
les plumes scapulaires et les couvertures supérieures
des ailes ec de la queue, d’un vert-doré
obscur, changeant en une couleur dè cuivre
rosette assez brillante ; les pennes, d’un vert
foncé, à reflets plus sensibles sur les secondaires ;
le bec, brun , et les pieds , noirâtres. Brïsson,
Ornithol. tom. 5. pag, 326. n. 4 [Courlis vert).
Buffon y Hist. nat. des Oiseaux y tom. 8. p. 2y.
pl. enl. n. 8 i 9 ( Courlisd*Italie), lathamy Index3
n. 4 [Tantalus falcinellus). VEurope.
L . 23. E .. P.. R . 12 .
* * L Ibis A C A L O T . 2 . I. Mexicana. I. Fçtcieru-
bescente ; capite colloque obscuro yalbo y viridi
paucoqueJlavo variis ; dorso uropygioque nigris ;
pectore et abdo mine fuscis f caudâ remigibusque
viridi-aneis ; rostro c&rulescente • pedibus nigris.
Face rougeâtre; tête et cou obscurs, variés
de blanc , de.vert et d’un peu de jaune ; dos et
croupion noirs; poitrine et abdomen bruns;
queue et rémiges d’un vert d’airain ; bec
bleuâtre; pieds noirs.
Acacaloil est le nom sous lequel Fernandez
a décrit cet oiseau du Mexique, qui se tient sur
les bords des lacs et des étangs. Il a le bec courbé
en arc, long de deux palmes et médiocrement
grêle; le devant de la face, jusqu’à l’angle extérieur
des yeux, dénué de plumes et couvert d’une
peau rougeâtre ; caractères qui ont paru suffisans
pour classer cet oiseau dans le genre Ibis_, quoiqu’on
ne l’aie,pas vu en nature; le reste de la
tête et le cou sont revêtus de plumes brunes,
blanches et vertes, ec de quelques-unes d’une
teinte qui tire sur le jaune ; un mélange de
vert et de noirâtre est sur- le dos et le croupion ;
les plumes 3es parties inférieures sont brunes
et rouges.; les couvertures supérieures des ailes,
vertes ; les pennes, d’un vert éclatant, â reflets
dorés et violets; l’iris est d’un rouge de sang.
L e Curucau afeïtado , que M . de Àzara soupçonne
ecre 1 Acacalotl de Fernandez, paroît être
nn individu plus avancé* en âge que -le précédent.
Il a .la partie nue de la tête' et le tarse
rougeâtres; le bec, d’une couleur d’olive claire;
l ’iris., brun; tout le plumage, noir, avec des
•reflets'violets sur le corps; d’autres , d’un vert
foncé sur des ailes et la "queue. Basson y Ornith.
tom. 5. p. j 3 3. n. 7 ( Courlis varie' du Mexique).
Buffonÿ Hist.'Matur. des Oiseaux ÿtom. 8.p. 45.
l e Mexique.;
L . 17 ~. E .. P.. R . 12 ,
* L ’Ibis a a il e s c u iv r é e s . 3. L Chahoptera. JT '
Capite > collo 3 pectore ventreque griseis; dorso '
- tectricibus alarum majoribus fusco-griseis aneis •
minoribus viridibus nitentibus , Violaceo mutantù
bus ; pedibus rubris.
T è te , epu, poitrine et ventre, gris; dos
grandes couvertures supérieures des ailes, d’un
gris-brun bronzé; petites, d’un vert brillant
changeant en violet; pieds rouges..
Cet Ibis y qui se trouve en Afrique, particulièrement
au Sénégal, a le bec long de quatre
pouces; les.pieds, courts; la queue, carrée à sou
extrémité; les yeux, entourés d’une peau nue 1
d’un rouge-sanguin, ainsi que l’arête du bec; la
tête, d’un gris uniforme; le cou, la poitrine et
le ventre, de deux nuances grises j une raie,
blanche et étroite partant de foreille et descendant
sur les côtés du cou ; le dos, les grandes I
couvertures supérieures des ailes, d’un gris-bleu
■ bronze; les petites , d un vert lustré, changeant
en violet clair; l’extérieur des moyennes, d’une
couleur bronzee ; le croupion et les couvertures
supérieures de la queue, d’un grisrà reflets verdâtres;
les grandes pennes des ailes et celles.de
la queue, d un beau bleu changeant , en violet
foncé; la partie nue.des jambes, brune. Cet individu
est dans la belle collection de M. le I
comte de Riocour. 2e édit, du nouv. Diction.
dlHist. nat. tom. 1 6. p, 9. L3Afrique. "
L . 28. E .. P.. R . 12 .
* L I b ïS BLANC ou SACRE. 4. I. Religiosa-, I.
; Alba ; capite colloque superiore fuscis ; dorshpos-
tico remigibusque nigris ; rostro suprà viridiy subtus
_ nigro ; pedibus atris.
Blanc ; tête et haut du cou bruns ; bas du dos
et rémiges noirs; bec'vert en dessus, noir en
dessous-; pieds de cette çouleur.
C est â Bruce } illustre voyageur anglais, que
l ’on doit la connoissapce exacte de cet Ibis y au
sujet duquel on n’étoit -pas d’accord -, parce qu’on
ne le voyoit plus dans les mêmes contrées qu’au-
trefois , et c’est â M. Savigny , qui l ’a observé
en Egypte , que nous dévonsdes détails les plus,
intéFessans- sur cet-oiseau. Il porte, dans la
Basse-Ethiopie , le nom arabe Abou-Hatinèsy
e est-a-dire, Père de Jean y parce qu’il paroît en
plus grand nombre vers la Tête de Saint-Jean,
époque à laquelle des pluies commencent en
Abyssinie, et où des voléesinnornbrables d’oi-r
seaux aquatiques se réunissent sur les bords du
Mil. .
