s’élève peu et. s’abat très-près du point dé son (
départ. Son cri ressemble à celui du Pipic des
arbres ; elle place son nid à terre, dans une touffe
d’herbes, et ses oeufs sont grisâtres et marqués
de brun.
Le mâle a le sommet de la tète noirâtre et
gris dans le milieu; ces deux teintes sont distribuées
par raies longitudinales'; les sourcils et le
pli de l’aile , jaunes; le dessus du cou et du corps,
gris et varié d.e taches noires; les petites couvertures
des ailes, bordées de vert en dedans; les
pennes des ailes et de la queue, d’un gris-blanc à
î’extérieur et noirâtres à l’intérieur ; la gorgé et
toutes les parties postérieures, rousses ; les pennes
de la queue, un peu terminées en pointe. La
" femelle est rousse sur les sourcils , brune sur le
manteau, dont les plumes sont bordées de roux;
de plus, elle n’a poinrde jaune sur les sourcils et
le pli de faite. i e édit, du ncuv. Dict. d’Hist.
nat.tom. 2.5. p. 24. VAmérique septentrionale.
U 4 T- E.. P.. R . 12.
* L a Pas ser in e des broussailles. 22. P. Du-
metorum. P. Superciliis albîs j -vèrtice corporeque
supra fuscis 3 nigro maculatis j subtus dilate grïseop
hypochendriis te/nporibusque rufis ; rostro pedibus'
que fuscis.
Sourcils blancs ; dessus du corps et vertex
bruns, tachetés de noir ; dessous d’un gris clair;
flancs et tempes, roux ; bec et pieds bruns.
On n’a rencontré cette espèce au centre des
Etats-Unis qu’à l’automne et au printemps; elle
fréquente alors les taillis, où elle se tient dans
l’épaisseur des halliers et cherche à terre les petites
graines et les insecces donc elle se nourrit.-
Elle se plaît tellement dans les broussailles et les
petits buissons les plus fourrés, qu’elle sé montre
très-rarement sur les arbres et même sur les
arbrisseaux.
Une petite raie blanche passé au-dessus de
l’oeil et se perd dans le gris-brun de l’occiput ;
cette dernière teinte est tachetée de noir sur le
sommer de la tète , sur le dos, le croupion , les
couvertures supérieures de l’aile et sûr plusieurs
de ses pennes secondaires ; elle esc pure sur les
pennes primaires et sur celles de la queue , qui
sont noirâtres à l’intérieur ; la gorgé et le devant
du cou sont d’un gris clair , mais plus prononcé
sur la poitrine et varié de brun sur ses côtés; le
ventre est blanc dans le milieu ; les flancs et les
tempes sont roux. 2e édit, du nouv. Dict. d'Hist.
nat. tom. 25, p. 9. VAmérique septentrionale.
L. 4 J. È ..-P .. R . 1 2 .
* L a Pa s ser in e quadricolore. 25. P . Quadricolor.
P . Capite colloque c&ruleis ; dorso a lis
. caud&que apice viridibus ; caudâ et abdominis me-
dio rubrïs ; pectore3 abdomine fuscescentibus ,*
rostro atro 3 pedibus pallide incarnatis.
Tête et cou bleus ; dos, ailés et l’extrémité
dé la queue, verts; queue et milieu de l’abdomen
, rouges ; poitrine et abdomen brunâtres;
bec noir ; pieds d’un incarnat pâle.
Nous soupçonnons que cet oiseau fait plutôt
partie de ce genre que de celui du Gros-bec. La
tête et le cou sont bleus; le dos, les ailes et le
bout de la queue, verts ; une large bande rouge
est sur le milieu du ventre ; le reste de la queue
est de cette couleur ; le ventre et la poitrine sont
d’un brun clair. Latho.m , Index {Emberi^a qua-
dricolor). Buffon 3 Iiist, nat. des Oiseaux3 tom. $.
p. 467.p-l. enl.n. 10 1 . fig. 2 [Gros-bec de Java').
