
jusqu’aux doigts, mais eij grande partie nus,
comme les Pygargues.
L A;GLE DE LA C h in e . 4. Falco sinensis.
F . Corpore supra fusco , subtus jlavicante ; rostro
nïgro ; pedibus luteïs.
Dessus du corps brun, jaunâtre en dessous:
bec noir; pieds jaunes. ( Pl. vy%,fig. 3 , sous le
nom de Faucon de la Chine. ) .
Cet oiseau, dont Latham a publié la figure
dans son Synopsis, se trouve à la Chine et d'ans
les Grandes-Indes. Il a.uiie taille un peu inférieure
à celle de l'Aigle ; la çire jaune ; le bec,;
très-crochu ; 1 iris, brun ; les parcies supérieures
d un brun rougeâtre ; Ié-sommer de la tête, d’un
beau noir., plus foncé sur le bord des. plumes ;
une bande assez large, d’un brun obscur sur le
milieu de l’aile,.et la plupart-de ses pennes de la.
même couleur a leur extrémité ; la queue pareille
au dessus du corps, à la base, sur le milieu et'à
la pointe; toutes les-parties inférieures, d’un
fauve-jaunâtre; les pieds, très-robustes; les ong
le s , grands, très-crochus et noirs. Latham,
general Synopsis, tom. i. p. 3 5. n. 1 1 . pl. 3
(Chinese eagle). Gmelin, Syst.npt, n. 66 [Falco-
sinensis f. i c édit-, du hotty. Dict. d’Iiist. natur.
tom. zS.p . 279. La Chine.
L,. E .. P.. R. 12.
* L ’ A i g l e f é r o c e d ’ A s t r a c a n , 5. F.Ferox.
F. Fuscus ; dorso, abdemine et uropygio piveis,
maculis castaneis variis; rectricibus Vqualibus,.
fuscis ,fascïts quatuor obsoletis ; rostro plpmbeo-
higro.
Brun; dos, abdomen et croupion, d’un blanc1
de neige., racheté de couleur marron ; rectrices !
égales, brimes, avec quatre bandes transversales
peu apparentes ; bec d’une couleur de- plomb
noirâtre. (P / .2 0 0 . fig. 4.)
S. G. Gmelin, qui dans ses voyages a découvert
cet oiseau, nous assure qu’il est djjne
gloutonnerie difficile à appaiser, et qu’il se jette
aussi avidement sur les cadavres les plus infects.
La cire est verte ; le plumage, assez généralement
brun ; cette couleur tire au gris et est
mélangée de blanchâtre sur la tête et sur le cou • ■
le dos, le ventre et le croupion sont blancs et
variés de taches rougeâtres ; les pennes des ailes,
noires en dessus, blanches en dessous et grises
vers ,1e bout ; celles de la queue, blanches en
dessous et brunès en dessus, avec quatre bandeS;
d un brun plus clair ; les paupières, bleues-; l’iris '
est jaune et les- ongles sont aigus. S ..G , Gmelin ^ j
■ ZW. Comm. Petrop. 1 5 . pag. 442. pl. i 0. Unnf
Gmel. Syst. nat. n. 59. 2e édit, diinoûv. Dict.
d’Rist. nat. tom. zS. p. 279. La Sibérie.
L . 25. E.. P.. R . i2*.
* L ’A ig l e b es Gr ande s - Indes. 6. F . P 0nti~
céria nus. F. Corpore castaneo ; capite collo et .pec-
tore a lb is lin e â longitudinal pennarum media
fuscâ ; rostro cinereo , apicéfiàvo ; pedibus luteïs.
5 Corps couleur de châtaigne ; tête|cou et poitrine,
blancs,- avec une ligne longitudinale
brune sur le milieu de chaque plume; bec
cendré , jaune à sa pointe; pieds de cette dernière
couleur. .
