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âM.Temminck, qui lVdécric dans le catalogue
des oiseaux de son cabinet, se trouve à l’îlede
Ceylan. Il a une crête lisse, charnue et d’un
rouge-cramoisi v if , qui s’élève perpendiculairement
en forme de plastron sur la base de la
mandibule supérieure ; la tête, le cou, le haut
du dos, le ventre et la queue sont d’un beau
vert de bouteille foncé et brillant ; les- sourcils
blancs j le menton et les couvertures des ailes,
d’une couleur de cuivre bronzé et à reflets verts ;
les grandes couvertures, d’un noir changeant en
vert foncé ; le croupion, la queue, les flancs et
le bas-ventre d’un roux-rpugeâtre, qui prend une
nuance pourpre sur le croupion. 2 e édit, du nouv.
Dict. d’Hist. nat. tom. 1 6. p . 450. Les Grandes-
Indes.
L . 10. E .. P.. R..
B. Bec sans - caroncules.
* L e JAÇANA YUPPI-PI. 8. P.Sinensis. P , Casta-
neo:v‘wacsçr;Y.<apite.x, collo aneeriore-tectricibusque
- alarum âlbidis ; collo postica lûtes cente ; remigibus
duabus tectricibusque intermediis elongatis ; rostro
c&rulescenteî pedibus viridibuSi
D ’un marron-.vineux4 tête, devant.du cou et
tectrices des ailes blanchâtres > derrière du cou
brillant ; deux rémiges et rectrices intermédiaires
alohgées-; bec bleuâtre ; pieds verts. ,
Le nom conservé- à ce Jaçana -, est celui .qu’il
porte généralement dans l-’Inde j cependant on
le connoît dans certaines contrées sous , celui de
Sohna.
Il est surtout remarquable par la longueur des
deux pennes intermédiaires de la queue, qui
présentent la courbure élégante de celles-de certaines
Veuves. Il; se distingue encore, de ses
congénères par deux des grandes pennes, de l’aile
beaucoup plus longues quelles autres ; une coiffe
blanche* lisérëe de noir, couvre le front, le dessus,
les côtés de la tête et le devant du cou ; une
grande plaque de la même couleur se fait remarquer
sur les,ailes, dont les pennes primaires sont
brunes et les secondaires bordées de blanc ; l’occiput
est noir .; le derrière du cou, d’un jaune-
marron ; une bande d’un brun-doré sè trouve
entre le cou et le dos , qui est d’un brun-rougeâtre,
ainsi que les scapulaires •, touc le dessous du
corps est d’un pourpre foncé, et une tache blanche
à l’extrémité des deux plus longues pennes
de la queue, qui sont, de même que les autres,
de ja couleur des parties inférieures du corps.
Latha.ni} 1 Suppl. Ta the general Synopsis 3 \
pl. 1 1 7 . z* édit, du nouv. Diction. d’Hist. natur
tom.16. p, 4 5 1. Les Grandes-Indes.
L. zo. E.. P.. R..
* L e J aç ana CANNELLE.] 8. P . Africana, P,
Cinnàmomea; collo subtàs albo ; pectorejlavtr.
cente} nigro vario i vittà per oculos 3 collo pos-
ticè remigibusque nigris ; rostro pedibusque nigrl
C antibus.
Cou blanc en dessous ; poitrine jaunâtre
variée de noir; bandelette oculaire, cou en arrière
et rémiges, noirs ; bec et pieds noirâtres,
(Pl. 6 0 , n. 4, sous le nom de Jaçana d’Afrique,)
Ce Jacana3 dont Latham a publié la figure
dans son Synopsis y Se trouve en Afrique. La
peau nue de son front est rougeâtre ; le dessus de
la tête et du corps, d’une couleur .cannelle
clajre ; la gorge, blanche ; la poitrine, jaune, ta-
chetée et rayée de noir , ainsi que les côtés du
cou ; le reste du dessous du corps , pareil au dos
mais d’une nuance plus foncée; les grandes
pennes des ailes sont noires; l’éperon de l’aile
est plus court que chez ses congénères ; une
bande, noire paît, de l’oeil, descend le long du
cou, et finit au dos. Latham > General Synopsis,
tom. 3 . part. I . pag. 1 4 6. n. j.p l.'S ? . ze édit, du
nouv. Diction. d’Hist. natur. tom. 1 6. pag. 447,
L ’Afrique. ‘L
. S \.,E.. ?.. R..
* * L e J a c a n a ,ÇOUDEY. 9., P . Indica. P . Câ-
ruleOrnigricans ; * dorso alisque fuscis ; superçilïis
albis ; ad rictum auris maculât nigrâ ; :rostro
fiavoj basi suprà. c&rulcs cente ; pedibus luteo-
fuscis.
D’un bleu-noirâtre ; dos et ailes bruns ; sourcils
blancs ; tache noire près de l’ouverture de
la bouche'; bec jaune, bleuâtre â la base et en
dessus ; pieds jaunes.
C’est encore à Latham que l’on doit la con-
noissance de ce Jaçana3 qui se trouve au Bengale,
où il est connu sous les noms de Peepe3 deMowa
et de Dulpée, trois noms tirés de sa manière de
vivre; on l’appelle, dans l’Indosran, Coudey.
Il vit solitaire, dans la partie des marais de l’Inde
où l’on pénètre difficilement. Il place son nid
dans une espèce d’île flottante, et le cache dans
les herbes les plus épaisses.
