poitrine, orangées sur les bords ; épaules rouges ;
croupion et milieu de l’abdomen-,' couleur de
sangj bec ec pieds noirâtres| orbites nues.
Cette espèce, que l’on rencontre à Cayenne,
a le tour des yeux nu et d’urf blanc pâle ; le
plumage , vert ; les plumes de la tête, du cou et
de là poitrine, bordées d’orangé, ce qui la Fait
paroître couverte d’écailles; le fouet de l’aile,
le croupion et le milieu du ventre sont d’un
rouge de sang. Latham 3 Index-3 n. 53. 1* édit,
du nouv. Diction-. d’ Hist. ndtur. tom. 25. p . $63.
- U Amérique méridionale. '
L. 8. E .. P.. R . 12.
* L a P e R R I C H E É M E R A U D E . 1 5 0 . P . Smarag-
dinus. P . Splendid£ v i r i d i s abdomine posteriore 3
uropygio et caudâ ferrugineo-castaneis; rostro pedibusque
obscuris.
D ’un vert brillant ; 1 bas de l’abdomen , croupion
et queue, d’un rougeâtre-ferrugineux; bec
et pieds, obscurs.
BufFon étant persuadé qu’il ne. pouvoir se
trouver de Perroquets à une latitude de 45 degrés,
ä rejeté la dénomination-que’cette Per-
riche porte dans ses planches enluminées ; mais
il est prouvé aujourd’hui qu’on trouve des Pe rroquets
à. la baie d’Usky dans la Nouvelle-Zélande
, qui est à fjßf degrés de latitude sud
(voye% la Voyage de Förster )> et il est avéré ,
dit Latham , que des troupes nombreuses de
petits Perroquets ont été vues au port de Fa mine,
par la latitude de 5 3 degrés 44 minutes;
enfin , M. de Azara a -fait1 conuoî-tre une Per-
' riche qui se trouve dans* l’Àmériquè australe,
depuis le 2 3 e. degré de latitude, jusqu’à la côte
des Patagons. -
Le plumage de eette Perriche des Terres ma-
gellaniques est d’un verCpleiii ; excepté sur le
ventre et les parties inférieures, qui sont d’un
marron-ferrugineux ; cette couleur prend un ton
brun sur la queue, qui est verte à son extrémité.
Bujfon 3 Hist. natiir. des Oiseaux 3 tom. 6.
p. 16 1 . pl.enl. n. 85 •( Perruche des Terrés ma-
sellaniques). L’Amérique australe.
L. 13 . E.. P.. R. 12 .
- * L a P e r r i c h e a F R Ö N T R O U G E . 1 3 1 .P .C a -
nicularis. P . Viridis ; fronte rubrâ ; occipite rémi
gibus que extimis c&ruleis ; orbitis fulvis ; rostro
cinereo 3 pedibus rubescentibus.
Verte; front rouge; occiput et dernières- rémiges,
bleus ; orbites fauves ; bec cendré ; pieds
rougi, âcres.
On trouve dans les climats chauds de l’Amérique
cette Perriche 3 dont le front est d’un
rouge vif; le sommet de la tête, d’un beau bleu;
l’occiput, le dessus du cou, les couvertures supérieures
des ailes et de la queue sont d’un vert
foncé; la gorge et tour le dessous du corps,
d’un vert un peu jaunâtre; quelques-unes des
grandes couvertures des ailes-; bleues ; les grandes
pennes, d’un cendré obscur à l’intérieur, bleues
à l’extérieur et à leur extrémité ; l’iris est orangé.
Brisson 3 Ornithol. tom. 4. p. 3 39. n. 6 1 ( Perruche
du Brésil). Bujfon 3 Hist. nat. des Oiseaux,
tom. 6. p. -i6S.pl. enl.n. 767, VAmérique méridionale.
-
L. 10. E.. P.. R. 12.
* L a Perruche a gorge brune. 132. P.
Æruginosus. P . Viridis ; vertice remigibusque pri-
■ moribus c&ruleis ; orbitis 3 rostropedibusque cinereis.
