
/ oy. 5. p. 699. 2y. i e tfo i.ouv. Diction.
^ Hisc. nat. tom. n . p. 15 0 . £a Sibérie.
L . s -i E.. P.. R.. 12.
* * L e Moineau roux. 49. F. Calida. F . Fmscorufa
,- corpore supra.striis longitudinalibus nigris ;
rostro nigncar.lt , pedibus palhdèjlavis.
D ’ un roitx rembruni ; dessus du corps strié
longitudinalement de noir ; bec noirâcre ; pieds
d’un jaune pâle.
Latham , qui le premier a décrit cet oiseau,
nous dit qu’il se trouve dans le pays des Ma-'
rattes , et que ses plumes sont d’un beau roux
nuancé de brun;. que le roux est uniforme sur
celles des partiesi inférieures, et que chacune des
parties supérieurès a dans son milieu un trait noirâtre
; ce trait s’étend davantage sur celles de la
têre et est plus distinct, Latham y Index y Suppl.
( Fringilla calida). 2e édit, du nouv. Diction,
d Hist. natur: tom. 12 . p. 2 5 1. Les Indes.
L . E .. P.. R . 12 .
’ I L e PETIT MOINEAU DU SÉNÉGAL. 5 O. F.Me-
lanura. F. Fusca 3 higricante undulata ; corpore
subtus roseo-albo ; rostro pedibus que çoccinets.
D ’un brun ondé de noirâtre ; dessous du corps'
d’un blanc-rosé ; bec et pieds rouges.'
Un trait rouge surmonte les ÿ-eùx 5 la gorge
et les côtés du cou sont d’un blanc-bleuâtre 3 le
dessus du corps est bleu, de même que le dessus
d e là tête, ou cette couleur "est cependant plus
claire j J e dessous du corps, d’un blanc mêlé de^
couleur de rose plus ou moins foncée ; les scapulaires
et les ailes sont brunes y la queue est ;
aioirâcre. Latham y Index {Loxïa astrildy var. ).
JBuffon j Hist. nat. des Oiseaux y tom. 4. p. 104.
pl. enl. n. 230.fig. z. VAfrique occidentale. '
L . 3 - j . E.. P.. R . 12 ,
. * * .L e M oineau de l a T e r r e - de-F e u . 51.
F . Austrahs. F . ' Fusca ; collari ferrugineo.
Brun 3'collier ferrugineux.
L a raille de cet oiseau n’est pas connue., et
son plumage est entièrement brun avec un collier,
ferrugineux. Latham 3 Index y Suppl. {Fringilla
australis). 2e édit, du nouv. Dict. d’Hist, nat.
tom. 1,2. p. z5 1.- VAmérique australe
* *■ L e Moineau a .t em p e s -houges. 52. F.
Temporales. F. Supra fusca 3 subtàs alba ; vertice
c&mlescente ; genis uropygioque coccineis ; rostro
pedibusque rufo-fuscis.
Brun en dessus ; blanc en dessous ; vertex
bleuâtre; joués et croupion rouges; bec et pieds I
d’un brun-roux.
Nous devons à Latham la connoissance de I
cet oiseau de la Nouvelle-Galles du Sud et de I
plusieurs autres , donnés, par cet auteur comme I
des variétés. Gelui-ci a un trait d’un rouge terne I
qui part du bec, s’agrandit vers les yeux et I
s’étend sur les oreilles, où il prend une forme I
ovale,;, le dessus de la tête gris-bleu; le dessus I
du cou, . le,dos, les ailes et la queue,- bruns;
toutes les parties inférieures ,• blanches; le croupion
rouge. Des individus que Latham décrit,
les uns. ont le bec , la bande des côtés de la-tête,
le croupion et les couvertures de la queue rouges;
la tête , plus garnie de plumes que celles du
- précédent ; le dessus du corps, vert ; le dessous,
d’un blanc nuancé de vert et légèrement teint
de rouge sur la poitrine ^ la queue, courte et
pareille au dos ; un autre, qui a la queue courte;
le plumage en dessus, d’un brun-verdâtre, et
en dessous, cendré ; un troisième ne diffère du
second, qu’en ce que sa queue est beaucoup plus
longue. Latham 3 Index 3 Suppl. (Fringilla temporales').