La tête, le cou et les. parties inférieures du
corps sont d’un noir-bleuâtre foncé ; le dos et les
ailes, d’un brun-cendré, mais plus foncé et tirant
au violet sur les penries .primaires; un trait
blanc est au-dessus des yeux, et une tache rouge
^ \ ' près
! près de l’ouverture du bec. latham9 Index 3 n. 1 0 . ;
\ Mit. du nouv. Diction. d’Hist. nat. tom. 16. ? _
p, 5 4 7 * WÊmL . 1 4 . e .. P.. R..
Le J acana de l ’ile de L uçon. 10. P . lu - i
ionieüsis. P. Fusca; subtàsy super cilïis3 tectricibus (
alarum minoribus remigibusque secundàrïis albis ;
t lateribus cplli fascià cinefeâ ; remigibus tribus pri-
jjioribus elongatis 3 denudatis 3 apice lanceolatis ;
rostro griseo ; pedibus nigris.
Brun j blanc en dessous, sur les sourcils, les
! petites tectrices des ailes et les pennes seçpn-
• Maires; les trois -premières rémiges alongées, |
' nues et terminées en lance; bec gris ; pieds
L- noirs. ( P L 6 0 ./r. 3.) f ;
Sonnerat a. publié la description et la figure
de çet oiseau dans son Voyage à la Nouvelle-
Guinée. Il a , dit ce. savant voyageur, moins de
grosseur que notre Vanneau huppé ; le dessus de
I la tête, d’un brun foncé; une raie longitudinale
blanche au-dessus de l’oeil, qui ne le dépasse
point, mais qui repatoît un peu plus loin, des- j
cend le long du cou jusqu’à l’aile, où elle prend
la teinte jaune du citron; cette raie est bordéè
de brun dans coûtera longueur; la gorge et le
ventre sont blancs; le dos est dun brun clair ;
une large tache de cette teinte, ondée de raies
transversales noires, se fait remarquer sur le haut
de la poitrine; les plus courtes des pennes alaires
sont blanches , et les plus longues, noires; trois
filets cartilagineux naissent des trois dernières
grandes.pennes de chaque aile; ils sont noirs',
étroits, et se terminent en forme de fer de lance
alongé ; ils ont environ deux pouces de long et
naissent au milieu de chaque penne’, où ils sont
attachés, n’étant qu’un prolongement ou une~
branche dépassée du tuyau. Selon M. Cuvier,
cet oiseau n’est point une espèce particu^ère,
mais un jeune du Jaçana à longue queue ou
Yuppi-pi. ' Sonnerat, Voyage 3p .$ z .p l. 45 (Chirurgien
de l’ île de Luçon). i c édit, du nouv.
Dict. d’Hist. nat. tom. 1 6 . p. 4 4 7 . Les Grandes-
Indes. .
L . 9. E.. P.. R..
X C Ie. G e n r e .
R A L E , Rallusj Linn. Lath.
Corpus oblongum y lateratïm compressum 3 va-
riis coloribus pictum.
Cap ut rotundatum.
Rostrum capite plus aut minus lqngius3 basi cras-
■ sum y sape rectum 3 lateraùm compressum ; man-
dîbula superior spprà sulcatay subfornicata y apice
\ declivisr
Nares oblonga aut longitudinales in sulco sita y
membranâ basi tecta3 versus medium subtus aperta3
pervia.
Lingua integra 3 acuta.
' Frons plumosa.
Collum médiocre.
■ Ala concava y rotundata j remigibus iL , 3*.,
4*. omnium longissïmis.
Femora extra abdomen posita ; tibiarum pars
inferior glabra.
Pedes tetradactyli ; digiti très anteriores , elon-
gati y ad imùm sejuncti; posticus unus 3 apice
insis tens.
Çaitda brevis.
Ralli habitantper tôt um orbemin agris 3 pratis 3
paludosis; insectis, vermiculis seminibusque vic-r.
titane ; in herbis humi nidum struunt ; ova 5-8
pariune. Pulli recèns hati e nido discedunt.
Corps oblong, comprimé latéralement, peint
de diverses couleurs.
Tête arrondie.
Bec plus ou moins long que la tête, épais
à la base, souvent droit, comprimé latéralement
; mandibule supérieure sillonnée en dessus,
un peu voûtée, inclinée â sa pointe.
Narines oblongues ou longitudinales, situées
dans un sillon, couvertes d’une membrane â leur
• base, ouvertes et percées à jour vers le milieu.
. Langue entière, pointue,
Front emplumé.
Cou médiocre.
Ailes concaves, arrondies ; 2e., 3 L , 4e. rémiges
les plus longues de toutes.
Cuisses posées hors de l’abdomen ; partie inférieure
des jambes nue.
Pieds tétradactyles ; trois doigts devant, allongés,
totalement séparés; un derrière, portant
à terre sur le bout.
Queue courte.
Les Râles habitent dans les champs , les prairies
, les lieux marécageux de toutes les parties
du globe ; se nourrissent d’insectes, de vermisseaux
et de semences. Ils nichent â terre dans
l’herbe; leur ponte est de cinq à huit oeufs. Les
petits quittent le nid dès leur naissance.
A. Bec plus long que la tête.
L e R â l e d’eau. i .R . Aquaticus. R. Alis griseiSy
fusco maculatis ; hypochondriis albo maculatis ;
Ssssss