
L e MUSOPHAGE VARIE. 3. M. Variegata. M.
-Supra fusca ; dorso cinereo mixto j tectricibus
alarum superioribus ardosiaceiscorpore subtils
albo y jusco longitudiaaliter striato ; pedibus fils cis.
Brun, en dessus; dos mélangé de cendré;
tectrices supérieures des ailes ardoisées ; dessous
du corps rayé en longueur de blanc ec de brun;
pieds bruns.
On trouve cette espèce au Sénégal, où elle
n’est pas rare. Les plumes de l’occiput et de la
partie supérieure du cou sont longues et étroites,
et présentent la forme, d’une huppe tombante
sur la nuque; le dessus de la tête, le cou , le
dos et le croupion sont bruns ; lés plumes du bas
du cou ont leurs bords d’un gris-blanc, et celles
du dos, d’un gris-cendré; les pennes des ailes
présentent le même fond de couleur, ét leur bordure
extérieure est ardoisée, de même que leurs
couvertures supérieures ; la gorge, la poitrine,
le ventre, les jambes et les couvertures inférieures
de la queue sont blancs, avec un trait
longitudinal brun sur le milieu de chaque plume,
dont les bords sont d’un gris-cendré; la queue
est pareille aux ailes.
Il nous semble que Latham a décrit un individu
de cette espèce soUs le-nom de Phasïanus
africànus y ainsi que Sonnini, dans son édition
de Bufton, sous celui de Faisan d* Afrique y ce
dont on peut se convaincre , en rapprochant de
la description précédente celle que nous allons
donner de ce prétendu Faisan. Il a le bec jaune;
les plumes de la huppe , brunes dans leur milieu
et blanches sur les côtés; le dessus de la tête,
noirâtre; les plumes du dos-, d’un cendré-
bleuârre, avec un. trait noirâtre près de leur
tige; le menton ■'et le devant du cou, d’une
couleur de rouille rembrunie ; les côtés du cou,
blanchâtres- et un peu bigarrés^ de brun; les
plumes‘de là poitrine et du ventre, blanches,
avec des traits noirs le long de leur tige ; les
ailes, d’un cendré-bleuâtre et noirâtres à leur
extrémité ; l’aile bâtarde, noire; les huit pennes
latérales de la queue, d’une cotneur de plomb
rembrunie ; blanches sur leur côté interne * depuis
le milieu jusqu’à la pointe, et noires à l'extérieur
; les deux intermédiaires j de cetre, couleur
à leur extrémité, et brunes dans le reste ; la
queue,est longue de neuf pouces un quart , et la
longueur totale de l’oiseau est de dix-huit
polices ; les pieds sont noirs. zc édit. du nouv.
£>ict. d'Hist. nat. tom* z i. p. y 1. VAfrique,
L> 18. E .. P.. R. H
, * * * G e n r e . /
TO U R A CO , Opaethus. Cuculus, Linn. Lath,
Corpus ôblongum j caruleo y viridi, rubro va. I
P rium.
Cap ut rotundatum , cristatum,
Rostrum capite brevius, basi pennis recum*
bentibus instructum , supra convexum y subarcuaA
tum 3 utrinque compressum, è medio ad apicem
denticulatum , fississïmum.
Nares orbiculares , partlm pennis tecta.
Lingua cartilaginea , plana , acuta.,
Palpebra carunculata.
Collum médiocre.
AU brèves , pennâ spuriâ brève ; remigibus
et 4â. omnium longissimis.
Femora extra abdomen posita ; tibia omninh
plumosa.
Pedes tetradactyli ; digiti très anteriores basi
membranà connexi ; unus posticus ÿ externus ver•
satilis ÿ hallux quemadmodhm anteriores imo tard
p 0 situ s y sedilem cingens , humi incumbens.
Cauda elongata, rectricïbus 10 . :
Opaethi habitant in sylvis Africa y fructibus
victitantÿ in arbore cavo nidifieant; ova 4 pariunt.
Pulli cacigeni in nido vïetati sunt y ex illo disce-
dunt tanthm ad volandum apti.
. Corps oblong, varié de bleu, de vert, de
rouge.
Tête arrondie, huppée.
Bec plus court que la tête, garni à sa base de
plumes dirigées en avant, convexe en dessus,
un peu arqué, comprimé latéralement, dentelé
du milieu à la poinre, très-fendu.
Narines orbiculaires, en partie cachées par les
plumes.
Langue cartilagineuse, plate, pointue.
Paupières carpnculées.
Cou médiocre.
Ailes courtes, â penne bâtarde courte ; les
et 4e. rémiges les plus, longues de toutes.
Cuisses posées hors de l’abdomen ; jambes
totalement empluméeSi
. Pieds tétradactyles ; trois doigts devant, unis
à leur base par une membrane; un derrière;
l’externe versatile ; pouce po$é au bas du tarse,,
sur .le même plan que les antérieurs, cer-
• clant le juchoir et portant'à terre sur toute sa
longueur.
Queue alongée, â dix rectrices.
Les Touracos habitent dans les forêts de l’Afrique;
vivent de fruits, nichent dans un arbre
creux et pondent quatre oeufs Les petits naissent
.aveugle5»
aveugles, sont nourris dans le nid, et ne le quittent
qu’en état de voler;
*Le T oURACO B üFFON. i . O. Buffoni. O. Cristây :
collo } corpore subths dorsoque superiori viridibus;
uropygio carulescente-violaceo ; alis caudâque ca-
ruleis j remigibus primoribus rubris ; rostro rubro ÿ
pedibus nigris.
