
mois de février, quelquefois plus tôt. Le mâle
partage avec'sa femelle le travail de l'incubation,'
et iis ne peuvent élever leurs petits si on ne leur
fournit des insectes. Vieillot, Oiseaux chanteurs,
pl. 10. 2 e édit. du nouv. Diction. d’Hist. natur.
tom. i l . p . 18 3 . L’ Afrique occidentale.
L . 3 f E .. P.. R . 12 .
* L e SÉNÉGALI VERSICOLOR. 138 . F. Versicolor.
F. Corpore supra rubescente y subtus albo ;
torquibus duobus nigris ; rostro inc arnato-albo ;
pedibus dilutè rubris.
Dessus du corps rougeâtre ; dessous blanc ;
deux colliers noirs ; bec d’un blanc-incarnat;
pieds rouges.
Cette espèce, que M. Bâillon conserve dans
sa collection, se trouve au Sénégal. Les couleurs
1 qui dominent sur son plumage , sont du noir sur
\ l a . tête, les petites couvertures inférieures de
Faile , vers le p li, la gorge et toutes les parties
postérieures ; elle forme un collier sur le dessus
du cou, entre deux autres d’un beau blanc, dont
l’un est sur la nuque et large ; l’autre occupe le
bas du cou et est étroit ; les joues en entier sont
de cette couleur, qui forme des épaulettes sur le
haut de l’aile, prend un ton roux sur les couvertures
supérieures de la queue, borde en dehors
. sa dernière penne de chaque côté et quelques
plumes des couvertures supérieures des ailes,
rend au roux sur le bord externe des pennes secondaires
et reparoîc avec toute sa pureté sur les
côtés du corps, au-dessous de l’aile et sur les
couvertures inférieures de la queue ; le reste du
cou en dessus , le dos , le croupion , les couvertures
supérieures et les pennes des ailes sont
rougeâtres, de même que la quèue qui est un
peu fourchue ; les ailes en repos s’étendent
presque jusqu’à son extrémité.
L . 4. E . . P . . R . 12 .
* L e PETIT SÉNÉGALI A VENTRE ROUGE. 159 .
F . Rubriventris. F . Supra griseo -fusca , nipro
transversim striata ; pectore ventreque in medio
rubris ; crisso nigro ; alisfuscis; rostro pedibusque
rubris.
D ’un gris rembruni en dessus et rayé trans- I
versalement de noir j poitrine et ventre , rouges '
dans le milieu ; couvertures inférieures de la j
queue et ailes noires bec et pieds rouges.
Cet oiseau , que l’on rencontre au Sénégal,
présente dans sa livrée de grands rapports avec
l ’Astrildy mais il est plus petit, et la couleur rouge
de la' poitrine ep du- ventre est plus prononcée.
Le mâle et la femelle se ressemblent. L ’intérieur
des arbrisseaux toujours verts et isolés est leu.
droit dont ce Sénégali fait choix pour y placer
son nid, fait en forme de melon, et dont l’entrée
est sur le côté. La ponte est de quatre ou cina
oeufs blancs.
L ’oeil est entouré d’une tache rouge; le dessus
de la tête , du cou et du corps, d’un gris-brun
qui devient plus foncé sur les côrés de la poitrine
et du ventre, dont le milieu esc d’un beau
rouge; les plumes de l’anus et les couvertures
inférieures de la queue sont noires; une grande
partie du plumage est rayée de noir en travers;
les pennes des ailes sont brunes, et les latérales
de la queue, noirâtres en dessous. Vieillot,, Oiseaux
chanteurs y pl, 13 . 2 e édit, du nouv. Dict,
d’Hist. natur. tom. 12 . p. 134 . L’Afrique occidentale.
L . 3 -f. E.. P.. R . 12 .
* L e SÉNÉGALI AURORE. 140. F . Subfiava. F,
Supra griseà ; tectricibus caudét superioribus rubfu\
corpore subtus auroreo ,* hypochondriis cinereis >\
albo lunulatis y rostro rubescente ‘ pedibus fuscis.
Gris en dessus; couvertures supérieures de la
queue rouges ; dessous du corps aurore ; flancs gris,
avec quelques lunules blanches; bec rougeâtre;
pieds bruns.
Cette espèce se trouve au Sénégal et fait
partie de la collection de M. le comte de Rio-
cour. Elle a la tête, le dessus du cou et du corps
gris ; la gorge et toutes les parties postérieures,
d’une belle couleur aurore, plus claire sur la
gorge et plus, foncée sur la poitrine'; les flancs,
cendrés, avec des lunules blanches à l'extrémité
de quelques plumes ; les pennes des aides et de la
queue, d’un gris rembruni. 2e édit, du nouv. Dict.
d’Hist. natur. tom. 3o. pag. 575. L ’Afrique occidentale.
L . 3 E .. P.. R . 12 .
* * L E C hïPIU PROPREMENT DIT. I4 1 .
Les Chipius sont des oiseaux du Paraguay
décrits par M. de Azara j et dont la plupart sont
placés à la suite des Fringilles3 dans la deuxième
édition du nouveau Dictionnaire d’Histoire naturelle.
Ils ont pour caractères le bec droit 3 très-
fort y pyramidal y très-pointu et à mandibules
égales ; caractères qui les rapprochent des Frin-
gilles ; mais il faut les voir en nature pour s’assurer
s’ils sont convenablement classés.
