Lingua cartïosa 3 crassa 3 integra 3 obtus a aut
apice ciliata.
Collüm médiocre.
A U remigibus i* ., 2a. , 3\ ferè aqualibus ,
reliquis longioribus.
Femora extra abdomen posita ; tibia onininb
plumosa.
Tarsi brèves 3 carnosi , reticulati.
Pedes tetradactyli ; dcgiti quatuor ad imum se-
juncti j an. ci ci 2 , postici 2 ; hallux quemadmodùm
anùci imo tarsi positus 3 sedilcm cingens , humi
incumbens. |
Cauda rectricibus 1 2 , aqualibus aut gradariis.
Psittaci habitant in sylvïs Africa 3 Asia meri-
dionalis3 America3 Australasia3 Polynesia; fruc-
tibus 3 baccis granisque victitant ; in arbore exca-
yato aut in ramis crassis propè truncum nidificant ;
ova 2-4 pariant. Puliis cacigenis escarn in os mater
ingerit • hi in riido victati 3 ex illo cedentes dis cédant
3 tantum ab volandum idonei sunt.
Corps oblong, varié de diverses' couleurs,
souvent brillantes.
Tête arrondie, quelquefois huppée.
Bec garni d’une membrane à sa base , épais,
comprimé sur les côtés, convexe dessus et dessous
, incliné depuis sa base jusqu’à sa pointe ;
mandibule supérieure à bords plus ou moins anguleux
, crochue vers le bout; l'inférieure plus
courre, à pointe' relevée en en haut et obtuse.
Palais muni d’un rebord rransversal-pour recevoir
la mandibule inférieure.
Narines orbiculaires, ouvertes et situées dans
la membrane. -
Langue charnue, épaisse, entière*, obtuse ou
ciliée à sa pointe.
Coù médiocre.
Première, deuxième et troisième rémiges à
peu près égales entr’eïles et les plus longues de
tontes.
' Cuisses posées hors de l’abdomen ; jambes
totalement emplumées.
Tarses courts, charnus, réticulés.
Pieds tétradacçyles ; quatre doigts, séparés dès
leur base, deux devant, deux derrière: pouce
posé au bas du tarse, sur le même plan que les
antérieurs, embrassant le juchqir et portant à
terre sur route sa longueur.
Queue à 12 reCtrices-égalés ou disposées par
degrés.
Les Perroquets habitent dans les forêts de
l’Afrique, de l’Asie méridionale, de l’Amérique,
de l’Australasie et de la Polynésie ; ils vi-
-veat de fruits, de baies et de graines, nichent
dans un arbre crpox ou sur les grosses branches
proche du tronc„Leur ponte est de deux à quatre
oeufs. Les petits naissent aveugles, sont appâtés
dans le nid, et ne le quittent qu’en état de
v-oler.
P e r r o q u e t s p r o p r e m e n t d i t s .
* L e Perroquet a bec couleur de s a n g ;
1. P. Macrorkyncos. P. Viridis, subtàs injiavurii
ver gens • alis cyaneo et viridi mistis 3 tectricibus
nigris, rostro sanguineo.
Dessus vert, tirant au jaune en dessous ; ailes
mélangées de bleu et de vert; leurs tectrices
noires ^bec couleur de sang.
Cette espèce , qui a écé rapportée de la Nouvelle
Guinée , a le bec plus large et plus épais à
proportion que celui de tous ses congénères ; la
tête et le cou sont d’un vert brillant à reflets
dorés ; Te devant du coù est d’un jaune ombréde
veçt j la queue, de la dernière couleur en dessus
et jaune en dessous ; le dos, bleu d’aigue-marine ;
l’aile, mélangée de bleu-d’azur et de vert, suivant
divers aspects ; ses couvertures sont noires,
bordées et chamarrées de traits d’un jaune-doré,
Bùjfon3 Hist. natur. des Oiseaux 3 tom. 6.p. 1*2.
pl. enl. n. 715 3 sous le nom de Perroquet de la
Nouv elle-Guinée.' Les Grandes-Indes.
L . 14. E .. P.. R . 12 .
* L e Perroquet c endré . 2. P. Erithaeus. P,
Canus ; temporibus nudis 3 albïs 3 caudâ coccineâ;
rostro nigro ; pedtbus cinereis.
Gris-blanc j tempes hues et blanches 5 queue
ronge ; bec noir ; pieds cendrés.
Parmi les Perroquets que l’on élève en domesticité,
celui-ci est un des plus recherchés, et il
le mérite , tant par la douceur de ses moeurs et
sa docilité, que parce qu’il a la facilité d’imiter
- les sons, même les mouvemens, les gestes, et
d’articuler' des mots. Jacob est celui qu’il pa-
roît prononcer plus naturellement, et le nom
qu’on lui donne ordinairement. Non-seulement
ri imite facilement la voix de l’homme, il semble
encore en avoir le désir ; il le manifeste par
son attention à écouter, par l’effort qu’il fait
pour répéter, et cet effort se réitère à chaque
instant, car il grouillé sans cesse quelques-unes
des syllabes qu’il vient d’entendre. Ce n’est que
dans les trois premières années qu’il montre le
plus d’intelligence et de docilité ; mais plus âgé;
il n’apprend que difficilement à parler.
