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d'un noit-bleu ; pecices tectrices violettes ; .bec
ronge en dessus, noir en dessous et à sa pointe ;
pieds noirâtres.
L e nom conservé, à: cet oiseau ■ est celui qu’il
porte au Cap de Bonne-Espérance, où l’a observé
Sparrman , qui dit qu’on l’appelle aussi
Hadelde , d après son cri. Il se nourrit principalement
de plantes bulbeuses et de racines qu’il
arrache très - facilement et très- vite avec son
bec un peu retors; il est déliant et sans cesse sur
ses gardes; aussi l’approclie-t-on difficilement.
Il passe la nuit sur lés arbres.
Le bec est long de cinq pouces; le cou et les
jambes sont d un gris-cendré, avec une légère
teinte verte et ua peu jaunâtre sur le dessus de
la première partie; les ailes, d’un brun tirant
sur lè hoir eh dessus ,' et noirâtres en dessous ;
leurs1 couvertures, violettes; la: ‘ queue est en
forme de coin et longue d’ environ dix pôutes.
L e bec un peu retors de cet oiseau, semble indiquer
que ce n’est pas Un véritable Ibis -, de
plus, Sparrman ne fait nulle-mention de la peau
nue que tous les Ibis ont autour de-j’oeîl. Sparrman
, Voyage. Latham, Index , n. i j -ÇTanta-
lus hagedask). 2e édit, du nouv. Diction. d’Iïut.
nat. tom. i G. p, lÿ . L’Afrique méridionale. 1 L.. E .. P.. R . u .
* P* IBIS HUPPÉ., t 1, I. Cris-tata. I. Facie pallidâ,■
capite , colli parte, caudâ et crissa nigris ; crises
occipltis hng&pennis partim albis , partim nigris .
corpore ferrùgineo ; alis exatbidis ; rostro pédibus-
que fu-sces cente-flavis.
Face pale ; tète, partie du cou, queue et ses
couvertures inférieures noires ; plumes de la
huppe dé l’occiput en partie blanches., en partie
noires ; corps ferrugineux ; ailes blanchâtres ;
bec èt pieds jaune brunâtres. ( PI. 66. fia. y. )
WL trouve à Madagascar lin Ibis qui se distingué
dé ses congénères par une belle touffe de
plumés longues , partie blanches, partie vertes,
qui orne sà rete et qui se j erre en arrière^ sous
la formé d’un panaché; le-front et le>haüt du
“/c o u sont verts ; le reste de-cétte-partie,-le dos et
le devant du corps, d’un blanc roùx-marron-; les
ailes blanches ; les 'peint, entourés^ d’une large
peau nue ; tel est le mâle , dont la femelle diffère
en ce quelle est plus petite, quelle porte
une teppe. plus'Cbnne, que ses'-Couleurs sont
. moins pures; ét en ce qu’ uné-téinte grise est
répandue sur ses. ailes et mêlée avec ja-couleur
brune de son plumage. Buffon, Ilisi. -'ndt. des
Oiseaux, tqmiB.paff tf.pn-enl.nï'Sr+i.^Cour-
OLOG1E.
lis huppé de Madagascar). latham, Index , n. l0
1 Tantalus cristaius ). VAfrique méridionale.
L. 20. E.. P.. R. 12.
1 * L ’lBIS. KOKO. I J. I. Coco”. I. Facie,fiavesceme ■
corpore aibo ; alis ad apicem usque albis ; remi.
gibus tribus extimis apice suprd nigro; rostro-fla-
vo ; pedibus carneo-palleniibus.
Face jaunâtre ; corps blanc ; ailes blanches
jusqu’à leur pointe ; lés trois rémiges les plos
éloignées, noires en dessus à-leur extrémité; bec
jaune ; pieds d’une couleur de chair pâle.
Cer oiseau tire son nom Koko; d’un cri rauque
cju il fait entendre sans cesse, et qui sem- i t a exprimer ces deux syllabes. On le trouve
dans les îles Caraïbes, ou on l’appelle Pêcheur,
parce qu’il se nourrit de. poissons.
