
n. 15 i . i c édit, dunouv. Dict. d’Hist. nat. tom.
16 . p. 98. VAmérique australe.
L . 1 1 . E . 1 7 7 . P. z i . R . 1 1 .
* L e Pic VERT DE L üÇON. 75. P. Manillensis.
P . Sordide viridis ; vertice griseo maculato ; remi-
gïbus caudâque nigricantibus ; tectricibus c audit su-
perioribus rubris ; rostro pedibusque nigricantibus.
D ’un vert sale £ vertes tacheté de gris; rémiges
et queue noirâtres ; tectrices supérieures de la
queue, rouges; bec et pieds noirâtres. ( Pl. 2 12 .
fg - 4 .)
Tout le corps de ce Pic y dont Sonnerat a
publié la figure, est d’un vert un peu pâle ; quelques
taches grises sont sur le sommet de la tête;
une plaque d’un rouge-carmin fort v i f est sur les .
couvertures supérieures de la queue, dont les
pennes sont noires, de même que celles des
ailes. Sonneraty Voyage , pag. 7 3. pl. 3 5. 2e- édit,
du noitv. Dict. d’Hist. nat. tom. x6. p. 99. Les
Grandes-Indes.
L .. E.. P.. R „
* * Bec arrondi^ plus ou moins arqué3 pointu.
L e P ic AUX AILES DORÉES» J 6.. P. Auratus%
P . Griseo nigroque transversïm striatus ; gulâpec-
toreque nigris ; àccipite rubro; uropygia albo ;
rostro nigro; pedibus obscuris.
Rayé en travers de gris et de noir ; gorge et
poitrine de cette couleur ; occiput rouge; croupion
blanc;, bec noir; pieds, obscurs.
Les .natifs de la baie d’Hudson appellent ce
P icj Ou-thee-quan nor-ow3 et il porte, dans les
Etats-Unis y le nom de High hole ynoer 3 prut
JUcker. I l ne grimpe point, mais il s’attache
' contre le tronc des arbres, et se tient dans cette
position, sans changer de place; on lé voie le
plus souvent, perché ou à terre. Il niche dans un
trou d'arbre „quelquefois à une hauteur considérable,
et souvent a cinq ou six. pieds de terre. On
admire la sagacité de ce Pic. pour découvrir, â
travers l'écorce ,, la partie de l’arbre à laquelle il
. "doit accorder la préférence pour le percer, et"de
plus, sa persévérance à creuser le trou où il veut
nicher..Le mâle et la femelle s’occupent de ce
travail, se relèvent alternativement et s’encoura-
gentpar <|es caresses, mutuel les , jusqu’à ce qu’ils
aient atteint le but qu’ils se proposent, et que la
place du nid soit d’une, capacité suffisante. Ils ne .
font entrer dans sa construction aucune matière
étrangère des copeaux et la poussière du bois. '
sont celles sur lesquelles la femelle dépose des
oeufs blancs et presque transparent.
Le dessus de la tête et du cou est d’un grj$
plombé ; l’occiput, écarlate ; deux grandes
moustaches noires partent des angles du bec
descendent sur les côtés du.cou, dont le devàncesc
d’un cendré "vineux ; un large croissant noir occupe
le milieu de la poitrine; des taches noires
et lunulées sonj: répanduesspr le fond blanc, ombré
de roussâtre, des parties postérieures ; le dos
et les couvertures supérieures des ailes sont
brun$et rayés de noirâtre; le croupion est blanc;
les couvertures de là queue spnt noires et-
blanches ; tes pennes noirâtres et doublées de
jaune-doré; la plus extérieure de chaque côté
bordée de blanc et de noir; les pennes des ailes
portent la. même doublure et sont brunes en
dessus* La femelle diffère du mâle en ce qu’elle
rfa point de-moustaches. Le jeune, avant sa
première mue, n’a ni rouge â la tête, ni moustaches,
ni croissant noir sur la poitrine; son
plumage est d’un gris sale assez uniforme,
mais plùs clair sur les parties inférieures. Brisson>
Orniihol. tom. 4. pag. 70. n. 28. Buffiony Hist.
nat. des Ois. tom. 7. p. 3 9 ( Pic rayé du Canada).
pl. enl. n. 69$. VAmérique septentrionale.
L. n . E.. P., R..
* * L e P ic d e s c h a m p s . 77. P . Campestris. P.
Supereilüs albis ; auribus Jla v ïs ; gulâ albo. mar-
moratâj dorso uropygioque albis ; corpore subtus
albido et nigro transversïm striato ) caudâ nigri-
cante ; alis subtils fiavis ; pedibus virescente-
Cdtruleis.
Sourcils blancs ; oreilles jaunes; gorge'marbrée
de blanc; dos' et croupion de cette couleur
; dessous du corps blanchâcre et rayé en
travers de noir ; queue ijoirâtre ; dessous des ailes
jaune; pieds d’un bleu-verdâtre.
M. de Àzara , qui- appelle ce P ic 3 Carpentero, campestroy a remarqué qu’il ne pénètre jamais
dans les bois ni ne grimpe contre les arbres, ni
ne recherche les’ vers qui sont sous leur écorce.
Il saisit lés petites proies dont il se nourrit, dans
les campagnes découvertes qu’il parcourt à pas
précipités ; aussi a-t-il les jambes plus longues
que les autres Pics, Il frappe avec force de son
bec sur le gà-zon où se réfugient les ve rs de
terre et des insectes ; un seul.' coup du. deux suffisent.