L ’Asie orientale.
L . 5. E.. P.. R . 12 .
* L a Pa s ser in e a queue é t a g é e . 24. P.
Sphenura. P. Perde e fusco} gnseo vires centeque
vario ; dorso virescence, fusco maculato; alis
caudâque fuscis } vïridi marginads ; gutture vencre-
que cinereis ; rostro pedibusque fuscis.
Pertex brun , varié de gris et de verdâtre ; dos
verdâtre, tacheté de brun ; ailes et queue brunes,
bordées de vert ; gorge et ventre cendrés ; bec
et pieds bruns.
Nous avons vu au Muséum d’histoire naturelle
un individu de cette espèce , qui se trouve
à Cayenne, et dont les plumes du dessus de la
tête sont brunes dans le milieu et entourées de
gris un peu mélangé de vert le dos esc verdâtre
et tacheté longitudinalement de brun; le
croupion a des taches plus rares sur un fond
varié de roux et d’un peu de vert ; lès ailes sône
brunes et bordées à l’extérieur de vert, de sorte
qu’elles paroisssent totalement de cette couleur
quand elles sont fermées; les pennes de la queue
écagées, pointues, brunes, bordées de vert ec
comme moirées par des raies, transversales ; la
gorge, le ventre et les parties postérieures,
cendrées; les flancs, d’un gris rembruni; les
couvertures inférieures de la queue, légèrement
teintes de roussâtre. 2e édit, du nouv. Diction.
d’Hist. natur. tom. 25. p. 1 5. 1 !Amérique .méridionale,,
L . -5 -J. E .. P.. R . 12 .
* L a P a s ser in e a queue pointue. 25. P.
Gaudacuta. P. A Unis cinereis. 3 oculis çircumscripds
striis duabus fus ces cente-aurandis ; mento
■ albido ; pectore pallide fulvo 3 maculis nigris ;
ventre albo; yerdee nigneante-fusco marginatoj
dorso Jlavescente- olivaceo ; caudâ cuneiforma j
breve ; rostro nigricaute ; pedibus Jlavis.
Oreilles cendrées; yeux entourés , de deux
raies d’un brun-orangé; menton blanchâtre;
poitrine d’un fauve pâle tacheté de noir ; ventre
blanc; queue cunéiforme, courte ; bec noirâtre ;
pieds, jaunes. . ,
. Wilson a décotiverr cette espèce dans 1 Amérique
septentrionale. Elle a les oreilles cendrées ;
l’oeil encre deux bandes d’un orangé-brunâtre ;
le menton blanchâcre ; la poitrine, d un fauve
pâle varié de petites taches noires ; le ventre,
blanc; le bas-ventre , d’un fauve-rougeâtre y le
sommet de la tête et l’occiput, bordés d un
brun-noirâtre sur chaque côté ; le dos, d un
olive-jaunâtre , et chaque plume, entourée d un
demi-cercle blanc; les. côtés et le dessous des
ailes, fauves et tachetés de noir; les couvertures,
de cette couleur et bordées de fauve-roussatre.
Wilson 3 American Ornith. pi. $ 4 - 3 • cf lt'
du nouv I Dict. d'Hist. nat. tom. 25. p. 25. L ’A mérique
septentrionale.
L .- 5 . E.. P.. R. 12 .
L a Pa s ser in e discolore ou T an g a v io . 16.
P . Discolor. P. Atro-yiolacea ; tinctuiti alis et
caudâ paulisper vires cente, rostro nigro ; pedibus
nigricandbus.
D ’un noir-violet, changeant un peu en vert
sur les ailes et sur la queue; bec noir ; pieds
noirâtres.
