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ORNI THOLOGI E .
nitentibus va-
Corpus oblongum3 coloribus
rium.
Caput rotundatum.
Rostrum supra permis elongatis ad medium us-
que instructum ^ lateratim compressissimum 3 rectum
3 dorso angusto ; mandibula superior versus
apicem émargea ata.
Nùres ovatAy plumis obtecta.
L ’ingua........
Collum médiocre.
A la brèves ; remige i*. lata y harpiformi; 3*.,
4 . omnium longissimis.
Femora extra abdomen posita ; tibia omnino
plumosa.
Pedes tetradactyli ; digiti très anteriores 3 pos-
ticus unus ; exteriores basi conjuncti ; hallux quem-
admodîim anteriores imo tarsi positus y sedilem
cingens 3 omnibus articulis humi incumbens.
Cauda rectricibus 12 .
Lophorina habitant in nova Guineâ. Mores
ignoti sunt.
Corps oblong, varié de couleurs brillantes.
Tête arrondie.
Bec couvert en dessus , jusqu’au milieu, de
plumes alongées, très-comprimé latéralement, à
dos étroit ; mandibule supérieure échancrée et
inclinée vers le bout ; l’inférieure droite, plus
courte.
Narines ovales, couvertes par les plumes.
Langue.. . . .
Ailes courtes ; la i rc. rémige large et en forme
de sabre ; les 3 e. et 4e. les plus longues de
coûtes.
Cou médiocre.
Cuisses posées hors de l’abdomen*, jambes
totalement emplumées.
Pieds rétradactyles ; trois doigrs devant, un
derrière ; les extérieurs réunis à leur base ; pouce
posé au bas du tarse, sur le même plan que les
antérieurs, embrassant le juchoir et porcant à
terre sur toutes les articulations.
Queue à 1 1 rectrices.
Les Lophorines se trouvent à la Nouvelle-
Guinée. Leurs moeurs sont inconnues.
L a L opHORINE SUPERBE, i . L.Superba. L.Fronte
cristatâ; capite, cervïce abdomineque viridibus ;
gulâ violaceâ ; alis nigris; cauda médiocre3 carules-
cente-atrâj rostro pedibus que nigric antibus.
Front huppé; tête, dessus du cou et abdomen
verts; gorge violette ; ailes noires ; queue médiocre,
d’un noir-bleuâtre ; bec et pieds noirâtres.
[PI. 14 $•ƒ£• 4-)
La partie de la Nouvelle - Guinée appelée
Serghiky est, selon Forster, le pays de cet oiseau.
Les habitans de cette contrée le portent â
Sulawat, dans un bambou creux, après l’avoir
fait sécher à la fumée autour d’un bâton, et lui
avoir ôté les ailés et la queue, de sorte qu’on en
voit très-rarement sans être mutilé. Les Papous
l’appellent Shagawa3 ou autrement Oiseau de
Serghile ; mais il porte à Ternate et à T ido r, où
il s’en vend beaucoup, le nom de Suffo 0 kokotoo
( Oiseau de Paradis noir).
La gorge du Superbé est noire à reflets violets
, et les plumes de sa partie inférieure s’étendent
sur le devant du cou et sur la poitrine j
ensuite elles descendent sur les côçés du ventre,
où elles s’écartent, en laissant le milieu à découvert
et finissant exactement comme la queue de
notre Hirondelle de cheminée; elles sont d’un
vert-bronzé, changeant en violet; le dos, le
croupion, les ailes, les couvertures de la queue
et ses pennes présentent la même couleur, à reflets
violets ; les longues plumes qui naissent des
épaules, se relèvent plus ou moins sur le dos,
en avant et en arrière, et prennent la forme
d’une sorte de mantelet qui s’étend presque jusqu’au
bout des ailes ; ces plumes ont à la vue et
au toucher l’éclat et le moelleux du velours ; celles
qui s’élèvent sur le bec, et qui prennent la forme
de deux petites huppes , sont noires ';: le ventre
est de cette couleur. Sonneraty Voyage3 p. 15 7 .
pi. y 6 ( Oiseau de Paradis à gorge violette 3 dit le
Superbe). Latham 3 Index ( Paradisea super b a ).
Buffbn 3 Ilist. natur. des Oiseaux 3 tom. 3 . p. 169
( Manûcode noir de la Nouvelle-Guinée > dit le
Superbe).
L .. E .. P.. R . 12 .
L X X I V e. G e n r e .
Si t t E L L E , Sitta3 Linn. Lath.
Corpus oblongum 3 variis coloribus pïetum.
1 Caput rotundatum.
Rostrum pennis brevibus recumbentibus basi
instructum aut glâbrum 3 integrum 3 rectum 3 lateratim
compressum 3 vel subrotundum 3 apice cunei-
form e; mandibula aquales ; inferior interdum rétro-
versa.
Nares. rotunda3 aperta3 denudata aut capistri
pennis obtecta.
Lingua basi lata 3 brevis 3 cartïlaginea 3 plana 3
apice cornuta et bifida.
Collum brève.
ORNITH
AU penttâ spuriâ brevissimâ ; remigiius i . ,
3*., 44. omnium longissimis. ^
Femora extra abdomen posita ; tibia omnino
plumosa.