Verte; sommet de la tête et rémiges primaires,
bleus; orbites , bec et pieds cendrés.
On la trouve à la Martinique. L’iris est couleur
de noisette ; le front, les côtés de la tète,
la ,gorge et le devant du cou sont d’un gris-
brun ; le sommer de la tête est d’un vert-
bleuâtre ; le dessus du corps, d’un vert-jaunâtre ;
les grandes couvertures supérieures des ailes sont
bleues; leurs pennes, de cette couleur en dessus,
doublées et. bordées de noirâtre sur leur côté
interne ; celles de la queue, vertes en dessus et
jaunâtres en dessous. Edwards 3 Ois. pl. 177
( Brown throated Parrakeet). Brisson, Ornith.
tom. 4. pag. 356. n. 6i) [Perruche de la Martinique).
Buff on g Hist. natur. des Oiseaux 3 tom. 6.
p. 257. VAmérique.
L. 10. E.. P.. R. 12.
.* L a P erriche a gorge ivariée . 13 3. P.
Versïcolor. P . Viridis ; capïte gulâque fuscis,
hac. fulvo undulato ; alis c&ruleis plïcâ flammea ;
abdomine purpurascente dilate c&ruleo ; rostro pedibusque
nigris.
Verte; tête et gorge brunes; celle-ci ondée
de fauve; ailes bleues , couleur de flamme sur
; - leur pli; abdomen, d’un pourpre légèrement
bleu ; bec et pieds noirs. [P l. z i q rjjg. 2 , sous
le nom de Perruche à gorge tachetée.) ,
Cette Perriche 3 qui n’est pas si grosse qu’un
Merle3 se -trouve à Cayenne» Une belle co.ulenr
verte couvre la plus grande partie de son plumage;
l’iris est d’un jaune-aurore ; les plumés
qui bordent le dessus du bec sont d’un vert
d’eau; une petite zone de cette couleur se voit
derrière le cou; les plumes de la tête, de la
gorge et du devant du cou sont bordées et terminées
de jaune-aurore , ce qui fait paroître ces ;
parties comme écaillées; une couleur de feu
couvre le pli de l’aile, et une reinte bleue domine
sur les grandes pennes ; le milieu du j
ventre est d’un lilas veiné de brun; la première
teinte forme une bande longitudinale sur
la queue', qui est verte et d’un rouge-brun en
. dessus , et de cette couleur en dessous^-Bujfon,.
Hist. nat. des Oiseaux , tom. 6. pag. 2 5 M pl, enl.
n. 14 4 [sous le nom de Perruche à gorge tachetée
dé Cayenne). L*Amérique méridionale.
L.. E .. P.. R . i 2.
z i * L a P e r r i c h e j a g u i l m a . 1 3 4 . P . Jaguilma.
P . Viridis ; remigibus apice fuscis ; orbitis fulvis.
Verre ; rémiges brunes .a, leur pointe; or-*|
bites fauves'.
L ’espèce de cette Perriche 3 qu’a fait con- :
noî re Molina , est très-nombreuse sous le 3 3e.
et le 34e. degré de.latitude australe , et porte au
r Chili Je nom sous lequel nous la décrivons.
Elle a là raille de notre Tourterelle ; tour le plum
age ,; vert; l’extrémité des pennes, brune;
l’orbite des yeux , fauve ; la queue, très-longue
et étagée. Molina, Hist. nat. Çhil. p. 228. 2e
édit, du nouv i Diction. d’Hist. natiir. tom. 25.
- p. ' 3 ^ 5. L’Amérique australe.
L .. E .. P.. R . 12 .
* L a P e r r i c h e j a u n e o u g o u a r o u b a . 135.
P . Luteus. P . Flavus ; remigibus majoribus vïri-
dibus; rostro rubro.
Jaune; grandes rémiges vertes; bec rouge.
