
Ongles longs, très-arqués,, très-aigus; l’in-
terne et le postérieur les plus longs de tous. *
Queue à 12 rectrices.
Les Eperviers habitent sur tout le Globe, et
nichent sur les arbres. Leur ponte est de quatre
ou cinq oeufs ; ils se nourrissent de petits quadrupèdes
et d’oiseaux. Les petits voient des leur
naissance, prennent eux-mêmes là nourriture ,
sont alimentés dans le nid, qu’ils ne quittent
qu’en état de voler.
A. Eperviers.
L ’E pERVIER COMMUN, i . S. Nisus. S. Corpore
supra , in senÏQribus , obscuro c&rulescente-cinereo;,
in adultisj obscure.fuyco , pennis margine ferru-
gintis ; abdomine albo gris eoque undulato ; caudâ i
fasciis nigricantibus ; rostro c&rules cent e ; cerâ vi- ;
ridi; pedibus jlavis.
Dessus du corps d’un gris-bleu obscur chez
les vieux ; d’un brun obscur chez les adultes ; j
abdomen ondé de blanc et de gris j bandes crans* ,
versales de la queue noirâtres; bec bleuâtre j
cire verte ; pieds jaunes.. (Pi. lo^ .fig . 4. )
On rencontre assez communément cet Eper-
yi&r dans nos contrées,, qù les uns restent toute
l’année, tandis que d’autres : voyagent à l ’approche
de l’hiver. Belon avait anciennement observé
leur passage dans la Propontide, et Spn-
nini en a rencontré en pleine .mer des troupes
nombreuses, qui se dirigeoiènr vers la Barbarie.
T ou s'lés, voyageurs reviennent pn Europe au
printemps avec les autres oiseaux de passage,
pour faire la guerre aux petites espèces, dont ils
font une prodigieuse destruction. Ils attaquent
et saisissent aussi1 les Pigeons isojés, et on. les
voit souvent chercher à Tes surprendre, en volant
autour des colombiers.
Cette espèce construit son nid sur les arbres,
dans les forêts, et,sa ppnte est ordinairement de
quatre ou cinq oeufs blancs et semés de mouchetures
brunes, plus épaisses vers le gros bout,
où elles forment une sorte de' couronne. Elle
est répandue dans une grande partie de l’ancien
continent ; on la rencontre depuis la Suède jusqu’en
Afrique ; on la dit aussi commune dans
les Grandes-Indes, et elle se trouve aussi en
Amérique.
L e mâle, que l ’on appelle Tiercelet d’Éper-
yiery porte un plumage varié d’une manière ;
très-marquée, dans les ditférens âges. Il esr, dans i
sa première année, d’un brun-roussâtre sur les
parties supérieures j d’un blanc-jaunâtre, avec des |
taches longitudinales, irrégulières et rpuçses
sur les parties inférieures ; les pieds sont d’un
jaune sale.
Le même, après sa deuxième mue, a la nuque
en partie blanche; le dessus du cou, roussâtre
et tacheté de brun ; les plumes du doser les couvertures
supérieures des ailes, brunes et bordées
de roussâtre ; des taches blanthes, sur les plu-
mes scapulaires; les parties inférieures, d’un
blanc-jaunâtre, avec de.s raies transversales
roussâtrès, et brunes ; la queue, d’un gris rembruni
et traversée par six bandes brunes ; enfin
lorsqu’il est revêtu de sa livrée parfaite , il esc
d’un cendré-bleuâtre en dessus, blanc en dessous,
avec des lignes brunes et longitudinales
sur la gorge, transversales sur toutes les parties
postérieures; la queue est d’un gris-cendré, et
traversée par des bandes d’une nuance*sombre.
L a femelle est plus grande que le m,âle,
porte un vêtement pareil au sien dans le premier
âge, et lui ressemble encore quand il est dans sa
deuxième année; mais elle n’a jamais, à qjiel-
qu’âge que ce soit, son plumage d’un gris-
bleuâ tre sur les parties supérieures. Bnssony
Ornith. tom. i .p . 3 10 . n. 1. Bujfony Hist. nat.
des Oiseaux y tom. 1. pag. 225. pl. enl. n. 4 21,
4 6 6 , 467. L’Europe.
L . 10 à 14. E .. P.. R . 12.
* L ’E p E R V IE R B R U N . 2. S . Badius. S . Supra frscus
y subtks albus , flavescente striatus ; tectricibus
alarum albo circumdatis ; caudâ fasciis quatuor
saturatè fuscis ,* rostro c&ruleo, apice nigro ; pedibus
Jlavis.
Brun en dessus, blanc en dessous et rayé dç
jaunâtre; tectrices des ailes entourées de blanc,
avec quatre bandes transversales brunes; bec
bleu, noir â sa pointe; pieds jaunes.
Brown a fait connoître cet Epervier de l’ile de
Ceylan , dont le plumage est terne sur les parties
supérieures , et d’un blanc rayé de jaunâtre sur
les inférieures; les couvertures du dessus des
ailes ont une bordure blanche , et leurs pennes
en portent une brune sur léur bord extérieur;
quatre bandes, d’un brun foncé, traversent la
queue. Brown y Illustrât. %ool. pl. 3. 2e édit. du
nouv. Diction. d’Hist. natur. tom. 10. pag. 318.
Ceylan.
L . 13 . E .. P.. R. 12 .
* L ’É P E R V I E R A R D O IS É . .3. ,S. C&rulescens. S.
Capite corporeque c&rules centibus ; remigibus rec-
tricïbusque nigris; alis subtus albo maculatisj
caudâ. fasciis duabus luteîs et albo striatis ; rostro j
nign ; pedibus longissimis, jlavis.