La vénération des Gentils, qui ont fait de
cet oiseau une idole et qui lui rendent un culte
surtout au Malabar, tient, 'dit Fouché d’Ob*
sonville, à des motifs purement.mythologiques.
On les voit souvent en un stupide ébahissement
à son aspect, et s i, en sortant'le matin
deSeur maison,, ils l’aperçoivent se dirigeant
vers .le lieu où ils vént traiter quelque affaire
c’est un heureux augure, qui ne permet pas de
douter du succès le plus complet. ( Essais philosophiques'sur
les moeurs des divers animaux écran-
■- ë ers> /M 5:0* La tête, le coif et la poitrine de cet oiseau
• sont couverts de plumes larges et très-blanches,
dont la cige a le noir brillant du jais; le reste du
- .plumage est de couleur marron lustré, â l’exception,
du. bout des six premières pennes des ailes,
qui est noir. Cet Aigle porte , sur la côte du Malabar
et au Coromandel, les noms de Tchil et de
Kueroadeny parce qu’il n’est pas^assez courageux
pour être rangé parmi les oiseaux de là fauconnerie.
On trouve, dit Latham , un oiseau de
proie semblable à la Nouvelle-Hollande, où il
porte le nom de Girrenera. Il a la tête , le. cou et
le ventre, .d’un blanc pur. sans aucune raie; le
reste du corps, d’uné couleur de rouille sale.
Une partie de sa nourriture consiste en oeufs*
Frisson j Ornith. 'tom. i . p. 450. n. 1.5 .Buffon, .
Hist.^at. des Oiseaux y tom. 1. p. 136 . pl. - enl.
n. 4 1 6 1( Aigle de Pondichéry). Linn. et Gmelin s
Syst. nat. édit. 13 . 72. 7 1 ( Falco pondicerianus)..
Les Grandes-Indes.
L . 17 . E a- P.. R . 12.
* * L ’A ig l e maritime de J a v a . 7. F. Mari-
timus. F. Corpore caudétque apice albis / crur/bus
'colore ex rubicundo et aldido mixto ; rostrope-
dibusque /lavis.
Corps et pointe de la queue blancs; cuisses
mélangées de rougeâtre et de blanchâtre; bec .
et pieds jaunes. ^ ■ .
Cet oiseau, dont Lichtenberg a donné la première
description, a un pied sept pouces de-haut ;
le corps et l’extrémité de la queue , blancs ;. les
plumes des jambes, d’un rougeâtre mélangé de
blanchâtre. On le trouve sur lés côtes maritimes
de l’île de Ja v a , où il se nourrit de poissons et
d’animaux morts. JVurmb apud Lichtenber magasin
fur das neueste aus der Phys. tom. <±. p. i .
-n. 6. i e édit, du nouv. Dict. d’Hist. nat. tom. 28.
p. 2,80. Les Grandes-Indes.
L . 50. E .. P - R . i l
♦ L’Aig l e a v e n t r e b lan c . 8. F . Leuco-
gaster. F. Albus ; dorso y alis caudâquè obscure
fuscis j caud& apicealbo ; rostro fus ces cent è-luteo;
pedibus /lavis.
Blanc; dos, ailes et queue, d’un Brun obscur;
queue .blanche à sa pointe; bec d un jaune-
brunâtre; pieds jaunes^ - -
Le pays de cet oiseau est inconnu, et c’est une
méprise de Sonnini, d’avoir indiqué 1 Amérique
septentrionale pour sa patrie. Non-seulement le
yentre est blanc., mais encore le dessus du corps,
la.tête, le cou et l’extrémité de la queue; le
reste du plumage est d’un brun obscur. Lathqm y
Index. ze édit, du nouv. Dict. d’Hist. natur.
tom. 28 .p. 280.
L . 33. E.. P.. R . ü .
Le Ba t e l eu r . 9. F. Ecaudatus. F . Niger; alis
palUdis ;• dorso" caudâquè - brevïore rufis| rostro
Jlavo ; pedibus albo-griseis ; squamis nigris.