Gouarouba est le nom sous lequel cetre Pêr-
riche esc connue au Brésil. On la voit quelquefois
dans le pays des Amazones; mais jamais,
ditBufFon, aux environs dé Cayenne. Eile a, l’oeil
noir ; tout le plumage, d’un jaune vif de safran et
orangé, avec quelques taches.vertes sur les ailes,
dont les petites pennes sont de cette couleur,
et les grandes , violettes et frangées de bleu ;
la queue offre le même mélange ; sa pointe est
d’un violet-bleu , son milieu;, d’un vert bordé
de jaune, ainsi que le croupion. Brïsson3 Ornithol.
tom. 4. F*. .3 69. 72. 74 ( Perruche jaune du
Brésil). Bujfon 3 Hist. nat. des Oiseaux; 3 tom. 6.
p. i j i . p l . enl.n. 5 2 5 . U Amérique méridionale.
L . n . E.. P.. R. 12 .
* .L a P e r r i c h e a j o i e s e t g o r g e g r i s e s
13 6. P . Cinereicollis. P . Viridis ; fronce 3 gulâ 3
peçtore grïseis ; tectricibus al arum majoribus c&-
ruleis ; rostro pedibusque albo-cinereis.
Verte ; front, gorge et poitrine, gris ; grandes
couvertures supérieures des ailes,, bleues; bec
. ec, pieds gris-blancs. {
M. Levaillanc, qui a publié la figure de cettf
oiseau, nous die qu’il se trouve à Cayenne. Il™
a les petites plumes du front, celles de la gorge
et des joues, grises ; les grandes couverrures du
haut des pennes alaires, bleues ; tout le dessus
du corps, d’un vert-pré ; le dessous, d’un vert-
jaunâtre, glacé de gris sur la poitrine. Levait
lant 3-Hist. nat. des Perroquets 3 pl. 6 j. i c édit,
du nouv. Diction. d’Hist. nat. tom. 25. p. 365.
L ’Amérique méridionale.
L.. E.. P.. R. rz.
* * L a Perriche jendaya. 13 7 . P.Jendaya.
P . Supra viridis ; subths y capïte colloque J/avis ;
rostro pedibusque nigris.
Verte en dessus, jaune en dessous, sur la
tête et le cou; bec et pieds noirs.
C’est d’après Marcgtave qile l’on a décrie
cette Perriche du Brésil3 qui esc de la grosseur
de notre Merle 3 et dont tout le dessus du corps
est d’un vert d’aigue-marine ; la têce , le con ec
la poitrine sont d’un jaune-orangé ; les ailes,
noirâtres â leur extrémité; l’iris esc d’une belle
couleur d’or. Brisson , OrnithoU tom. 4. p. 399.
72. 91 (Perruche jaune, du B r é s il)B u jfo n , Hist.
nat. des Oiseaux 3 tom. 6. pag. 16 1 . L’ Amérique
méridionale.
L.. E.. P.. R. 12.
* L a Perriche ma ipou ri. 1 3 8 .F . Melanoce-
phalus. P . Viridis ; subtùs luteus'3 pïleo nigro ;
pectore albo ; orbitis rostroque incarnatis ; pe-
dibu9 cinereo-fuscis.
Verte; jaune en dessous; dessus de la têre
noir; poitrine blanche; orbires ec bec incarnats;
pieds brun-cendrés. [Pl. i iq . f ig . 3.) .
Le nom imposé â cet oiseau est d’après son
sifflet pareil au cri du Tapir, qu’on nomme â
Cayenne Maipouri. Quoiqu'on voie ces P-er-
riches en petites, troupes, elles 11’en sont pas plus
sociables, car elles se battent cruellement. Naturellement
fiéres' et presque toujours de mauvaise
humeur, on ne peut les apprivoiser, lorsqu'on
les prend adultes ; elles préfèrent la more
â l’esclavage, en refusant toute nourriture. Les
camouflets de fumée de tabac, dont on se-sert
pour apprivoiser les Perroquets les plus revêches,
ne peuvent les adoucir, Il faut les prendre dans