Tèze et corps bleuâtres ; rémiges et rectrices
noires; dessous des ailes tacheté de blanc; queue
traversée par deux larges bandes de cette couleur;
bec noir ; pieds très-longs, jaunes.
Cette espèce, dont on voit un individu au
Muséum d’histbire naturelle, a la tête et le corps
de couleur d’ardoise ; les ailes et la queue ,
noires; de grandes taches blanches sous les
pennes alaires, et deux larges bandes de la même
couleur, sur les pennes caudales. On la trouve
dans l’Amérique méridionale, 2e édit, du nouv.
Dict. d’Hist. natur. tom. 1 o. p. 3 18 . VAmérique
méridionale.
L.. E .. P.. R . n .
L’ÉPERVIER BRUNOIR. 4. S. Subniger.S.
Suprà nigricante-fuscus ; subtàs albo cinereus y
fusco radiatuSy caudâ subtus albidâ; rectricibus
mediis fasciis duabus nigris ; rostro albescente y
apice nigro ; pedibus jlavis.
Brun-noirâtre en dessus , gris-blanc en dessous
et rayé de brun ; queue blanchâtre en dessous
; les deux rectrices intermédiaires , avec
deux bandes transversales noires; bec blanchâtre,
noir à sa pointe; pieds jaunes.
Nous avons vu cet Epervier au Muséum d histoire
naturelle ; on dit qu’i l . se trouve à la
Guyane ec qu’ il esc fore rare. Il est en dessus
d’u 11 brun-noirâtre, et en dessous, d un gris-
blanc.rayé de brun ; les joues ec les cotes du haut
du cou sont grisâtres; le dessous de la queue est
blanchâtre, avec deux bandes noires sur ses deux
pennes intermédiaires. 2e édit, du nouv. Dict.
d!Hist. nat. tom. 10 . p. 3 19 . L’Amérique méridionale.
L . 10 7. E .. P.. R. 1 1 .
L’ÉPERVIER A COLLIER. 5. S. Melanoleucus.
S. Capite, collo y dorso y humeris et remigibus
nigris ; reliquô corpore y tectricibus. alarum et
caudâ albis ; rostro nigricante ; pedibus luteis.
Tête, cou,, dos , épaules et rémiges , noirs;
reste du corps, tectrices des ailes et queue,
blancs; bec noirâtre; pieds jaunes.* ^
Karakurulgoya est le nom que les Singalais
ont imposé â cet Epervier des Indes orientales.
Il a le dessus de la tête èt du corps noir, de
même que la gorge ; le croupion et le dessous
du corps, blancs, ainsi que les plumes des jambes
et les petites couvertures des ailes., dont lès
pennes et celles de la queue sont d’un gris-argenté
clair.
La femelle esc généralement d’un gris-argenté
clair, avec quelques taches noires sur les
N ailes et un traie longitudinal, d’un roux-mordoré
, sur chaque plume du dessous du corps.
Pennant y Ind. Zool. pl. j . Gmelin y Syst. natur.
édit. 13 .n . 98. Latham y Index y n. 85. 2e édit*
du nouv. Dict. d1Hist. nat. tom. 10. p. 3 19 . Les
Grandes-Indes.
L . i 6._E.. P.. R . 12 .
* L ’É p e r v ie r a dE mi-c o l l ie r ROUX. 6. 5 y
Semi-torquatus. S. Verdce albo y nigricante trans-
versïm striato ; semi-torque rufescente 3 fusco ter-
minato ; corpore supra nigricante y rufescente
striato ; ventre albo ; rostro fusco ; pedibus J la -
vescentibus.
P'ertex blanc, rayé transversalement de noirâtre
; demi-collier roussâtre et terminé de brun j,
dessus du corps noirâtre ec rayé de roussâtre y
ventre blanc ; bec brun ; pieds jaunâtres.
M. de Azara, qui, le premier, a décrit
cec Epervier du Paraguay y l’appelle Esparvero
faxado. Sa queue esc longue de neuf pouces et
demi ; les plumes du dessus de la têce ont un
trait transversal noirâtre sur un fond blanc;
celles du demi-collier, qui, passant par la nuquer
va d’une oreille à l’autre, sont/roussâtrès ec terminées
de brun ; le reste de la têre est noirâtre;
cetce teinte, rayée de roussâtre, s’étend sur
toutes les parties supérieures; des bandelettes ou
plutôt des ondes noirâtres sont répandues sur le
fond blanc du devant du cou , de la poitrine ec
des jambes; le ventre esc de la dernière couleur,
avec des ta*ches noirâtres sur sa partie inférieure
; les plumes du dessous des ailes sont variées
de noirâtre et de blanc; les pennes de læ
queue portent des bandes blanches, interrom-
pues et transversales, sur un fond presque noir ÿ
l’iris est gris, et la cire, d’un vett-noirâtre. De
A\ara , Apuntamientos para la Hist. nat. de los
Pâxaros del Paraguay y etc. tom. 1, pag. 1 16 .
n. 29. 2e édit, du nouv. Diction. d’Hist. natur..
tom. 10, p. 322. L’Amérique méridionale.
L . 20 j . E . 3 1 7. P . 24. R . 12 .
* L ’ÉPERVIER a COU ROUX. 7. S . RuficoUis. S .
Gulày jugutô pectoreque superiori rutilis ; ventre
albo nigroque transversim striato '; capite y corpore
suprà obscure rufis pedibus aurantiis ; rostro su-
' prà nigro y subtàs/lavo.
Gorge , devant du cou et haut de la poitrine