2e édit, du nouv. Diction, d*Hist. natur.
tom< 12 i p. 2 5 1 . L1 Australasie.
* * L e Moineau a t ê t e noire . 5 3. F . Melano-
. cephala. F. Ferruginea-fusca ; capite 3 gutture re-
migibusque fusçis ; colli lateralïbus et hypochon-
drïis nigro striâtes ; cervice et ab domine albis ;
rostro rub.ro ; pedibus plumbeis.
D ’un brun-ferrugineux ; tête, gorge et rémiges,
brunes ; côtés du cou et flancs , rayés de
noir;-nuque et abdomen blancs; bec rouge;
pieds plombés.
Cet oiseau^de k Chine est d’un brun-ferrugineux
sur le dös , les ailés et la qUeue ; noir sur
... lâ.rête et le devant-du cou ; il a des stries noires
sur les côtés du cou et sur J a poitrine; le derrière
du-cou et, le-ventre, blancs; les pennes,
noires. Latham 3 Index {Fringilla melanocephala).
z* édit., du nouv. Diction dJHist. nat. tom.,12 .
p. 2 5 1 . La Chine.
L . 4. E.. P.. R . 12.
* L E M o I NE A U O R A N Q i R. .5 4. F . Aurea. F .V e r-
tice y jugulo pectoreque {anteriore ignicoloribus ;
corpore suprà fulvo 3 macules nigris y subtils sordide
albo.
Vertex jsàgvant du cou et haut de la poitrine.,
d’une couleur n e : fe,uj, • dessus du corps fauve et
tacheté de noir; dessous'd’un blanc sale.
M. Temminck conserve dans sa belle.ee nom*
• brëusè-collection ce Moineau:, qui se trouve
dans llle-de Java. Le dessus de la tête, ,e devant
: du cou ét le haut de la poitrine sont d’une couleur
■ de feu éclatante-un trait noir lui sert de bordure
au-dessus des yeux et sur le, front ; cette même
teinte couvre les pennes des ailes à leur origine
et à .leur extrémité, de même que les deux
.' pennes intermédiaires de la queue et k b o u n fc s '
autres ; le milieu des rémiges et Je-reste' des
' tectrices latérales sont orangés ; tes cotés de la
tête ét le manteau, fauves et tachetés de noir ;
le vernie et les parties 'postérieures, dun blanc
sale. 2e édit, du nouv. Dict. d’Hist, nat. tom. 1 1 .
p, 2 5 2. Les Grandes-Indes.
L. 4 J . E .. P.. R . 12 .
• L a V e-UVE AU co ll ier d’or. 5 5. F. Paradisea.
F. Nigra ; pectore rubro ; rectricibus. intermediis
' quatuor elongatis y acuminatis 3 duabus longis-
I simis ; rostro nigro ; pedibus incarnates.
Noire ;• poitrine rouge; les ^quatre tectrices
intermédiaires àlongées, acuminées, deux tres-
• longues; bec noir; pieds couleur de chair. {PL 1 WÈÊ ■ ; WÊ : IHI'"F'I -, On rencontre cette espèce sur la cote occiaen-
tale de l’Afrique , à la côte d’Àngoie et au Sénégal
, où elle est commune ; mais dans cette der-
t nière contrée , les individus sont un peu plus
8 petits, ce qui indique deux races, qui ne dif-
- fèrent entr’elles que par un peu moins de lon-
• gueur et de grosseur. Le mâle a un ramage qui
i est assez varié, mais dont les sons paroissent
- un peu. aigres. Il le fait entendre avec plus de
■ forcé lorsqu’il est décoré de sa belle parure , et
même en volant, s i, en captivité, on le tient
dans une grande volière.