Noir; ailes pâles; dos et queue roux; celle-
ci courte ; bec jaune ; ^pieds gris-blancs ; écailles
noires.
Après avoir examiné cet oiseau en nature,
nous avons cru remarquer qu il avoir des caractères
particuliers et assez distincts, pour être
classé dans une autre division. I l a le bec très-
robuste, droit presque jusqu’au crochet ; les narines
elliptiques et oblongues-; la mandibule supérieur^,
un. peu'dilatée sur le milieu de ses
bords; la bouche* fendue jusqu’aux yeux; les
lorums et le tour de l’oeil; dénués de plumes;
la deuxième -penne de l’aile, la plus longue de
toutes; les ailes, très-longues ; la queue , courte;
les1 pieds et les doigts, couverts d’écailles bombées,
rudes et,un peu arrondies ; les ongles latéraux,
égaux; lé postérieur et l’extérieur, les
plus forts, de tous.; l’intérieur le plus petit.
Selon M. Levaillaat, les colons du paysd’Anteniquoi,
dans l’ intérieur des terres du Cap de
Bonne-Espérance , ont donné â cet oiseau le
nom de Bateleur y à cause des mouvemens très-
extraordinaires , espèces de tours de force qu’il
exécute en volant, et que le mâle et la.femelle
se plaisent à répéter 'alternativement en
1 présence l’un-de l’autre. Après avoir plané en
tourniquet, ils rabattent tout d’un coup leur vol
et descendent à une certaine distance de terre,
en battant l'air de leurs ailes, de manière à faire
croire qu’il y en a une de cassée et que l’oiseau .
est prêt à tomber; orf peut entendre ces coups
d’aile à une grande distance.
Le naturel de cette espèce tient de celui du
Pygargue et de celui du Vautour, .mais plus du
- premier que du second ; les Bateleurs déchirent
les cadavres d’animaux morts, pour se gorger dé
leurs lambeaux à demi putréfiés; cependant,
ils attaquent souvent les jeunes gazelles er,le?
jeunes autruches, et ils cherchent à surprendre
les agneaux et les moutons malades près des habitations.
Le mâle et la femelle ne„se quittent
point; ils placent leur aice siir les arbres ; la
ponte est de trois ou quatre oeufs tout blancs.
O nies trouve communément dans le pays d:’An-
teniquoi et le long de la côte de N atal, jusque
dans la Cafrerie. Ils sont connus par les colons
du Cap de Bonne-Espérance, sous le nom de-
Coqs de montagne. Ce 11’est pas seulement-dans-
cette partie de l’Afrique que le Bateleur a fixé sa
demeure, car on le trouve aussi au Sénégal*
L a taille de cet, oiseau est moyenne entré
celle de Y Orfraie et du Balbuzard ; les pennes de
la queue dépassent à peine les plumes du croupion
, qui en recouvrent la moicié; ces pennes-
si courtes et le dos sont d’un roux foncé ; les-
petites couvertures des ailes, d’un fauve-isabelle,
et les plumes des autres parties, d’un beau noir
mat ; il y a.ün peu de gris-bleuâtre sur les scapulaires
, -tet un liséré argenté sur le bord extérieur
dès pennés alaires; l’iris est d’un brun
foncé; la cire, jaunâtre; les ongles sont noirs*
La femelle et le jeune sont bruns , et leurs ailes,
.noirâtres. Il paroît.que c’est seulement à sa troisième
mue que le Bateleur se re.vet entièrement
de son plumage parfait. Levaillant y Oiseaux
d’ A f r iq u e , pl. 7 2e édit, du nouv. Dict..
d’ Ilist* nat. tom. 28. p. 28 1* L ’Afrique..
L .. E .. P.. R . i2 *
* L e C a f r e . i q. F. Vulturinus. F. Niger p rostro
- yiavescente. . . . .
Noi r ; be c jàû nât r e,,