Quand l'es fourmilières sont humides, il
y enfonce aussi son bec, pour prendre les fourmis
ou leurs larves. Il ne laisse pas pour cela de
'se poser sur les arbres,; leur tronc „leurs branches
et sur les pierres, s’y tenant tantôt horizontale- ,
ment, tantôt verticalement, tantôt accroché I
pour grimper, tantôt a la manière des autres
oiseaux. Soit qu’il vole, soit qu’il courre à terre,
il jette fréquemment un cri fort.
Les Pics de cette espèce se tiennent par paires j
ou en familles , nichent au fond des -trous qu’ils j
creusent dans les murs abandonnés -, ou faits en j
terre ou en briques crues, ou Sur les bords escarpés
des ruisseaux. Ces-trous ont plus de deux
palmes de profondeur, et L , femelle y dépose :
deux à quatre oeufs d’un blanc très-luisant.
Une tache blanche s’étend depuis les narines
jusqu’au-delà des yeux ; une autre, d un jaune
pur, couvre les oreilles et descend Jusque devant
le cou ; la gorge est noire dans la femelle
et marbrée de blanc dans le mâle ; toutes l^s
parties postérieures sont blanchâtres et rayées en
travers de noirâtre; les plumes de la tete, noires,
longues et étroites; des raies d’un blanc sale
parcourent le dessous du cou , les couvertures
supérieures des ailes et de la queue , sur un fond
noirâtre ; les pennes des ailes diffèrent peu de
leurs cbuvertures, mais leur, tige est d un jaune
brillant ; le dos et le croupion ^blancs; les ailes,
jaunes en dessous ;. les pennes de la queue', noirâtres
; mais Je côté extérieur de la première,
dans la femelle, et des trois extérieures , dans
lë mâle , est rayé de blanchâtre en dessus et jaune
en dessous ; il en est de même pour les deux
rectrices intermédiaires ; l’iris est d’un noir-
rougeâtre.
( Sonnini rapproche ce Pic du précédent; il
est vrai qu’il y a des rapports entre ces deux oiseaux
dans quelques habitudes et dans quelques
couleurs; aussi, nous les'regardons comme des
races très-voisines l’une de l’autre. De A^ardy
Apuntamientospara la Hist. nat. de los Paxaros
del Paraguay} etct tom. 2. pag. 3 1 1 . n. 253.
2e édit, du nouv. Dict. d’Hist. nat. tom. 2 6.
p. 10 1 . L’Amérique australe.
L. 1 1 . E . 19. P. 2 1 . R . 10.
* L e P ic l a b o u r e u r . 78. P . Olivaceus. P . Oli-
vaceo-fuscus; uropygio saturâtes pectorë pallide
. coccineo y corpore toto maculis paUidis> crisso
fasciâ fuscâ ; rostro pedibusque nigris.
Brun-olivâtre, plus foncé sur le croupion;
poitrine d’un rouge pâle; tout le. corps couvert
de taches pâles ; bande transversale brune sur les
plumes de l’anus ; bec et pieds noirs.
M. Levaillant a rencontré ce Pic sur les hautes
montagnes du promontoire austral de l’Afrique,
où il par-oît se plaire de préférence sur les rochers
escarpés. Il ne grimpe jamais le long des
arbres, se perche sur les branches latérales,
cherche sà nourriture dans la terre, où il enfonce
son bec et sa longue langue, pour en
retirer sa proie.
L a tê te , le dessus du cou, le manteau, les
couvertures supérieures des ailes'et de la queue
sont d’un brun-olivâtre, tacheté et vermicide
- de fauVe ; les pennes alaires et caudales, de la
même teinte; la gorge et le devant du cou,
d’un brun sombre tacheté.; la poitrine , le milieu
du ventre et le croupion, rouges ; les flancs,
d’un brun foncé tirant au rougeâtre. Le jeune
est d’un gris-cendré, qui se rembrunit sur lés
parties supérieures. Bujfon 3 Hist. natur. des Oiseaux
{sous le nom de Pic olive du Cap de Bonne-
Espérance'). Latham } Index , n. 5 4. Sonnini 3
édit, de Buffon; tom. 55. p. 273 {sous la dénomination
de Pic marcheur). L’Afrique méridionale.
L. 10. E.. P.. R. 12.
* L e P i c p r o m é p i c , 7 9 . P . Cafer. P . Supmfus-
cus ; subtùs vinaceus , nigro guttatus ; alis subits
scapisque remigum et rectricum miniatis ; rostro
fus. co. ..
Brun en dessus ; vineux en dessous, avec des
taches noires;, dessous des ailes et tiges des ré-
mig*s et rectrices, d’un rouge-vermillon ; bec
brun.
O11 doit encore à M. Levaillant la découverte
de ce Pic j qu’il a trouvé dans le pays des
Namaquois, près du tropique. Sa langue diffère
de celle des autres Pics en ce quelle est
- cartilagineuse, plate, triangulaire, et en ce
qu’elle ne s’avance qu’aux deux tiers de la longueur
du beç; il fréquente les forêts , se nourrit
d’insectes , qu’il cherche dans la mousse ou sous
l'écorce des arbres, en s’accrochant contre le
tronc, sans grimper ni se poser sur-les branches*
Son cri est composé de plusieurs craquemens
précipités, qui semblent exprimer les syllabes
craly craly cral y cral. Il jette ces cris quand on
l’approche et qu’il est prêt de s envoler.
Les plumes du dessus de la tête, des joues et
de la gorge sont d’un jaune-jonquille et terminées
de rouge et de noir; une petite huppe,
composée de plumes longues et étroites, occupe
le derrière de la tête; l’occiput, le dessus du
cou, le dos et les scapulaires ont des festons
blancs sur un fond noir ; le lar»e collier noir qui
couvre le devant du cou esc séparé de la gorge
par une ligne blanche, et de la poitrine, par