.^Latham soupçonne que- ce n’est qu’une variété
de 1 Ibis blanc d Amérique., auquel il ressemble
par-les couleurs, excepté sur lè$ ailes
la têre et le bec. lacquin, Beyt. pag. i ; . Gml
lin Syst, nat. édit, i j . n. i ; ( Tanta lus coco ),
1 édit, du nouv. Diction, dlïlisti.nat; tom. iS.
p. i q. L’Amérique méridionale.
L.. E.. P.. R..
Z L ’ I b i s a m a s q u e no ir . i 4, I. Mdanopis. I.
Facie ungmbûsquc nigris ; vertice fulvo ; collo a
- pectore flavescentibus>• -panais-dont, scap'ularibus
et tectricïbus- alarum ,. fasciâque pectorali cïne-
reis , margine fuscis ; - remigïbus.et caudâ vircs-
cente-nighs ; rostro atro ; pedibus rubris.
Face èr^ongles noirs; vertex fauve ; cou et
corps-jaunâtres ; plumes du dos, scapulaires,
couvertures des ailes et bande pectorale cendrées
et bordées de brun ; rémiges et queue d’un hoit-
verdâtre; bec noir ; pieds rouges. ( Pli 6$, fia. i ,
sous le nom d’ ibis à face-noire. )
Fnrster a trouvé cet oiseau â Prie du nouvel
Ap , près la terre des Etats. La peau nue et
ridee de la fête , et 1 espèce de poche :plissés
et dénuée dé plumés, qui pend sous la basé du
bec, sont noires; le sommet de la têre er lé
cou, fauves ; les plumes du dessus, dé la dernière
partie, plus longues que les autres';1 je dos er les
-■- couvertures supérieures des ailés,: cendrées ;' la
poi-trine-porre uaè zone rransvefsafedé la mêiue
1 couleur ; le reste du plumage est d’un-noir-verdâtre.
Latham, Synàpsis, tom. j . part, i -. p. i 08.
n. 5 • f l . 79 ( Black faced Ibis). Idem, Index,
n. f ( Tantalus melanops). i * édit, du nouv.
Dicté d’-Hist, nat. tom. iS . p. uë. '‘L'slc déc Noël.
l' 1 ' = - ,L.. au. E.v P.. R . i-2.
O R NI T H O L O G IË.
** L’Ibis M A T ü I T I . 1 5 . I. Grisea. I. Facie ungui- -
busqué nigris-, occiput et service griséis; corpore.'.
albido; dorso inferioref uropygio, remigïbus cau-
dâque virescente-nigris ; rostro spadiceo ; pedibus j
tubes centibus,; - .. _ .
Face et ongles noirs ; ■ occiput et nuque gris ; 1
corps blanchâtre ; bas du dos, croupion, rémiges
et queue d’un noir-verdâtre-; bec roùge-bruu ; ;
pieds rougeâtres. _ .
Il n’est pas certain que cer oiseau du Brésil
appartienne à ce genre'; il faut donc le voir en
nature pour s’assurer de la place qui lui convient.
Marcgtave et Pison le disent semblable, en
petit, au Curicaca, lequel s’éloigne de l’ Ibis par
le caractère du bec. Ainsi donc, nous nous bornerons
à l’indiquer ic i, comme le fait Buffon.
Il est à peu près de la grosseur d!uné poule ; la.
partie nue-de la. tête, noire ; le reste dé cette
partie.et le cou, gris; le dos, la poitrine, le
ventre, le haut et les côtés des jambes, les sca-.
pulaires,. les couvertures inférieures des ailes et
de la queue, blanchâtres;;' le erohpion et les tectrices
supérieures de la queue , d’un noir-verda-
tre ; les couvertures dès pennes des àïles, de cette
teinte et blanches; les pennes primaires ec4a
queue, d’un noir-verdâtre.en dessus et noires en
dessous'; les moyennes, blanchâtres. Brisson,
Ornith.tom. 5. p.-j J7- n. y (petit Courlis d Amérique).
Buffon, Hist. nat. des Oiseaux, tom. 8.
p. 45 ;-( Matuiti des rivages j .; Latham, Index ,
n. 7 (Tantalus griseus). L’Amérique méridionale.
