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A . M V G D A I J I ' S communis. A . M A . V D I K I L co
A M Y G D A L L S . AJIAM)1ER.
porte point , 1 c > , „ » , dans le sens ,p,'„„ „it.,cl,e vulgairement i, ce mot; ee ne peut
etre non plus aucun des arbres il ])epins; il ne reste donc que l'Amandier
. Les Grecs, dit M. Bernard dans un escellcntMémoire sur l'Aman,lier, mettaient
au premier rang les amandes ,1e l'île ,1c >-asos, et au secontl celles de C l i m r e qui
sout larges an bout : aujonixl'bui on ,n-,ï,Terait celles de Provence, si elles étaient
assez abondantes pour luurnir au commerce. On estime celles de Gènes et celle»
d Espagne.
a L'Amanilier aiuic les pays eliamis ; il y prenil une belle croissance. L,-s anciens lo
cultivaient sans beaucoup dc peine dans l'ile ,1e Tir.asc, qui étaitdans la Tlirace ; ilans
celles,!,. >axos, ,1e C h y p r e , en Papbl.agonio, et daus prc.sqnc tonte la Grèce ; c'est
pour cc ,, que sou Iruit a long - tems porté le nom de Noix grecque, et ,1e Noix thasieune.
\ arron prêterait celle-ci ii toutes les antres.
» Ou trouve ,les Amandiers ilaus le Levant, en Barbarie et en Afrique. M. Granger
nous assure qu'il u'y a ni Amandiers ni Novers eu Égvptc. M. Ilassehpiist en <lit
autant de la Palestine.Cet arbre n'étail pas connu „ „ ( „ . y i . i e n Italie; aujourd'hui il y
est assez répandu, l in .pielques cu.lroits de l'Allemagne on l'a fort multiplié, et l'on y
fait cas s
Valais;
r-tont des ainamles de Sjiire et de Laiiilan. II vient bien en Suisse et dan, le
croit aussi a lène, d,nis le Piémont et <lans la Corse. Les Portugais et les Espagnols
le dispersent ilans leurs champs el ,lans leurs vignes. En Eranc'e, on cultive
presque piirlinit I Ama,aller, mais principalemenl en 'J'onraine et daus les provinces
méridionales, comme le Daupliiné, le Comtat, le Languedoc el la Provence 11 réussit
moins bien, ,m il se refuse i, toute culture, quand on ^'ap,,roche du Nord. En Angleiple,
on ue le voit ipie rarement porter son fruit. II n'y en a point du
terre, par exer
tout en Suède
. . • Lap,„iie, ui en Prusse, ni eu Poméranic, ui en Sibérie, ni cn
Virginie, etc., ce <pu est constaté par les F h m et l'énumération que ilifférens auteurs
ont donne des piaules de ces pays-lii.
» M. (iérard n'a pas regardé,'sans dirate, lAinamlicr comme un arbre indigène do
Provence, piusqu il l'a exilé de sa Flora Gallo-Provincialis. M. Garidel n'avait pas
juge cet arbre si sévérement; il l'avait ailopté avec raison, roiiuue s'étaut depuis lougtem,
uatura ise en Provence ; il marque cxprcssiàiicnl ,p,'on Irouve parlont dans le
territoire d A i x , et ,la„s ceux des l.enx eircnivoi.ins, les six espèces ,1'Auiandiers dont
il parle dans son ouvrage, el qu'elles y .sont Irès-eommuiics ii.
E S P È C E S .
1. AMYGDALUS communis. Tab. 29. A.MANniER commuu. Pl. 29.
A.foltonimsfrruuins mfimii iila>iduîoi!i;Jlarîbus A. dentelures inférieures des feaillea glanduleuses •
ieisiUbtis , ffeminis. Liss. Spec. pag. 677. lleurs sessiles, ordinairement deux à deux. '
AMYCD.yi.l'S eomm,mL. I.i.i. tll. Gea. lab. <30. Cg. s. Lumv. Ecl. lab. .77. BrosAutl. Bolan.
tenu. MiLLEn. Icon. lab. ïB. Cg. 1. Kuorr. Uel. lab. M. i.
.^nn gdaUii Joliis glabris , m a/o - laaccalalis , sernuis , irais ilealibas et atrliolis /rlatalulcsis.
IlALLEa. Itelv. u°. 1073.
- Amjgtialus sj-lresiris. G. liAca. Pin. 442.
H. Am^gdalus satira. C. BACH. Pin. 441. Eu Pmvenral, amendo dè Ooc.
V A R I É T É S .
A. Arargdalas satira . Jracta tuajari. C. RACU. Piu. 441. ToensEF. Inst. R. Herb. G27. DUHASI.
Arb. vol, I pag. 48. lab. 17. GARIDEL. A i s . pag. 20.
Amri^dalas diilcis, J . BACH. Hist
F,nil. n". 5.
Artijgdalas. TACERN. Icun. gtjG.
pag. 174. DODON. Peuipl. pag. 798. Tcoa DUUAM. Arb.