
d’un roux ardent ; ventre rayé en travers de blanc
et de noir ; tête, dessus du corps d’un roux obscur;
pieds orangés; bec noir en dessus, jaune
• en dessous.
Cet jBpervier de l’Amérique méridionale est
d’un roux ardent sur la gorge, le devant du cou
et le haut de la poitrine ; rayé en travers de blanc
er de noir.sur les parties postérieures ; d’un roux
obscur sur. la .tête,.sur le dessus du cou et du
.corps ; la queue esc gnse en dessous, avec quelques
taches, isolées, étroites et blanches. zc édit,
du nouv. Dieu d'Hist. natur. tom. 10. p. 3 12 .
VAmérique méridionale.
L . 12 . E .. P.. R. 12 .
* L ’É P E R V I E R G A B A R . 8. S . Gabar. S. Fuscus>
subtils griseo car aies cens ;_abdomiae albo yfasciis
fuscis ; rostro nigro ; pedibus rubrisi
Brun ; gds-bleuâtre‘e n . des'sous ; abdomen
blanc, avec des bandes transversales brunes ; bec
, noir y pieds rouges, ..
M. Levaillant s’est assuré que notre Épervier
ne se trouvoit point au Cap de Bonne-Espérance,
comme nous l’avoir dit Kolbe, dans sa
Description de cette partie de l’Afrique (tom. 3,
: p. 16 7 ) . Ç ’ejt d’après le témoignage de ce voyageur,
que tous .les ornithologistes ont .éeric.que
, cette, espêèe se répândqkyjïisqu’à l’extrémité de
l ’Afrique y mais elle y esc remplacée par l ’oiseau
de proie que. M.'Levaillant appelle Gabary lequel
ne se trouve pas aux environs du Cap , et
qu’il faut aller chercher dans l’intérieur du pays,
; vers les montagnes dè neige. Il place ;Son nid
sur. les graitds ffhres;, .le compose de racines et !
de rameàux, garni, en dedans de .plumes. Sa
ponte est de quatre ffufiPblâncs,~
La queue de cet oiseau est plus courte que ;
s celle de YÉperyier commun3 et sa grosseur est
celle du Milan. Une couleur brune domine sur ;
les parties-supérieures, et un gris-bleuâtre sur les ■
inférieures* à l’exçepriojj du ventre et des jam-
. fcesj qui .sôht rayées de-bleu .sur un fond blanc ;
les. couvertures, supérieures de la queue sont de la I
dernière c o u le u rp e n n e s ,.b ru n e s et traver- -j
sées. par des. bandes d’unê nuance plus foucée ; i
l ’iris e$t d un jaune v if, et la cire rouge.
La femelle , vqui est d un tiers plus grande que
le mâle,' n’èn diffère"qtven ce que la couleur
rouge .des1 pieds. et ■ de. là'm.embrane du bec a
moins d’éclat.'Chez -le jeune, le dos et la poitrine
sont parséiïiés. de. plumes brunes, et d’autres
blanches", le dessous du. corps est varié de raies
fauves sur un fond blanc. Levaillant j Hist, nat.
des Oiseaux d'Afriquey pl. 13 . Latham> Index,
Suppl. [Falco gabar). 2e édit, du nouv. Dict.
d'Hist. nat. tom. 10 . p. 323. VAmérique mérU
dionale.
L . 12 . E.. P.. R . U .
* L ’ É P E R V I E R A G O R G E C E N D R É E . Ç).S. GilvU
coûts. S. SUprà carulescente-grïsèus; gulâ cinereâ'
corpore Sübtus fusco albçqueeransversim striato:
roitfo fusco ) pedibus Jlavis.
D ’tili gris-bleuâtre en dessus ; gorge cendrée ;
dessous du corps rayé en travers de brun et de
blanc; bec brun ; pieds jaunes.