-
L .. E.. P.. R : 12 .
** L ’I bis nandapoa ou c a n g u i. i d. 1. Ndnda-
poa. I. Alba ; capite colloque anticè' nudis ;
remigïbus rectricibusque nigris ; rostro basi nigrâ ,
apice olivaceo , reliquq olivdceo nigricanteque mat-
morato', pedibus cm trois. ' - - .
Blanc ; tête et cou nus ; rémiges et rectriCes
noires ; bec de cette couleur a.sa baise, olivâtre
à1 sa pointe, marbré de cette teinte ec non'âtte
dans le reste ; pieds cendrés.
Le nom brasi-lien de cet oisean est Nhandua-
poa, et on lui donne .dans quelques contrées celui
de Jabiru guaeu, où- le vrai labiru .n est pas
connu ; comme il lui ressemble , c’est ce qui a
donné lieu de confondre ces deux oiseaux ; ruais
■ il est beaucoup plus petit, et én diffère par son
bec plus court, arqué en en bas ec obtus a sa
pointe, ce.qui en fait un Ibis. Il a la tere er le
haut du cou dénués de plumes et recouverts -seulement
d’unè peau écailleuse ; sur le sommet de
h '4D
la première partie, un bourrelet osseux, d’un
blanc-grisâtre ; les yeux noirs j .les oreilles km-,
gués et très-ouvertes le cou long de dix pouces j
les jambes, de huit \ les tarse?, de six j les plumes
du bas du cou , un peu longues ec pendantes ;
les pennes des ailes et de la queue, noires, avec
un reflet d’un beau rouge dans les rémiges j le
reste du plumage est blanc.
Spniiini rapproche du Nandapoa, le Cangui
du Paraguay, décrit par M. de.Azara ,• ce qui ne
nous parole pas sans fondement j ce dernier nous
présente les plus grands rapports. Il a le bec long
de sept pouces et demi j les ailes et la queue,
noires \ le reste du; plumage, blanc. La membrane
qui réunit le doigt intermédiaire aux latéraux
est de couleur de paillé; lé. bec est forr,
aussi dur qü’un os, droit, sur cinq pouces ec demi
de! longueur, et le’reste légèrement coutbé, avec
sa pointe obtuse.
Quelques naturels du Paraguay lui appliquent
l’épithète déJloxo ( paresseux ). On le trouve or-
dihairemént seul ou seulement deux ensemble \
cependant les Cangiïis se réunissent quelquefois
en troupes de soixante ec plus. Ils ne sont ni dé-
flans ni farouches, et ils se laissent plus facilement
approcher que lès Jabirus. On les voit
souvent à une très-grande hauteur dans les airs,
et ils se perchent sur les arbres ; ils fréquentent
plus volontiers lés eaux stagnantes quelles rivières,
et surtout les terrains argileux et inondés;
ils y enfoncent leur bec un peu ouverc,
pour saisir^ sans les voir, les anguilles qui s’y
trouvent. Quand ils marchent, leur queue esc
' cachée par les ailes, de sorcè qu à une certaine
distance, ils paroissenc roue blancs. Des cinq -
individus tués par M. de Azara, deux a voient la
têre et un pouce du cou dégarnis de plumes et
laids, parce qii’on.ne vdyoit point de peau sur la
- tête, dont l’ds sembloit1â nu , et que la peau du
cou étôit rén«îplie d’exfoliations dégoûtantes.
Les trois autres âvolant quelques plumes courtes
et d’un blanc sali par l’argile sur les corés de la
têre et le haut du cou. De A^àf.d, Apuntamientos
para la Hist. nat. de los Paxafos dd Paraguay r
etc. tom. 3. p . 122. n. 344. 2e édit, du nouv.
Die,t. d'Hist. nat. tom. 16'. p. 20. L'Amérique
méridionale.
L . 3 3. E..' P.. R . 1 2.
* * L ’I f is NOIR. 17 . /. Nigra. I . Corpore nigro }.
facie j rostro pedïhüsque rubris.
Gofps noir; bec et pieds rouges.
Suivant Belon, on trouve cet Ibis en Egyptef