
Caris. 2. pl. 44, Buffon , édition de Sonnini,
* * L e D emi - f in noir e t b l eu .. 1 0 1 .F . Cya-
nomelas. F . Carulea ; lineâ inter oculos arcâque
dorsi superioris ni gris ; caudâ remigibusque atro-
fuscis , his margine c&rulcis ; rostro pedibusque
fuscis.
Bleu ; "ligne entre les. yeux et arc sur le haut
du dos, noirs; queue et rémiges d’un brun-
noir; celles-ci bordées de bleu; bec et pieds
bruns.
On dit que cet oiseau se trouve aux Indès et
qu il est fort rare. Son bec est plus long et plus
mince que celui de notre Pinson; son plumage
noir sur la gorge, la base de l’aile et la partie
antérieure du dos, sur lequel elle présente la
forme d’un demi-cercle, dont là convexité est
tournée vers la queue et indique un trait qui va
de chaque narine à chaque oeil ; les pennes des
ailes sont noirâtres ; un bleu changeant èt a reflets
cuivreux couvre le reste de son vêtement.
Koelreuter, Nov. Gomm. Petrop. i i.p a g . 434.
pl. 1 5. fig. 6. Buffon , Hist. natur. des Oiseaux ,
tom. 5. p. 32 7.
L . 5 i E.. P.. R . 12 .
* * L a TOUITE. 10 2 . F. Hariegata. F . R iibio ,
Jlavo > c&ruleo alboque__ varia ; capïte rubescente ;
pectore ftavescente; cauda apice marginè albo ;
rostro fiavicante ; pedibus tubris.
Variée de rouge, de jaune, de bleu et de
blanc ; tête rougeâtre ; poitrine jaunâtre ; extrémité
de la queue bordée de blanc ; bec jaunâtre ;
pieds rouges. " ; ’’ - ■
Le cri de cette espèce de la Nouvelle-Espagne
a donné lieu de l’appeler Touite. La
tête est d’un rouge clair mêlé de pourpre ; la poitrine,
de deux couleurs jaunes ; tout le reste-du
plumage, varié de jaune, de rouge, de brun et
de bleu ; les ailes et la queue, bordées de blanc.
Brisson, Ornithol. tom. 3.p . 178 . n. 45 (Pinson
varié de la Nouvelle - Espagne). Buffon , Hist.
natur. des Oiseaux , tom. 4. p. 146. F Amérique
méridionale,
L . 5 -j. È .. P „ R. 12.
* L e T a r in d e l a C h in e . 1 0 F. Asiatica.
F . Oiivacea, subtusjlava ; capite remigibusque
Fi gris et/ majoribus dimidiato Jlavis ; rostro pedibusque
atris.
Olivâtre; jaune en dessous; tête et rémiges
noires ; les plus grandes et rectricès â moitié
jaunes'; bec et pieds noirs.
Cet oiseau, qu’a fait connoître Sonnerat, qui
l’a vu à. la Chine, a la tête noire ; le dessus du
cou et du dosj d’un vert-olive; le devant du
cou, le dessous du corps, les petites, pennes des
ailes et les couvertures inférieures de là queue,
jaunes,; deux bandes transversales noires sur les
ailes, dont les pennes les plus proches du corps
sont jaunes ; leur extrémité, les pennes primaires
et celles de la quèue, noires. Sonnerat,
Voy. tom. 1 . p. 202. Buffon, édit, de Sonnini,
tom. 48.p . 2 19 , L3Asie orientale.
L .. E .. P.. R . 12 .
L e T ar in d’E urope. 104. F . Spinus. F. Fertice
■ Figro ; cor poreJlavicante ; remigibus medio luteis ;
primis quatuor immaculatis ; rectricibus basifla-
yh ,, apice mgris ; rostro albo , apiçe nigricante ;
pedibus griscis.
Vertex noir ; corps jaunâtre ; rémiges jaunes
dans le milieu ; les quatre premières sans taches ;
reçtrices jaunes „à. la base y noires à la pointe;
bec blanc, noirâtre à sa pointe.; pieds eris,
( P l . l 6 l . f i g . } . ) r
Cette espèce, que nousnevoyons que pendant
rhiVer, e s t, dit-on , très-nombreuse en Russie.
Elle arrive dans nos contrées septentrionales
vers le temps des vendanges, se porte ordinairement
plus au midi et repatoît lorsque les arbres
sont en fleurs ; mais -elle;n’y reste pas pendant
l’été : il est-probable qu’elle se retire vers le nord
ou dans les grandes forêts situées sur les moiits les
plus élevés; car Sonnini nous.assure qu’elle niche
en France sur les montagnes les plus élevées des
Vosges lorraines, et particulièrement sur celle
appelée le Dosson. Elle passe dans la plaine au
printemps , pour se rendre à cette chaîne de
montagnes, aussi bien qu’enSuisse et en Franche-
Comté; elle en descend après les couvéés, en
septembre et octobre. Les individus de cette espèce
qui nichent dans le Nord, le font à la
' cime des pins et des sapins, La ponte est de
quatre ou cinq oeufs gris-blancs et tachetés dè
rouge. Quand on voit les Tarins sur les arbres,
on trouve dans leur manière de se conduire, des
rapports avec ceux des Sv^eràins; comme eux , ils
se suspendent à. l ’extrémité des branches pour
prendre la graine de l’aune, qu’ils préfèrent â
toute autre; cependant ils mangent aussi celles
dé chardon et de houblon : aussi portent-ils préjudice
aux houblonnières, e t, en France, ils font
tort aux pommiers, en pinçant les boutons à
fleurs.