Du cri d’une espèce de cette petite famille,
exprimant chipiu y les naturels du Paraguay en
ont
ont fait la dénomination générique de tous les
petits oiseaux granivores. On trouve des Chipius
au Paraguay jusqu’à Buenôs-Ayres. Ils se plaisent
en captiyité, et se nourrissent, dans, l’état sauvage,
de petites graines et d’insectes qu’ils cherchent
à terre, et non pas sur les arbres. Ils ne
pénètrent point dans les bois. Leur vol est rapide
, et quelquefois assez élevé et incertain.
Le nom -de cet oiseau est tiré de son cri chipiu.
Il fréquente les campagnes, les terrains cultivés,
et pendant l’hiver, les habitations. Il vit en
troupes souvent si serrées, que la plupart se
touchent lorsqu’ ils se perchent sur les arbres et
sur les buissons.
Le mâle, dont le ramage est très-agréable, a !
le bec large et épais de trois lignes, noirâtre
en dessus, blanchâtre en dessous ; les parties inférieures,
d’un jaune foncé, avec une petite tache
blanche sur le ventre ; l’extrémité des couvertures
de la queue , de cette couleur; la face extérieure
des jambes, brun-jaunâtre ; les sourcils
, jaunes ; les plumes du sommet de la tête,
bordées de cette couleur sur un fond noirâtre ;
l’occiput, les côtés de la tête et le dessus du cou,
d’une teinte plombée ; l’oreille , brune ; le dessous
de l’oe il, avec une petite tache d’un blanc-,
jaunâtre; le bas du dos et le croupion, mélangés
de jaune et de brun ; les petitès couvertures
supérieures des ailes, de la dernière
couleur et largement bordées de jaune ; le haut
du dos, la queue et les grandes couvertures des
pennes internes de l’aile, noirâtres ; ses pennes
primaires, lisérées dè jaune , et les secondaires,
lisérées de blanc ; le tarse, olivâtre.
La femelle -est d’une taille plus petite que le
mâle, et en diffère par la couleur blanche de sa
I gorge ét des couvertures inférieures de sa queue,
par le dessous du corps , qui est blanchâtre, et
par des teintes plus claires sur la bordure des
plumes et des pennes. De A^ara 3 Apuntamientos
para la Hist. natur. de los Paxaros del Paraguay
y Rio de la P lata y tom. 1. p. 47 $. n. 13 2 .
2e édit, du nouv. Dict. d’Hist.. natur. tom. 12 .
pag. 256. L ’Amérique méridionale.
L . 5. E . 8 P.. R . 12 .
** L e C hip iu b a l a n c e u r . 142. Le nom d’Oscil-
lador y qui signifie balanceur y a été appliqué à cet
oiseau par M. de Azara, parce que le mâle, au
temps des amours , a l’habitude de s’élever , soir
et matin, à la hauteur d’un jet de pierre, pour
exécuter ses balanceijiens. Il vole sur un certain
espace, comme d’environ soixante pieds, en
décrivant une courbe et revenant aussirôt en arrière
pour la décrire encore de la même manière,
comme s’il étoit suspendu par un fil à un point
fixe. Il répète ce jeu plusieurs fois de suite. Ce
petit oiseau fait entendre en même temps son
ramage, et est regardé comme le meilleur musicien
entre les oiseaux du Paraguay. Du reste,
il se pose par instans sur les joncs et les plantes
un peu grandes, ou il demeure toujours caché
dans les herbes.
Le bec est aussi épais que large, presque droit,
un peu comprimé latéralement, large et épais de
trois lignes, long de quatre; les couvertures de
la queue sont fort longues ; les parties inférieures,
d’une couleur sombre de plomb, légèrement
saupoudrée de blanchâtre (des individus ont sur
la poitrine des taches de la même teinte) ; les
couvertures, inférieures des ailes sont d’un blanc
lavé d’un peu de jaune 3;; les côtés de la tête et le
dos, noirâtres ; les plumes de la tête, du cou et
du doS, noires dans le milieu et d’un brun clair
sur; les bords; les petites couvertures des ailes,
présqiîë noires, avec une large bordure d’un
jaune v if et verdâtre, qui colore aussi le pli de
l’aile et le côté supérieur des pennes extérieures ;
les grandes couvertures et les dernières pennes,
bordées de roux en dehors; cette teinte entoure
finement les autres couvertures, dont le fond est
noir; les deux pennes intermédiaires de la queue
sont rousses sur leur moitié supérieure ; l’extérieure
de chaque côté.l’est un peu moins, et tout
le reste est noir. De Azara y Apuntamientos para
la Hist. nat. de los Paxaros del Paraguay y Rio
delà Platay tom. 1. p. 5 18. n. 139 . 2e édit, du
nouv. Dict. d’ hist. nat. tom. 12 . p. 257. L ’Amérique
méridionale.
L . 4 i E . 6 f ' P.. R . 12 .
* * L e C hipiu manimbé. 143. T e l est le nom
sous lequel cet oiseau est généralement connu
chez les naturels du Paraguay , où il est répandu
jusqu’à la rivière de la Piata.
Use perche ordinairement sur les buissons les
plus bas et au bord des bois. Il vole peu, n’est
point farouche, et sou naturel est paisible. Son
ramage est doux , clair et assez varié.
Les pennes de la queue sont fort étroites,
pointues et étagées ; le bec est épais de deux
lignes et demie et large de trois ; la gorge , d’un
blanc mêlé de gris-noirâtre ; le devant du cou
et la poitrine sont blanchâtres; le ventre et les
couvertures inférieures des ailes, de la même
couleur, mais lavée foiblement de jaune; les
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