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il;
glabres, entières, roiik'es a leurs bords, munies de Tcincs transversales, parallèles,
divisant le disque en (juadrilataires déprimes ou ci'cusès 'a la surface sujièrieurc, accompagnées
à leur base de stipules tlroiles, linéaires, pubescenlcs, très-caduques, distinctes
des pélioles : ceux-ci articulés, glabres, sillonnés en dedans.
Lcs fleurs forment, daus les aisselles des feuilles supérieures ct au sommet des
rameaux, de pelils bouquets agglomérés, couleur de lilas, de la graudeur des fleurs
du Mélilot, soutenues par des pédiccllcs très-courts, numis de deux petites bractée.«
opposées, pubesceutes, linéaires, droites, aiguës ; le calice est pubesceul, campanulé,
persistant, d'uu vert cendré, divisé en deux lèvres : la supérieure partagée en deux
lobes arrondis ii leur sommet; la supéricm'c, en trois découpures lancéolées, aiguës,
peu ouvertes ; la corolle papilionacée, à cinq pétales onguiculés; l'étendard strié, eu
forme de coeur; les ailes oblongues, obtuses, rabaUues, munies d'une oreillette; la
carène recouverte par les ailes, composée de deux pièces ovales, obtuses, médiocrement
auriculées; les lilamens libres, d'un jaune pale, courbés h leur sommet; les
anthères fort petites, couleur de soufre; l'ovaire pédicellé, glabre, ovalc-oblong; le
st}le recourbé, plus courl que l'ovaire ; le sliguuite capilé ; le fruit est nue gousse pédicellée,
ovale, ventrue, acuiuinée, d'un brun foncé, a deux loges, ii deux valves; dans
chaque loge, une semence noirâtre, orale, adhérente au bord inférieur de chaque
valve.
Cet arbuste, originaire de la Nouvelle-Hollande, est cultivé à la Mahuaison cl au
Jardin des Plantes de Paris. Il fleurit peudiujt tout l'été, et passe l'hiver dans l'orangerie.
11 se propage de graines et de marcottcs.
E X P L I C A T I O N D E L A P L A N C H E 37.
Fig. 1. Etendard de la corolle.
Fig. 2. Les deux ailes.
Fig. 3. La carène.
Fig. Les etamines daus leur position natnrclle.
Fig. 5. Ovaire, style, stigmate.
Fig. fi. Gons.se.
Fig. 7. Lcs deux valves.
Fig. 8. Une semence sép.irée.
Fig. 9. Une feuille séparée et grossie.
mespilus. n é f l i e r .
M L I S P I M S , C R A T I G C S . IJINN. Classe X I I , Icommlrie. Ordre II ct V
Digjnie, Pentagyiùe.
M E S W L U S , Juss. Classe X I V . Dicotylédones polypétalées. Etamines
attachées ait calice. Ordre X . L E S ROSACÉES. 1. L E S POMACÉES.
C A L I C E .
C O R O L L E .
É T A M K E S .
PISTIL.
PÉRICARPE,
X's, ('talées, aiguës.
G E N R E .
D'une seule pièce, à cinq découpures c
persistantes, quelquefois foliacées.
Cinq petales, plus ou moins arrondis, concaves, obtus, placés sur
le calice.
"Vingtcnviron; Icsfilamcnssubulés, attachéssurlecalicc, terminés
par des anthères .siiiiplcs, arrondies.
L n ovaire adhérent au calicc; deux ou cinq styles droits, ii peine
aussi longs <(ue les étamines, terunn.'s jiar aiitaiil de stigmates
en tète.
Le fruit est uue pomme sphérique ou un peu ov.ilc, charnue,
ombiliquéeà .sonsoinmei, couronnée par les divisions du calice,
divisée iiUérieuremeut en deux ou ciucj loges, coiileuantchacune
une semence dure, osseuse.
CAIIACTIIRK ESSEXTIKT,. Un calicc adhérent avec l'ovaire;
persistantes ; cinq petales ; de deux à cinq styles ; une ])c
lind)e îi cinq découpures
luuic à deux ou cinq loges ;
RvproETS NATT.itia.s. Nous avons exposé ii l'article Alisier ( Cratoegus • les motifs qui
nous avaient (haerminés à changer le caractère essentiel dont Liiiiié s'iàait ser\i
pour la distinction de ces deux genres qu'il avait établis sur le iiomhre des styles :
caractère si variable qu'il n'est pas rare de voir des fleurs dans la même espèce,
avoir deux ou cinq styles, deux ou cinq seuu'uces; ces dernières offrent, dans leur
substance, un caractère bien plus constant : celles des Néfliers sont dures, osseuses ;
celles des Alisiers cartil.igiueuscs ; d'un autre coté, ces deux genres ont de grands
rapports avec les Poiriers et les Sorbiers. Dans la série des espèces, les unes ont les
feuilles entières, c'est le plus grand nombre; elles .sont dans d'autres ou lobées ou
incisées, presqu'aîlées ; les fleurs, rarement solitaires, soul plus soin eut réunies eu
corynd)es ou en bonipiets d'uu aspcct très-agréable.
ETYMOI.OCIE Mespilii-, vient du mot grec Mcspilos, nom que les Grecs donnaient
au Néflier commun, el que nous avons conservé tant eu latin qu'en français, avcc
les inodilications relatives à chacune do ces deux langues. Le Néflier se nommait
autrefois McsUer; il porte encoi'e aujourd'hui le mènuMiom dans ])lusieurs contrées.
• trouve luentionué dans Tîu'ophrasle, sous le nom de Salancios, atloptépar
Pline
üiNi';iiVATioxs ot^vKii M.I-S. C c (pte nous a
, peut en partie sappliquei
; d i t , hrarticle AnsiKit, delà précédente
_ , . s deux genres ayant cutr'eux les plus
grands r.ippiu-is; néanmoins les Nélliurs, plus nombreux eu espèces, nous fournisseut
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