L e chant du mâle n’est point désagréable ;
on lui accorde la faculté de s’approprier assez facilement
le ramage du Serin , de la Linotte , etc.,
s’il est, dans le premier âge, à portée de les
entendre. Le Tarin a un cri particulier qu’il jette
souvent, et qui est pour lui un cri de rappel.
V if et gai, il est toujours le premier éveillé de la
volière, et c’est aussi le premier à gazouiller et à
mettre en train ses compagnons d’esclavage;
aussi les oiseleurs l’appellent vulgairement boute-
en-train. On l’accouple facilement avec les Ca-
naris, mais les petits qui naissent de cette alliance
ne sont pas fort recherchés.
Le mâle a le sommet de la têre noir; l’occiput
, le derrière du cou , le dos, 'les plumes
scapulaires j d’un olive-jaunâtre; le croupion,
d’un jaune plus décidé; les petites couvertures
du dessus de la queue, jaunes ; les grandes, d’un
vert-olive et terminées de cendré ; la gorge,
brune; les joues ; le devant du cou et la poitrine,
d’un jaune-citron ; le ventre, d’un blanc un peu
jaunâtre ; le plumes des côtés du croupion et les
couvertures inférieures de la queue, de cette couleur,
avec un trait noir sur leur milieu ; les petites
couvertures supérieures des ailes, d’un vert-olive;
les moyennes, terminées de cette teinte et en
grande partie' noires ; les grandes, pareilles; ce
qui forme sur chaque aile deux bandes d’un
vert-olivâtre; les pennes alaires, noirâtres et
bordées â l’extérieur d’olivâtre ; les deux intermédiaires
de la queue, pareilles; les autres,
jaunes, bordées de gris et terminées de noirâtre.
Chez la femelle, la gorge est blanche, et les
plumes noires de -la tête sont terminées de gris.
Brisson, Ornithol. tom. $.pag. 6 y n . 4. Buffon,
Hist. nat. des Oiseaux , tom. 4. p. 2 2 1 . pl. enl.
n. 485, fig. 3, L 3Europe.
L . 4 7 E .. P.. R . 12 .
r L e T a r i n BLEU D’ACIER. 10 5 . F . Splendens.
■ F. Nigra, CAruleo nitens ; rostro pedibusque nigris.
D ’un noir à reflets bleu d’acier ; bec et pieds'
■ noirs.
Le bec de cet oiseau de Cayenne diffère du
■ précédent en ce qu’il est caréné en dessus; Son
■ plumage est totalement noir, à reflets d’un bleu
■ d’acier poli. O11 a présenté cet oiseau comme
B une variété du Moineau combasou , appelé im-
B proprement Moineau du B r é s il,. puisqu’il ne se
■ trouve qu’en Afrique ; mais la couleur et la
|. forme de leurs becs suffisent pour ne pas les
confondre, quoiqu'ils pGItênt une livrée peu différente
; en effet, ce Tarin a le bec plus haut
que large, caréné en dessus, noir, à pointe
droite, grêle et comprimée; tandis que chez le
Combasou, le. bec est blanc, arrondi en dessus,
â pointe inclinée et nullement comprimée; ses
pieds sont couleur de chair , et son plumage
jette des reflets plus prononcés et plus éclatans.
Buffon-, pl. enl. n. 224. fig. 3. 2e édit, dunouv.
Dict. d3Hist. nat. tom. 1 2 .p . 17 3 . L3Amérique
méridionale.
L . E .. P., R. 12.
L e C h a rdo nn ere t proprement d it . \o6t
F . Carduelis. F. Capistro coccineo ; genis occipite-
que albis ; remigibus antrorsîim' luteis ; extimà im-
maculatâ', rectricibus duabus extimis medio reli-
quisque apice albis • rostro albo , apice nigro ; pedibus
fuscis.
Capistrum rouge ; joues et occiput blancs ;
rémiges jaunes à l’extérieur; la dernière sans-
tache ; les deux rectrices les plus éloignées à
moitié blanches , et les autres à la pointe ; bec
blanc, noir à sa pointe; pieds bruns. (Pl. 16 1 . H Parmi les oiseaux d’Europe , celui-ci' doit
etre mis au premier rang, par son plumage paré
de velouté et de l’éclat des plus belles teintes
par sa voix agréable et sa docilité. Dès les premiers
jours du printemps, le mâle fait entendre
sa jolie voix; perché alors à la cime d’un arbre
de moyenne taille, surtout d’un arbre fruitier,,
il en fait retentir nos vergers dès la pointe du?
jour, et- son chant ne finit qu’au coucher du-
soleil. Lorsque sa femelle couve,. il se tient et
chante sur un arbre voisin ; il s’en éloigne rarement,
â moins qu’il ne soit inquiété ; alors il
s’écarte , mais pour peu de temps, car s’est de sa
part une petite feinte , afin de ne point décélec
son nid; car, si l’on persiste, l’inquiétude le
ramène promptement. Il ne quitte point sa compagne
, la suit dans toutes ses courses qu’exige-
le besoin d’alimens ou la: construction du nid ;;
mais il ne partage pas le travail ni l’incubation ;
r il veille seulement â sa sûreté lorsqu’elle descend-
à terre , soit pour chercher sa nourriture, soit
pour choisir les matériaux nécessaires au berceau*
de ses petits. La femelle donne à son nid plus
de solidité, une forme mieux arrondie et même-
plus élégante que le Pinson ; elle le pose ordi*
nairement sur les arbres fruitiers et choisit les
branches les plus foibles ; cependant on en trouve .
dans les taillis, sur les buissons épineux et même