
truie, d un rouge-pourpré ; le ventre.et les parties
postérieures, blancs y l’occiput, le manteau et
les flancs, variés.de hrun sombre et de grisj le
croupion , tacheté de rouge sur un fond, blanc ;
les couvertures inférieures des ailes, blanches;
les supérieures, d’un brun obscur; les petites et
les grandes, terminées de blanc; les pennes,
brunes et frangées de blanc-roussâtre en dehors ;
la queue, pareille à ces pennes, mais en été elle
est bordée de blanchâtre. Les couleurs sont, en
hiver, plus ternes, et le blanc est nuancé de
roussâcre.
L a femelle est un peu plus petite que le mâle,
et en diffère encore en ce qu’elle a le front
blanc ; le devant du cou et la poitrine, de cette
couleur, avec des taches brunes sur leurs côtés.
L e jeune mâle a le front blanc; le sommet de
la tête , mélangé de gris-blanc et de rouge; le
devant du cou et la poitrine, blancs* Le rouge
commence â paroître sur ces parties quelque
temps après la première mue. F r is ch /p l. 10
(Linaria vertice rubro). Bufforij Hist.natur. des
Oiseaux y tom. 4. p. 1 1 6 (Siyerin ou petite Linotte
de vigne). Brisson, Ornithol. tom. 3. pag. 138 .
n. 3 1 . VEurope.
L . 4 \. E .. P.. R . 12 .
* L E SlZERIN CABARET. 2. L. Rufescens. L.
Virtice sanguinolento ; mento nigro ; pectore pur-
purescente rubro ,• fasciâ alarum duplici rufâ • uro-
pygio superiore fusco 3 inferiore rubello ; rostrojla-
T yescente ; pedibusfuscis.
Vertex couleur de,sang; menton noir; poitrine
d’un rouge-pourprâtre ; double bande rousse
sur les ailes; croupion brun sur le haut, rougeâtre
sur le bas ; bec jaunâtre ; pieds bruns.
Les Cabarets paroissent en France au m'ois
d’octobre et y restent jusqu’au mois d’avril,
époque où ils partent pour le Nord. Ils construisent
leur nid sur des arbrisseaux, le composent
de mousse, d’herbes et de petites racines
sur les contours et en dessous , et de crins noirs
à l ’intérieur. La ponte est de cinq ou six ceufs
d’un blanc-bleuâtre, tachetés de rouge, avec des
zigzags bruns et isolés. Le ramage du mâle ressemble
assez à celui de la Fauvette d'hiver y mais
il est beaucoup moins fort.
Cjiez le mâle , le sommet de la tête est d’un
rouge-sanguin ; le lorum et le menton sont noirs ;
les joues, les sourcils et les couvertures inférieures
des ailes, roussâtres ; les supérieures,
brunes et terminées de roussâcre; les rémiges
et les rectrices, bordées de la même teinte en I
dehors et brunes dans le reste ; le bas de la gorge I
le devant du cou et la poitrine, d’un roucre_ I
pourpré ; l’occiput, le manteau , les côtés du cou I
et de la poitrine, variés de roussâcre et de brun ; I
le croupion, roux et brun sur sa partie supé- I
rieure, ensuite d’un rougeâtre pâle; les couver- I
tures inférieures de la queue et le milieu du I
ventre, d’un blanc sale. Le même, après sa I
première mue , a l’extrémité des plumes du I
sommet de la tête d’un gris-blanc, qui disparoîc I
totalement au printemps.
Le jeune , dans spn premier âge, n’a nulle I
apparence de rouge sur la tête; du reste-il res- I
semble à la femelle, dont la gorge, le devant I
du cou et la poitrine sont roiissâcres ; le croupion I
est varié de brun et de roux ; les couvertures' I
supérieures de la queue sont tachetées de brun I
sur le milieu de la plume. La livrée du mâle de I
cette espèce et de la précédente, perd son éclat I
quand ils sont en captivité. La couleur du I
sommet de la tête prend un ton orangé sale, I
et le rouge des parties inférieures disparoîc tota- I
- lemenc. Brissony Ornith. tom. 4* pag. 148 (petite I
Linotte ou Cabaret). Frischypl. 10 (Linaria pec- I
tore. subluteo) (jeune mâle et femelle). Bujfon, I
pl. enl. 48 5. fig. 2 , inexacte. VEurope.
L . 4 7. E .. P.. R. 12 .
L X X V i r . G e n r e .
G R O S -B E C , Coccothraustes.Loxia 3 Linn. Lath. I
Corpus subovatum y coloribus variis pictum. I
■ ■ Caput subrotundum y rare cristatum.
Rostrum validum y gibbumy crassum y acutum; I
mandïbula siiperior aliis tam alta quàmfrons, I
aliis fronte altiory interdàm basi cal ata 3 aut recta3 I
aut apice declivis y sapiîis integra y palato cavo y I
striis longitudinalibus munito...
Nares rotunda, pervia y glabra vel plumiïis re- I
cumbentibus teCta.
Lingua crassay compressa y apice cartilaginea I
et subbifida.
Collum médiocre.
Remiges i a. , 2a, , $*., 4*. omnibus longissima. I
Femora extra abdomen posita ; tibia pars in-
ferior plumosa.
Pedes tetradactyli ; digiti très anteriores^y pos-
ticus unus ; exteriores basi connexi; hallux quem-
admodhrri anteriores imo tarsi positus y sedilem
cingens y omnibus articulis humi incumbens.