Cet oiseau, que nous avons vu au Muséum
d’histoire naturelle, et dont nous ne connoissons
pas le pays natal, est d’un gris-bleuâtre sur toutes
les parties supérieures; cendré sur la gorge;
rayé en travers de brun et de blanc sur le devant
du cou.et sur les parties postérieures; on
, remarque .sur le dessous des pennes caudales
quatre lignes blanches, étroites et transversales ;
la queue est d’une longueur moyenne. 2e édit, du
nouv. Dict. d'Hist. nat. tom. ;ro. p. 3 23.
L . 12 . E .. P.. R . .>2.
* ^ L ’É p e r v ie r GQO-ROQ-WANG. 10. S. Lunulatiis.
S, FusïuS.; peçtpre . rriaculqsà ; frqnte lu-
riulatâ jttlvâ} .celia cofporèque Subtils \$àvesuiu
tibus ; rostro caruleo ; pedibus Jlavïs.
Brun; ooitrine tachetée; une lunule fauve
sur le front ; .cou et dessous du corps1 jaunâtres;
bec bleu ; pieds jaunes.
Le nom sous lequel nous décrivons cet oiseau,
de proie.,, est celui que lui donnent les naturels
de la Nouvelle-Hollande. Il a le front fauve;
toutes ' lès parties, s-upérièuresdes ailes et la
queue brunes ; la gorge et tout le dessous du
corps .jaunâtres,; cette teinte remonte vers l’oeil,
prend la forme d’un croissant, qui s’étend de
chaque côté • et en dessous de cette. partie ; la
poitrine .porte de nombreuses taches brunes ; les
j;ambe§. ont ' des raies fiiiésjiè la même couleur ;
la queue est longue , ’et les ailes en repos né dépassent
pas .sa mairie; ■ ■ Latham y 'Index y Suppl
( Falco luhulatus 2e édit; du nouv. Dict; d'Hist,
nat. tom, ï o. p,‘ 524. L'Australasie:, "
L . i'i , K . P.: R . h .
* L e g r a n î d . E P E R v r É R d e .C a V è n n e . i i . S.
Major. S . Saturâte , fuscus .y subtiis albus; mento
fusco striato ; cciuda- fuscâ3 transversïm striata.•
D ’un brun foncé, blanc en dessou? ; menton
rayé
rayé de brun ; queue de cette couleur, avec des
raies transversales; .
Cet oiseau, que Daudin .a décrit sous la dénomination
d' Accipiter cayennensis major? se
trouve dans la Guyaue, et porte, dans lage
adulte, un plumage d’un brun très-foncé en dessus,
avec fort peu .de roussâtre sur le bord des
plumes ; blanc en dessous., avec quelques .traits
bruns au haut de la gorge et sur les côtés du cou ;
quelques taches brunes, oblongues sur la face,
et des raies brunes et transversales sur lès plumes
des jambes ; cette couleur est très-foncée sur la
queue, avec des raies transversales d’une nuance
encore plus chargée.-Le jeu ne. a toutes les plumes
du dessus du corps d^un brun, clair et bordées
de roussâtre ; le dessous du corps, blanc et marqué
de lignes oblongues d’un brun-roussâtre ; la
queue, rayée en • travers de brun foncé sur un
fond plus clair. 2e édit, du nouv. Dict. d'Hist.
nat; tom. 10 . p. 324. L'Amérique méridionale.
L . 18. E .. P/i R . 12 .
L’Epervier A GROS BEC., 12. S. Magnirpstris.
S. Corpore supra fuse os subtàs albo j ferrugineo
striato-, caudâ fas dis nigris et albis ; pedibus
flavis ; rostro crassissïmoy nigro.
Dessus du corps brun, dessous blanc et rayé
de ferrugineux; queue avec des bandes transversales
noires et blanches ; pieds jaunes ; bec
très-épais, noir.
