perciliisJlavescentibus; corpore subtàs dtlutefusco-
oliv.aceo y lineis longitudinalibuSy rufisjlavescen-
tibusque vario ; rcciricibus in spïram convolutis;
rostro pedibusque griseis.
Vçrtex d’un brun- roussâtre ; sourcils jaunâtres
; dessous du corps d’un brun-olivâtre clair,
varié de lignes longitudinales rousses et jaunâtres
; rectrices contournées en spirale bec et
pieds gris.
M. Levaillant a donné la description et la
figure de cet oiseau, sous le nom de Grimpart
Sittclle. I l est remarquable par la forme de sa
queue, dont les pennes sont fortement étagées,
terminées par une griffe et contournées en spirale
vers leur bout t le sommet de la tête est d’un
brun-roussâtre olivacé ; les sourcils sont jaunâtres
; les plumes de la gorge, de cette teinte
avec un liséré très-fin, d’une nuance plus foncée
et peu apparente j, le devant du cou, la poitrine ,
Jes plumes du sternum > le ventre et les couvertures
inférieures de la queue, d’un brun clair,
nuancé d olivâtre et varié de traits roux, jaunâtres
et longitudinaux sur le milieu de chaque
plume y le manteau, les couvertures supérieures
des ailes et l’extérieur de leurs pennes, d’un
roux-brun y ces dernières, d’un brun-noirâtre â
l ’intérieur ; les couvertures du dessous de la queue
et ses pennes , d’un roux vif.. On trouve cette espèce
au Brésil.. Levaillant y Promerops x Grim-
parts y, etc. pl. 3 1 ,.fig. 1.. 2e édit, du nouv. Dict.
d’Hist. natur. tom. 31.. p. 3.3.8 . 'V Amérique méridionale*
L .. E „ P.. R . 1 2 .
p l i G e n r e .
M N IO T I L L E , Mniotilla•. Sylv-ia x Latham ,
Gmelin..
Corpus oblongum, albo nigr-eque varium*
Caput rotundatum.
Rostrum brève y subulatumy gracile y. rectum 3
ïntegrumy lateraùm comptessum ; mandibule squales
y acutissima.
Uares subovata y membranâ tecta*
Lingua cartilaginea y. acuta*
Collum médiocre.
A la remigibus 1 â. , i &. , 3 ^. omnium îongvs-
sïmis,
Femora extra abdomen posita y tibia omninb
plumosa..
Pedes tetradactyli y digiti très anteriores , pos-
ticus unus y tenuis y. elongatus, exteriores basi con-
ne xi y hallux quemadmodùm anteriores imo tarsi
positus y. sedilem cingens y omnibus articulis hume
incumbens.
Cauda rectricihus 1 1.
Mniotilla habitant in America septentrionalis
truncis arborum ; larvis insectorum sub muscis la—
tentibus victitant.
Corps oblong, varié de noix et de blanc-
Tête arrondie.
Bec court, subul'é, grêle , droit, entier, comprimé
latéralement y mandibules égales, très—
pointues.
Narines presqu’ovales, couvertes dune memi-
brane.
Langue cartilagineuse, pointue..
Cou médiocre.
Rémiges i rc„, 2e. et 3 e. les plus longues dé
toutes.
Cuisses posées hors de l’abdomen ; jambes-
totalement emplumées.
Pieds tétradactyles j; trois doigts devant , un
derrière , grêle, alongé y les extérieurs réunis à?
leur base y pouce posé au bas du tarse, sur le-
‘ même plan que les antérieurs, embrassant le ju-
choir et portant à terre sur toutes les articulations.
Queue a i * rectrices..
Les Mniotilles habitent dans l’Amériqne méridionale,
grjmpent le long des arbres et vivent
des larves d’insectes qu’ils cherchent sous la.
mousse.
L e M n iOTILLE VARIÉ, i . M. Paria: M. Albcr
nigroque maculatay fasciis alarum duahus albis ;
cauda bifida rostro atro; pedibus vires cente-fus cis-
Tacheté de blanc et de noir;, deux bandes-
blanches sur les ailes; queue bifide; bec noir y.
pieds d’un brun-verdâtre.
Cette espèce arrive dans la Pènsylvanie. au
mois d’avril, se nourrit d’insectes qu’elle cherche
dans la mousse et les lichens qui couvrent le-
tronc et les grosses branches des arbres, et c’est
en les arrachant avec .son bec qu’ellè découvre-
ceux qu’ils recèlent. Elle quitte le nord de FA-
mérique aux approches des frimats , pour passer
l’hiver dans le sud ;. c’est alors qu’on la rencontre
â Saint-Domingue, à la Jamaïque et dans les.
îles voisines*.
Le mâle a le menton et une partie de la gorge
hoirs; une large tache de cette couleur sur les-
Joues;: le reste du plumage, blanc et noir; ces.
couleurs forment des raies longitudinales sur la
tête et tout le dessus du corps;, le noir se présente
par taches isolées sur les parties inférieures
et domine sur les couvertures des ailes, leurs
pennes et celles de la queue ; toutes sont bordées
de blanc, et les couvertures, terminées de cette
couleur.