Cauda rectricibus 12 .
Loxiaper omnes orbis terras habitant; in arbo- !
ribusy dumis nidificant; ova 4-5 pariunt; granis ,
baccisy inscctis victitant. Mas feminam plerisque
incubantem alens et ipse incubans. Pullis cacigenis
mater escam in os ingerit ; Kl e nido discedunt 3
ad volandum tahtàm idonei sunt.
Corps un peu ovale, peint de diverses couleurs.
Tête un peu arrondie, rarement huppée.
Bec robuste, gibbeux, épais, arqué; mandibule
supérieure aussi haute que le front chez les
uns, plus haute chez les autres , quelquefois ciselée
à la base, ou droite ou inclinée à la pointe,
le plus souvent entière, â palais creux et strié
longitudinalement.
Narines rondes, ouvertes, glabres ou. cachées
sous des petites plumes dirigées en avant.
Langue épaisse, comprimée , cartilagineuse
et bifide à sa pointe.
Cou médiocre."
Rémiges i re., 2e., 3e. , 4e. les plus longues
de toutes. .
Cuisses posées hors de l’abdomen ; partie inférieure
des jambes couverte de plumes.
Pieds técradactyies; trois doigts devant, un
derrière ; les extérieurs réunis à leur base ;
pouce posé au-bas du tarse , sur le même plan
que les antérieurs, cerclant le juchoir et posant
à terre sur toutes les articulations.
Queue composée de 12 rectrices.
On trouve des "Gros-becs dans tous les pays;
ils nichent sur les arbres et dans les buissons..
Leur ponte est de quatre ou cinq oeufs; il se
nourrissent d’insectes, de graines et de baies.
La plupart des mâles nourrissent la femelle
quand elle couve et partagent l’incubation. Les
petits naissent aveugles., sont appâtés dans le
nid, et ne le quittent qu’en état de voler.
A. Bec à bords lisses.
e Gros-bec proprement dit. i . C. Vulgarisa
C. Lineâ alarum albâ j remigibus mediis apice
\rhombeis ; rectricibus latere tenuiori basi nigris ;
| rostro cinerescente ; pedibus pallïdè incarnatis.
Ligne des ailes blanche y rémiges intermédiaires
rhomboïdes à leur pointe ; rectrices
^noires à la base , sur leur côté grêle; bec gri-
j satre; pieds d’une couleur de chair pâle. (Pl.
| *44- fig. 3-)
On rencontre, cette espèce .en France pen-
► Gant toute l’année, où elle se tient en été dans
î les bois ' et s’approche des habitations pendant
J hiver. Le cri du mâle est v if, mais foible,
plus doux et caressant en amour, et qui approche
du bruit d’une lime lorsqu’il est blessé ou en
colère. On trouve son nid sur les arbres, â l’insertion
des grosses branches contre le tronc ; il
est composé de pecites racines et d’un peu de
lichen. La ponte est de quatre oeufs un peu
pointus, tachetés de brun-olivâcre , avec des
traits irréguliers, noirâtres et peu marqués-, sur
un fond vert-clair bléuâtre. Les petits naissent
couverts de „duvet, et sont nourris, dans leur
premier âge, d'insecces, de chrysalides, etc. Ou
doit agir avec précaution lorsqu’on veut les
dénicher, car les vieux se défendent avec courage
et mordent bien serré. Après lés pontes,
toute la famille se réünit et vit ensemble jusqu’au
printemps, ou chaque couple s’isole.
Ayant, ainsi que les Bouvreuils et les Pinsons
d> Ardennes y l’habitude d’ébourgeonner les arbres,
on doit leur faire la chasse comme à des oiseaux
destructeurs., mais non pas pour leur chair, car
elle est sèche et sans saveur.
Cet oiseau, dont la taille est grosse et courte,
a la tête et ses côtés d’une couleur marron,
plus foncée sur le dós et sur les scapulaires, et
tirant au gris sur le croupion; le dessus du cou,
cendré; la base du bec, entourée d’une ligue
noire ; le lorum y le tour des yeux et la gorge, de
cette couleur ; le devant du cou, la poitrine , le
haut du ventre et les flancs, d’uii rougeâtre mélangé
d’un peu de fauve ; le bas-ventre et les
couvertures inférieures de-là queue, blancs; les
petites du dessus des ailes, noirâtres ; les grandes,
cendrées ; les plus éloignées du corps, d’un noir
changeant en violet, et quelques-unes, blanches
du côté extérieur , ce qui forme sur chaque aile
unegrande taché; enfin , plusieurs sont pareilles
au dos , ainsi- que les trois pennes alaires les
plus proches du corps ; d’autres pennes sont
noires, avec leur extrémité et leur bord extérieur
à reflets violets, et une tache blanche en dedans ;
plusieurs de ces pennes, les cinquième, sixième,
septième et huitième, ont à leur bout une échancrure
du côté inférieur, et les barbes de ce Coté
sê recourbent en dehors; toutes celles qui
suivent, jusqu’à la onzième, sont comme coupées
carrément à leur pointe ; les pennes intermédiaires
de la queue sont noirâtres à leur origine
, d’abord cendrées , ensuite couleur de
.marron dans leur milieu et blanches à leur bout.
On retrouve encore ces couleurs qui se fondent
ensemble sur les autres pennes, soit sur, leur
bord, soit à leur extrémité. T e l est le mâle.
La femelle en diffère par des teintes moins