Peu d’oiseaux ont donné lieu à autant de méprisés
que celui-ci; il est décrit deux fois dans
Latham , sous les noms d’ Oriolus minor et Ta-
naora bonariensis ; dans Buffon, sous ceux de
petit Trou pi a le noir et de Tangaviqj dans la
deuxième édition du Nouveau Dictionnaire d Histoire
naturelle, sous ceux de Tachyphone tangavio
et de petit Troupiale noir ou le Tangavio.
Mais l’ayant examiné avec la plus grande, attention,
nous nous sommes assurés que sa vraie
place étoic parmi les Passerinès , d’après la forme
, de son bec à bords rentrant en dedans.
On rencontre cette espèce à la Guyane , dans
les grandes îles Antilles, de même qu’au Paraguay,
dont les naturels l’appellent Guira-hu
(oiseau noir). M. de Azara, qui l’appelle Tordo
commun 3 la rapporte avec raison au Bruant noir
deCommerson ou le Tangavio de Buffon; mais
Sonnini se méprend en rejetant ce rapprochement
et en donnant pour la femelle de ce Guira-
hu le Brunet de P k g k ie y car c’est celle de son
Troupiale. bruantin 3 décrit dans cet ouvrage sous
celui de Passerine des pâturages. Montbelliard a
fait une autre méprise, en donnant pour la femelle
de son petit Troupiale noir l’individu de
la pi. enl. n. 6 36 , fig. 1 , lequel est cette même
Passerine ou le Troupiale bruantin.
Si l’on consulte le genre de vie de ces deux
espèces ec la manière donc l’une et 1 autre se
comportent dans la saison des amours, il faut
avouer qu’on 11e doit les séparer spécifiquement
que parce que le plumage des mâles est différent
; car, de même que ce dernier, le Tangavio
se tient à la lisière des bois et dans les'terrains
cultivés, se plaît avec les bestiaux, les suit de :
près , voltige sans cesse autour d’eux et pique la
terre, pour y prendre les insectes que les pieds
de ces animaux en font sortir. Lorsqu’il esc
fatigué ou que la fantaisie lui en prend , il saute
sur leur dos et se laisse porter où ils veulent,
sans s’occuper de manger leur vermine, comme
font les Pique^bceufs sur les vaches et nos Etourneaux
sur les moutons. Mais ce qui prouve la
plus grande analogie entre ces deux espèces, c’est
qu’ai nsi que la Passerine des pâturages 3 le Tangavio
ne fait point de nid , dépose ses oeufs dans
des. nids étrangers, et laisse, à ceux-ci le soin de
les couver et d’élever ses petits. E n e fL t, M. de
Azara , qui ne l’a jamais vu s’occuper à construire
un nid, nous die que plusieurs témoins dignes
de foi lui ont assuré avoir trouvé les petits de
son espèce dans les nids des Fourniers y des Pa-
rou'res huppés 3 des Cardinanx 3 des Chingolas ,
d esSuirids , etc., mêlés, avec lés petits-de ces
.espèces hospitalièi;es. Il faut , dit-il, ajouter
que cet oiseau sait introduire, ses oeufs dans le
nid-des autres oiseaux , auxquels il laisse le soin
de les couver,kde les faire éclore et de les élever.
Le mâle pouce un plumage noir, à ce fl ses d’un
bleu foncé,, violées et verts sur la tête., le.cou, le
corps ec les couvertures supérieures des ailes. La
femelle a les .côtés de la rêce et toutes les parties
inférieures d’un brun sans mélange; la même
couleur, mais, plus foncée , règne sur les parties
supérieures, et presque toutes leurs plumes ont
unè bordure d’une nuance plus claire ec peu apparente,
mais plus sensible à la queue, aux grandes
couvertures supérieures des ailes , à leurs pennes ,
et surtout les dernières ; le bec ec les pieds sont
bruns. Longueur totale , sept pouces un quart.
Buffon3 Hist.natur. des Oiseaux, tom. 4 .p. 2 4 1.
pl. enl.n. 7 10 [Tangavio). Latham, Index (Orio-
C c c c c c 2