La femelle et les jeunes ne diffèrent du mâle
qû’en ce qu’ils ont les joues et la gorge blanches.
\ . Edwards y Glean, pl. 300 (Black and white
< creeper). B ris son y Ornith.tom. 3 .p . 52 y in .ô y
(Figuier varié de Saint-Domingue). Buffony
Hist. nat. des Oiseaux y tom. 5 .p . 305. Latham y
Index y n. 1 18 (Sylvia varia). V Amérique septentrionale.
L . 4 E.. P.. R . 12..
L X X Y e. G e n r e .
ÊM B E R IZ E ou B R U A N T , Emberha 3 Linn.
Lath.
Corpus oblongum , variis coloribus pictum.
Caput rotundatum.
Rostrum integrum y subyalidumy conicum y la-
teratïm subcompressum , acutum, ricturâ oblique et
deorsàm direct! ; mandibula inferior ■ marginibus
inflexo coarctata j superior angustior , intiis paulb
cava et tuberculo osseo aut longitudinali et promi-
nulo, aut rotundato et minirno munita.
Nares o'rbicularesy pervia.y plumilis recumbxen-
tibusferè tecta.
Lingua eras sa y apicefissa.
Collum mediocre.
AU remigibus i â. , 2 V , 3 â. omnium longissimis.
Femora extra abdomen posita ; tibia omninb
plumosa.
Pedes tetradactyli ; digiti très, anteriores , posticus
unus ; exteriores basi co.nnexi ; hallux, quem-
_ admodàm anteriores imo tarsi positus, sedilem
cingens y omnibus articulis humi incumbens.
Cauda rectricibus 1 z.
Emberv^a insylvis , campis , pratis > nemoribus
Europay Africdty America y Polynesia,habitant ;
insectis seminibusque victitant y in dumis .nidifi-
cant ; ova 4-5 pariunt. Mas feminam incuban-
tem alit et ipse incubât.' Puliis caçigenis escam
mater in os ingerit ; hi e nido discedunt, ad vo~
ladum tanthm idonei sunt.
Corps oblong , peint de diverses couleurs.
Tête arrondie.
Bec entier, un peu fort, conique , un peu
comprimé latéralement, pointu, à ouverture
oblique et dirigée en en bas; mandibule infé-
rieure a bords fléchis en dedans et rétrécis; la
supérieure plus étroite, un peu creusée â l ’intérieur
er munie d’un tubercule osseux, ou longitudinal
et saillant, ou arrondi ec très-petit.
Narines orbiculaires, ouvertes, à demi couvertes
des petites plumes dirigées en avant.
Langue épaisse, fendue à la pointe.
Cou médiocre.
Rémiges 1 rcl , 2e. , 5e; les plus longues de
toutes; .
Cuisses posées hors de l ’abdomen ; jambes
totalement emplumées.
Pieds tétradactyles; trois doigts devant, un
derrière.; les extérieurs réunis à leur base; pouce
posé;au bas du tarse, sur le même plan que les
, antérieurs, cerclant le juchoir et portant â terre
sur toute sa .longueur.
Queue composée de 1 1 pennes.
Les Bruans se trouvent dans les forêts, les
campagnes, les:prairies, les bosquets de l’Europe,
de l’A frique, de l ’Amérique, de la Polynésie
;! viyent d’insectès, de semences et nichenr
dans les buissons. Leur ponte est de quatre ou
cinq oeufs. L e mâle nourrit la femelle quand elle
couve et parcage l’incubation. Les petits naissent
aveugles, sont appâtés dans le nid, et ne le
qhictent qu’en état de voler.
L e Bruant proprement dit. i . E . Citrinella.
. E . Supra nigricantey rufo griseoque varia ; subtàs
: verticeque fiava ; rectricibus nigneantibus, extimis
duabus y latere interiori.y macula albâ acuta; rostro
atro; pedibusJlavicante-fuscis.
Varié en dessus de noirâtre, de roux et de
gris ;qaune en dessous et sur le sommer de la tête ;
. rectrices noirâtres, les deux plus extérieures,
avec une cache blanche pointue sur leur bord
intérieur; bec noir y pieds d’uii brun-jaunâtre.
{Pl. I * ! :f ig . J.)
Les oiseaux de cette espècesont répandus dans
toute l’Europe, depuis la Suède jusqu’à l’Italie
inclusivement. Un grand nombre voyagent vers
le midi pendant L’automneÿceux qui restent dans
nosiptovinces septentrionales se réunisssent aux
Pinsons y Vsrdiers et Friquets , s’approchent alors
des fermes et même des.villes, fréquentent les
grands chemins, où ils cherchent leur nourriture
jusque dans la fiente des chevaux. Au printemps
et pendant l’été , les Bruans se tiennent le long
des haies, sur la lisière des bois, dans les bos-
.quets; les taillis,-, et rarement dans l’intérieur des
forêts y leur vol est rapide et ils se posent au moment
ou l’on s’y attend le moins, et presque
| toujours sous le feuillage le plus épais. On voit
très-souvent le mâle, pendant l’é té, au sommet