f L a dénominatÎQn que l’on a imposée à cette
Veuve 3. vient d’une espèce de demi -collier d’un
jaune-doré,.que le mâle porte sur; le derrière du
cou; ce qolliei"n’eNst pas de cette couleur daiïs
•’ tous lés individus ; plusieurs l’ont d’un brun plus
où moins roux ou d’un orângé pale ; la gorge,
le devant du cou , le dos , les ailes et la queue
sont d’un beau noir; la poitrine est d un marron
brillant ; le ventre , blanc, de même que lés
» partiés'postérieurés ; chez quelques-uns, le bas.-
véntte et les cuisses sont noirâtres ; chez d’autres,
les plumes des jambes ont leür extrémité rous-
; sâtre sur un fond noir ; les couvertures inférieures,
de la queue sont, ou totalement noires, ou noirâtres
et terminées de blanc ; les pennes primaires,
des ailes, frangées de blanc à l’excérieur ; celles
<ie la queue, noires ; des quatre intermédiaires,
deux ont une position verticale et sont exposées
l’une à l’autre par leur surface' extérieure, et
comme cannelées'; elles n ont guère que guatre
poucés de longueur., sont Jauges et terminées
tout d’un coup par «n fftec délié, long depuis
d’un pauee-, les. deux autres, qui paroissent
„ •comme ondées et moirées, sont relevées a leur
originè ? ensuite recourbées et inclinées en arrière
; elles portent onze pouces.de long, neuf
/. lignes de largeur, près du croupion , et se
réduisent à trois près de leur pointe ; quelques
barbes de ces plumes-ont, à leur extrémité, des
filets très-déliés et très-longs. T e l est le male
dans la saison des amours'; mais lorsqu il quitte
ces longues plumes caudales , son plumage brillant
disparoît avec elles; alors la tête est variée
de blanc et de noir; la poitrine, le dos et les
couvertures supérieures des ailes sont d un orange
terne , moucheté de nbirâtre ; les pennes alaires
et caudales, dun brun très-foncé; lé-ventre et
tout le reste du dessous du corps, blancs.
La femelle porte des couleurs plus ternes ; ce
qui est orangé dans le mâle, est remplace , chez
la femelle., par un roux-blanchâtre sale; la couleur
noire, par du brun; le blanc est moins pur
et sa taille inférieure.
Nous avons dit ci-dessus que les quatre longues
plumes faisoient partie de la queue ; c’est un fait
que nous avons vérifié sur plus de vingt individus
, tant vivans que morts. Il en est de meme
pour les longues plumes de toutes les autres
Veuves y à l’exception de celle à épaulettes. Nous
avons réitéré cette vérification avec la plus
grande exactitude, parce que Monthelliard pis-
sente ces longues plumes comme u ne fausse queue y
et que son sentiment a été adopte depuis peu par
M. Cuvier, et très-nouvellement par 1 auteur de
XHistoire dés Oiseaux y dans le Dictionnaire des
sciences' naturelles 3 cependant, il eut été facile
à ces auteurs de vérifier si on avoir dit la vérité ,
dans la deuxième édition du. Nouveau Dictionnaire
d1 Histoire naturelle y en • assurant le contraire
;'c’est ainsi qu’en copiant sans vérification,
on multiplie les erreurs. Le nom d e fausse queue
peut bien s’appliquer â quelques longues plumes
de là Veuve a épaulettes y mais nullement â celles
des autres Veuves y puisque ce ne sont point,
comme ces auteurs le pensent, quelques plumes
des couvertures supérieures de la queue qui se
développent sous diverses formes ; au contraire ,
ces longues plumes sont, chez les Veuves a collier
d’or y à. quatre brins y dominicaine et en feu 3 les
quatre pennes intermédiaires de la queue, qu i,