Cés Ibis sacrés ne sont point relégués en
1 Ethiopie, comme le pensoic JBrqce; . ils se trou-*
ve«ç
vent dans la Basse-Egypte pendant une partie
de l’année; mais ils n’y portent pas le nom
$ Abou-Hannès comme en Ethiopie, et on l’y
distingue sous une autre dénomination,-qui ex- ,
prime la courbure de son bec ; car les Arabes j
l’appellent Mengel, Abou-Mengely ce qui signifie
la Fqucille y ou , à la lettre, le Père de la Faucille.
Il ne s’arrête en Egypte que peu de temps,
11e s’approche pas du Caire, donc les environs
sont trop arides et trop fréquentés., et se tient
peu le long des fleuves. M. Savigny n’a pu examiner
ces oiseaux attentivement que dans les environs
de Damiette et de/Menzabé, et ne les a
retrouvés en certain nombre que près de Kafr-
Abou-Saïd, sur la rive gauche du Nil, â trois
mille mètres de ce fleuve , dans de gra'ndes inondations
qui s’étendoient jusqu’au lacBurlos.
U Ibis blanc-viz quelquefois isolément,-quelquefois
par petites troupes de huit à dix; il a
le vol pesant et élevé, et jette de temps en
temps des cris très-bas et très-rauques. Ces oiseaux
restent des heures entières sur les terres
nouvellement abandonnées par les eaux, au
même endroit, occupés sans cesse à fouiller la
fange avec leur bec. I l sé tiennent assez constamment
pressés les uns contre les autres. On
né les voit jamaiscomme nos Courlis 3 s’élancer
et courir avec rapidité, mais ils vont toujours
pas à pas.
Selon le rapport des habitans, cette espèce,
arrive lorsque le Nil commence à croître; leur
nombre semble »augmenter comme les eaux du
fleuve, pour diminuer ensuite avec elles, et on
n’en voie plus lorsque .^inondation est passée.
Quand les inondations font des progrès, que les
eaux' deviennent plus profondes et s’étendent
chaque jour, les Ibis sont obligés de refluer vers
des terres plus élevées; ils approchent alors du
Nil,' viennent autour des villages, où ils se
posent dans les rizières, les luzernes, le long
des canaux, et sur les petites digues dont on environne
la plupart des terrains cultivés. Lorsque
les eaux, parvenues au terme de leur accroisSè-,
ment, baissent ensuite et se retirent peu â peu,
les Ibis les suivent et ne s’en éloignent de même
que lentement. Les coquillages fluviatiles que les
Ibis préfèrent en Egypte , sont les univalves de
plusieurs genres, desplanorbes, desampullaires,
des cyclostômes, etc. '
Cèt /£ij,que l’on rencontre aussi au Sénégal
et dans -d’autres contrées de l’Afrique , a été vu
près de Perpignan. Il a , après quelques mues, une
partie de la . tête et du cou nus; mais avant,’ les
joues, le bas du cou et la gorge entière sont couverts
de plumes petites, rares et comme semées
sut la peau, qu’elles ne recouvrent qu’imparfaite-
ment ; | e dessus de la'tête et là .nuque sont revêtus
de plumes'plus grandes, mieux fournies , assez
longues à Toeciput 'pour y former une sorte de
huppe , si l’oiseau avoir le pouvoir de les'»relever
; ces plumes, celles du sommet de la têce,
des joues et du derrière du cou sont d’un noir
a reflets, et quelques-unes ont une bordure
blanche ; celles de la gorge sont de cette dernière
couleur; mais dans un âge plus avancé, à
l’époque où ces parties n’ont plus de plumes , la
peau nue perd peu à peu sa couleur naturelle,
pour en préndre une qui tire sur le noir; 1 extrémité
des ailes est de cette teinte ; les grandes
pennes sont terminées par un noir-cendré luisant,
dans lequel le blanc forme des échancrures obliques;
les secondaires ont leur extrémité d’un
beau noir à reflets verts et' violets; les troisième
et quatrième pennes internes sont entièrement
de çe noir, et les barbes en deviennent, avec
l’âge, si excessivement longues et effilées,
qu’elles couvrent tout le croupion et cachent encore
une partie de la queue, dont les pennes
sont blanche^, de même que le restant du plumage.
Nota. Ce n’est point Y Ibis blanc de Brisson ;
de Buffon c’est le Tantale solleikel. Bruce , F'oy.
aux sources du Nily tom. 5. p. 1 0 2 [Abou-Hannès).
Latham y Index y n. 1. 2 ( Tantalus fithiopicus).
Savigny y Hist. naturelle et mythologique de 1*Ibis.
2e édit, du nouv. Diction, d’Hist. nat. tom. 16.
p. 9. L ’Afrique. -
L . 23. E.. P.. R . 1 1 .
*- L ’I bis blanc d’A mérique. 5. I. Alba. I.
F acte rubrâ ; corpore albo; alarum apicevirï-
dibus ; rostro pedibusque rubris.
Face rouge ; corps blanc; extrémité des ailes
verte ; bec et pieds rouges. [P l. 6 5. fig. 3. )
Catésby est le premier qui ait décrit cet Ibisy
que l’on rencontre dans les Fiorides, à la Louisiane
et quelquefois dans la Guyane; il ne fait
que paroître dans les Carolines, y arrive au commencement
de l’automne, fréquente les terres
basses .et marécageuses, y reste environ six semaines,
et disparaît ensuite jusqu’à l’année suivante.
Le tour des yeux et le devant de la tête sont
d’un rouge pâle; tout le plumage est blanc, à
l’exception des quatre ptemières pennes des ailes*
qui sont d’un bleu d'acier poli et foncé à quatre
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