On ne rencontre cette espèce que dans les
grands bois de la Guyane, où elle se nourrit
principalement de souris et de scorpions. Elle a
la cire d’un jaunerorangé ; la peau des joues dénuée
de plumés , jaun.e et parsemée de longs pqils
noirs ; la pupille , de cetre couleur ; l’iris, d’un
jaune-citron; lé dessus de la tête et du cou cen-
dré-bleuârte ; cette teinte est moins foncée sur
le dessus diï corps y les plumes du dos et les couvertures
supérieures ont leur extrémité rougeâtre
; le dernier rang dés grandes couvertures est
noirâtre, avec des ondes rougeâtres ; les grandes
pennes sont d’un cendré-brunâtre, très-foncé à
leur ^extérieur, sur une partie de leur,longueur,
rougeâtres et,rayées transversalementde iioir sur
le reste, .et noirâtres à leur extrémité ; les pennes
secondaires, d’un cendré obscur, rayées de
noirâtre , avec une large bordure blanche à l’extérieur
; les;couvertures supérieures de la queue,
rayées de blanc et dé noirâtre ; ses pennes ont de
larges bandes transvèrsales noires et d’un gris—
rougeâtre ; les plumes de la gorge sont cendrées
et bordées de blanc jusqu’à leur moitié j on xemarque
au bas de la gorge un demhcollier d un
cendré-bleuâtre ; le dessous du cou est gris et
ondé de fauve terne ; la poitrine, rayée de cette
couleur et de blanc y le ventre porte des bandes
transversales, d’un gris-cendré sur un fond
blanc. Bujfon, Hist. nat. des Oiseaux > tom. 1.
p. 2»37. pl, enlum. n. 464. Gmelin^ Syst. natur.
édit. 13 (Falco magnirostris).
L.. E .. P.. R . 12 .
* L ’É per VIER B ICO LO R. 1 3. s. Bicolor. S. Supra
fuscus j subtàs'albus ; alis caudâquetransversun
striatis ; rostro nigro ; pedibus Jlavis.
Brun en dessus, blanc en dessous y ailes et
quèue rayées transversalement y bec noir; pieds
jaunes.
Toutes les parties supérieures de cet Épervier>
que nous avons vu au Muséum d’histoire naturelle
, et dont nous ne connoissons pas la patrie,
sont brunes, et les inférieures blanches ; des taches
de cette dernière couleur se font remarquer
sur le dessus et les côtés du cou ; les; pennes des
ailes ont en dessous une multitude de bandes
transversalès , alternativement de ces deux couleurs
; - la queue eti porte sept, dont trois blanches
et quatre brunes. 2e édit, du nouv. Diction.
d'Hist. nat. tom. 10 . p, 325.
L . 13 . E .. P.. R . ix .
* L ’ÉPERVIER A LONGUE QUEUE. 14. A. Macrourus.
S . Corpore supra cinereo} subtàs albo ,*
rerhigibus interiorlbus cinereis j apice albis ; rostro
nigri cariée y pedibus luteis.
Dessus du corps cendré, dessous, blanc ; rémiges
intérieures grises, efblanches à leur pointe ;
bec noirâtre ; pieds jaunes. ( Pl. 2 0 4 , fig. 1 ,
sous le nom d'Autour à longue queue. )
" S. G. Gmelin et Lepechin ont observe cette
espèce dans la Russie et la Sibérie. Elle est cendrée
en dessus, blanche en dessous; la membrane
du .bëc'est jaune, et une portion de sa
base, verte. L ’attribut distinct de cet Epervier 3
est l’étendue, de sa queue, que I on dit longue de
neuf pouces. S. G. Gmelin , Voyag. tom. 1. p. 48.
Nov. Coirim. Petrop. 1 $ . p. 4 $°* p/. 8 y 9- Gmelin
, Sysi. nat. édit. ï 3. n. 8 y (Falco macrourus).
2e édit, du nouv. Dict. d'Hist. natur. tom. 10.
p, 325. La Russie.
L . 14. E .. P.. R . i C
* L ’É perVIER MALFINI..1 5, S. Striatus. S . Supra
fuscus, alis caudâque transversïm striatis;
gulâ yentreque sordide a lb is ; jugulo pectcreque
X x x x x x x