Huppe, cou, dessous du corps et haut du dos
verts ; croupion d’un violet-bleuâtre ; ailes et
queue bleues ; rémiges primaires rouges; bec
de cette couleur ; pieds noirs.
Selon BufFon, ce Touraco se trouve au Cap
de Bonne-Espérance, mais M. Levaillant nous
assure qu’on ne l’y rencontre pas ; cependant il
habite l’Afrique. Sa huppe forme une touffe relevée
en houppe, et s’incline sur le derrière ; les
plumes très-effilées, dont elle se compose, n’ont
point de frange blanche comme celles du panache
du Touraco louri ; les ailes et la queue sont d’un »
beau bleu-violacé ; les premières pennes de l’aile,
d’un rouge franc ; la huppe, le cou, tout le dessous
du corps, le haut du dos et les plumes".des. jambes
, d’un vert gai ; les plumes du poignet de
l’aile du même Vert ; les plus proches prennent
toujours un peu de bleu â mesure qu’elles s’approchent.
des suivantes, qui sont du même bleu
que le reste des pennes 5 le croupion et toutes les
couvertures de la queue sont d’un .violet-brunâtre
; une tache noire est au-dessous de l’oe il, et
une blanche se trouve par-devant. Levaillant,
Hist. des Guêpiers, Promerops y etc. pl. 17 . zc édit,
du nouv. Diction. d’FList. nat. tom. 34. p. 304.
L’ Afrique.
L .. E .. P.. R . 10.
* L e Touraco l o u r i . z. O. Persd. O. Cristata;
corpore viridi-carulescente ; remigibus sanguineis ;
rostro albido | pedibus nigris.
Huppé ; corps d’un bleuâtre-vert ; rémiges
couleur de sang ; bec blanchâtre ; pieds noirs.
M. Levaillant a rencontré ce Touraco au Cap
de Bonne-Espérance , dans les grandes forêts de
la côte de l’Est , à l’entrée du pays d’Anteniquois.
Il est, dit-il, d’un naturel peu farouche, et si
curieux, qu’il vient de lui-même près de l’homme
ou d’un animal qu’il aperçoit, et qu’il suit même
d’arbre en arbre, en faisant entendre son cri de
plaisir, qu’on imite facilement parla syllabe cory
prononcée longuement du gosier, en la;tremblotant
par le moyen de la langue qu’on fait vibrer,
et en traînant beaucoup sur l’r. Son cri
d’appel se rend très-bien par le mot Corouwy
prononcé, huit à dix fois de suite du fond du gosier
ec en grasseyanr. Enfin son cri d’alarme esc
formé de plusieurs tons bruyans, qui ressemblent
à des sons précipités de trompette guerrière.
Cette espèce niche dans de grands trous
d arbre ; sa ponce est de quatre oeufs d’un blanc-
bleuâtre.
Ce Touraco a la tête, le cou, le haut du dos,
la poitrine, le haut du ventre, d’un vert-pré;
deux traits blancs, composés de petites plumes
ou poils ras et soyeux, l’un assez court ec à l’angle
intérieur de l’oeil ; l’autre esc devant et prolongé
en arrière à l’angle extérieur; entre ces
deux traits, il y en a un autre d’un violet foncé ;
les yeux sont entourés d’une membrane rouge ec
couverce de papilles ; les paupières ont une bordure
delà même teinte, qui est celle des yeux ;
la huppe est composée de plumes très-longues, un
peu effilées, fort douces au toucher, terminées
de blanc ec se prolongeant de devant en arrière \
ces plumes remontant en l’air de chaque côté,
s’appliquent â plat les unes contre les autres * ec
se réunissent ensuite â leur sommet pour former
une huppe tranchante ou en crête, seulement
épanouie sur le derrière, et imitant une sorte de
casque antique orné de son panache. Les plumes
scapulaires, les grandes couvertures des ailes
ec le bas du dos sont d’un vert foncé brillant, à
reflets d’un violer très-profond et légèrement dorés
; le croupion est d’un vert-noirâtre ; les couvertures
du dessus de la queue sont d’un vert
sombre foncé ; les. plumes du bas-ventre et des
jambes, noirâtres, effilées et semblables à du
duvet ; les grandes pennes des ailés, d’un rouge
foncé ec chatoyant en dessous, d’un rouge écla-
- tant du côté interne et d’un brun-noirâcre en
dehors ; les moyennes, rouges dessus et dessous,
et bordées de brun à l’extérieur; le reste des
pennes est rouge et terminé de brun ; les rectrices
sont larges, un peu étagées, d’un verc-
noirâtre en dessous, d’un vert foncé en dessus,
qui s’obscurcit graduellement vers le bout;
La femelle ne diffère du mâle que par une
taille,un peu-inférieure et. par des couleurs un
peu moins vives. Le jeune porte un plumage
plus cerne que celui de la femelle ; il a le bec
brun et la huppe frangée de roux au lieu de
blanc ; le rouge des grandes pennes alaires n’est
pas aussi v if, ni aussi étendu que chez les vieux.
Edwards y Oiseaux y p l. 7. Latham y Index (Cuculus
persa). Brissony Ornithol. tom. 4. p.
n. 24 [ Coucou huppé vert de Guinée). Bujfony
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