On trouve ce Perroquet en Guinée, où il vit
de presque toutes les sortes de fruits et de graines
j en domesticité, il,mange de presque tous
nos alimens. Si l’on croit Grandpré ( Voyage sur
la côte occidentale de ly Afrique, tom. 1. p. 84. ) ,
jl attaque lés autres oiseaux, les combat et les
déchire ; il niche en terre, et préfère les lieux
où croissent les pistaches terrestres, dont il est
très-friand. Les nègres prennent les petits avec
un long bâton garni de bourre par le bout j l’oiseau,
pour se défendre, présente la serre et :
s’empêtre dans cette filasse, au moyen de quoi
on le retire de son trou.
Le plumage de ce Perroquet est d’un gris de ;
perle , plus foncé sur le manteau, plus clair en !
dessous du corps et blanchissant au ventre ; il j
paroît comme couvert d’une poudre blanche qui j
le conserve frais ; la queue est d’un rouge-ver- ;
millon ; l’iris , couleur d’or ; le tour de l’oeil et
les joues sont couverts d’une peau nue, blanche |
et ferrugineuse. La femelle se distingue difficilement
du mâle, mais on a cru remarquer quelle
étoit d’un cendré plus clair.
La livrée de cet oiseau varie beaucoup en domesticité
dans les nuances du gris-cendré ; on
en voit chez qui cette couleur est presque noire.
O11 regarde encore comme variétés accidentelles,
te Perroquet de Guinée cl ailes rouges et le Perroquet
varié de rouge 3 qu a décri ts Bnsson. Les différences
qu’on remarque sur le premier, sont
des marques rouges sur les ailes ; le second porte
un plumage tapissé de cette couleur. Marcgrave
] fait mention d’on Perroquet cendré du Brésil,
sous le nom de Maracana brasiUensibus prima 3
qui diffère des précédens par plus de grandeur,
et en ce que le cendré est bleuâtre ; mais on
soupçonne qu’il n est pas originaire de cette
partie de l’Amérique, et qu’il y a été apporté
d’Afrique. Brisson, Ornithol. tom. 4. p. 31 o.
72. | p Buffon 3 Hist. nat. des Oiseaux , tom. 6.
p. 100. pl. enl. 72. 3 1 1 . L Afrique. .
. L . i 2 . E .. P.. R. 12 .
* L e P erroquet de la C ochinchine. 3.
P. Cochinchinensis. P. Caruleus; fronte, nuchâ,
collo inferiore 3 pectore abdo minis que,medio cocci-y
neis; tectricibus alarum fasciâ , remigibus caudâ-
que nigris ,* rostro flavo, pedibus nigris.
Bleu ; front, nuque, dessus du cou, poitrine
et milieu de l’abdomen rouges ; bande sur les
tectrices de l’aile , rémiges et queue noires; bec
jaune ; pieds noirs. - .
Le dessus de la tête, une partie du cou, la
poitrine, le dos, les cuisses et le bas-ventre sont
d’un beau bleu ; la nuque est ronge et bordée de
,bleu en dessous; le front, la gorge, le milieu-
du ventre et les couvertures supérieures des ailes
$ont rouges ; une bande noire traverse ces dernières,
dont le reste.est de cette teinte, de même
que les pennes de la queue. Latham. 3 Index,
72. 1 1 2 . 2e édit, du nouv. Dict» d’Hist. natur.
tom. 2 5 . v. 3 10 . Les Grandes-Indes.
L.. E .. P.. R . 12 .
* L e P e r r o q u e t G e o f f r o y . 4 . P. Geoffroy
anus. P . Viridis ; vertice violaceo càruleo ;
frônte 3 genis 3 gulâ aurantio-rubris ; .rostro
rubèseente / pedibus fusco-griseis.
Vert ; vertex bleu violet ; front , joues et
gorge d’un rouge-orangé; bec rougeâtre; pieds
gris-bruns.
T e l est le nom que M. Levaillant a appliqué
à cet oiseau, nom très-conrm dans les
sciences, puisque c’est celui d’un savane professeur
au Muséum d’hisrdire naturelle. La
taille dé ce Perroquet est âù’^ dessous de la
moyenne la queue fort courre ; le plumage
d’un vert-pré ; lé'dessus de la tête d’un bleu-
violâtre; le front, les joues et la gorge sont
d’un rouge-orangé. La 'femelle diffère du mâle
en ce qu’elle est un peu plus petite, qu’un
foible rougeâtre est sur ses joues, et qu’un
vert moins foncé domine sur son plumage.
Levaillant y Hist. nat. des Perroquets 3 pl. 1 1 2
et 1 1 3 . 2e édit, du nouv. Dict. d’Hist, nat. tom. 2 5.
p. 3 U .
L.. E .. P.. R . 1 2 /
* * L e P erroquet gerini . 5. P. Gerini. P.
Viridis ; çapite albo ; kumeris , remigibus inter-
mediis rectricibus que basi intàs rubris ; rostro
pedibusque palUdis.
Tète blanche ; épaules, rémiges intermédiaires
et rectncês à la base et à l’intérieur,
rouges.
Latham présente cet oiseau pour une espèce
particulière ; cependant il a de grands rapports
avec \ Amazone, à tête blanche ; il en a la taille
'et à peu près le plumage. La tête est entièrement
blanche; le corps vert ; les petites couvertures
des ailes, quelques-unes du milieu de
l’aile et la queue sont rouges. Latham 3 Index3
72. 1 2 1 . 2e édit, du nouv. Dict. d’Hist. natur.
tom. 25.p . 3 1 1 . VAmérique méridionale.
* L e g r a n d P e r r o q u e t v e r t d e l a N o u -