Pedes tetradactyli ; digiti très anteriores 3 pos-
ticus unus , interno longiory exteriores basi con-
nexi ; hallux quemadmodîim anteriores imo tarsi
positus 3 sedilem cingens 3 omnibus articulis humi
incumbens.
Cauda rectricibus 12.
Sitta habitant in Europay Africa 3 Asia 3 America
borealis arborum truncis ; solitaria 3 moribus
caterum Picis multàm similes; coleoptera et larvas
insectorum sub conice arborum latentes effodientes;
nidum struentes for amine arboris; ova pariunt 6-7.
Pullis cacigenis escam mater in os ingerit ; hi e
nido disceduht 3 ad volandum tantum aptisunt.
Corps oblong, varié de diverses couleurs.
Tête arrondie.
Bec garni de petites plumes dirigées en avant
ou glabre â sa base, entier, droit, comprime
latéralement ou terminé presqu’en forme de
coin ; mandibules égales ; l’inférieure quelquefois
retroussée.
Narines rondés, ouvertes, nues ou cachées
sous les plumes du capistrum.
Langue large à sa base ; courte, cartilagineuse,
aplatie , cornée et bifide à sa pointe.
Cou court;
Ailes à penne bâtarde très-courte ; les 2e. et
3e. rémiges les plus longues de toutes.
Cuisses posées hors de l’abdomen ; jambes
totalement emplumées.
OLOGIE. 911
Pieds técradactyles; trois doigts devant, un
derrière, plus long que l’interne; les extérieurs
réunis â leur base ; pouce articulé au bas du tarse,
sur le même plan que les antérieurs, cerclant le
juchoir et portant à terre sur toute sa longueur.
Queue â 12 rectrices.
Les Sittelles grimpent contre les troncs des
arbres de l’Europe, de l’Afrique, dé l’Asie et
de l’Amérique septentrionale; elles sont solitaires
ep ont des moeurs très-semblables à celles
..des Pics ; ellés vivent de coléoptères, de larves
d’insectes qui sont cachés sous l’écorce des; arbres.
Elles construisent leur nid dans un trou d’arbre.
Leur ponte est de six â sept oeufs. Les petits
naissent aveugles, sont appâtés dans le nid, et
ne le quittent qu’en état de voler.
L a Sit t e l l e proprement d it e . i . S. E u-
ropaa. S. Cano-carulescens 3 subtus alba; rectri-
cibus nigris; lateralibus quatuor infra apicem albis;
rostro cinereo ,* pedibus griseis.
D ’un gris-bleuâtre; blanche en dessous; rec-
tricés noires, les quatre latérales blanches sous
leur pointe; bec cendré; pieds gris. (PI. 1 6 3.
f s - y
Divers noms ont été imposés a cette Sittelle
3 comme ceux de Pic cendré3 P ic maçon3
Picotelle 3 Tape-bois 3 Casse-noix3 Casse-noisette >
Grimpard3 grand Grimpereau y Torche-pot ; toutes
dénominations tirées de ses habitudes, de sa
nourriture et des rapports qu’on lui a trouvés-
avec les Pics y les Mésanges et lès Grimpereaux,
Cette Sittelle y qui est un peu sédentaire dans les
pays où elle est née, s’approche pendant l’hiver
des habitations rurales, se montre dans les ver-
gerg et quelquefois dans les jardins ; mais les bois-
sont son domicile de préférence , et le trou de
l’arbre qui lui a servi de berceau est ordinaire-^
ment celui où elle se retire pendant la nuit ; c’esc
aussi son petit magasin pour l’hiver , où elle
amasse diverses graines, telles que celles du*
tournesol, du chanvre et même des noisettes. C e
n’est point en les cassant, comme font les petits-
granivores pour en extraire la substance, c’est en»
les perçant à coups de bec, après les avoir fixées-
solidement dans une fente quelconque. Elle côurc-
sur les arbres dans toutes les directions, poup'
donner lâchasse aux insectes dont elle se nourrie
a défaut de graines.
Son naturel est très-solitaire. Son vpPdbüx,,
et ses mouvemens sont fort lestes. Son cri ordinaire
est ti y tiy ti y tiytiy ti y qu’elle répète eni
grimpant le long des arbres et dont elle précipite:
la mesure de plus en plus ; outre ce cri et le bruis
qu’elle fait en frappant sur l’écorce, elle produis
un son très-singulier en mettant son bec dans une?
fente ou en le frottant contre une branche sèche-*
et creuse.; ce bruit, grrrrrro 3 est si fort qu’il se-*
fait entendre â plus de cent toises. Le mâle a*
mie espèce de chant, au printemps, qui semble-*
exprimer guiric , guiric 3 qu’il répète souvent.-
Cétte espèce place son nid dans un trou*
d’arbre et souvent dans un trou de Pic abandonné;
si l’ouverture extérieure est trop grande*,
elle la rétrécit avec de la terre grasse , d?où-luii
est venu le nom de Pic maçon. Sa ponte est dè‘
cinq à sept oeufs d’un blanc sale, pointillés de;
roussâtre. Quoique d’un naturel solitaire, cep
oiseau, qui fuit ses semblables, se plaît cependant
avec des oiseaux d’espèces différentes,; cart
on le voit souvent en hiver de compagnie av-©<£
les Mésanges et les Grimpereaux