’appelle Alcon blanco 3 et 1 a trouve
au Paraguay.
Il a les yeux- placés au milieu d’ une tache
noire; le reste des côtés de la tête, le dessus,,
jusqu’à la moitié, et toutes les parties inférieures,,
dérouleur blanche ; les quatre premières pennes
de l’aile d’un brun cendré. ; les autres pennes
, cçllês du milieu de la queue et tontes les
parties supérieures, bleuâtres3 les couvertures
du dessus des parties internes d é^ ’a ile , à l ’exception
des grandes, sont noires ; toutes les
rectrices latérales, blanches, avec un cendre
plus foncé que celui du manteau sur leur tige
et à leur extrémité ; l’iris est orangé.
L e jeune-, ou un individu soupçonné tel ,.
diffère du précédent en ce qu’il a au bas de la
gorge quelques taches xoussâcres et brunes ; des
plumes blanches pointillées de brun mêlé de
bleuâtre, et légèrement bordées de gris sur le
derrière de la tête et le dessus du cou , de sorte
que cette variété de teintes forme une marbrure
de blanc, de brun et de bleuâtre. De A\ara y
Apuntamientos para la Hist. nat. tom. i .p . 165 .
ni 1 6. 2® édit, du nouv. Diction. d’Hist. natur.
tom. 20. p. 5' 6 3 _,. sous le nom de Milan à queue
blanche. L’Amérique méridionale.
L . 13 . E ., P.. R. 12 .
* * L ’É lanoïde y et a pa . 3. E . Yetapa. E . C'a-
pite 3 collo j dorso inferiore corporeque subtàs albis
; alis nïgris et albis ; tectricibus alarum mï-
noribus 3 dorso superiore uropygioque nïgris ; cerâ
pedibusque c&rulescenùbus.
Tête » cou, bas du dos et dessous du corps,
blancs ; ailes noires et blanches ; petites couvertures
des ailes ,. haut du dos et croupion
noirs ; cire et pieds bleuâtres..
Yetapay est le nom que les naturels du Paraguay
ont imposé à cet oiseau 3 que M. de Azara
a décrit sous celui d Alton cola tixera ( Faucon
à queue en ciseau) 3^ parce que quand il plane
dans les airs, il ouvre et referme sa queue comme,
des ciseaux, l’élargissant.tellement qu’elle forme
quelquefois un demi-cercle. Il arrive au Paraguay
au printemps, en troupe de dix à vingt individus.
Son vol est circulaire et trace des spirales
, et iL s'élève assez pour être hors la portée
du fusil ; quoiqu’il s’abaisse fréquemment
vers la terre ; s’il voit approcher quelqu’un ,
son naturel farouche le fait remonter à une
grande élévation. Il se nourrit de sauterelles
qu’il force,. sans cesser de voler, à quitter les
terres et les chaumes, et qu’il dévote en Laie
sans en laisser d’autres pièces que la partie dure
et dentelée des jambes. Ces oiseaux , tout-à-£aic
bruns, ne se perchent point pendant toute la
Journée et ne s’arrêtent que pour manger* S i
cet Elanolie n’est pas le même que celui de la
Caroline, auquel Sonnini le rapporte , il faut
avouer que c’est au plus une race très-voisine*
l i a la. tête, le cou en entier., et les parties