(fe tant de bienfaits, ne méconnaîtront jamais la main qui aura daigné
les répandre.
Honoré de votre confiance et chargé de l'éxécution de vos utiles projets, je
crois me conformer à vos vues. MADAME, en publiant, conjointement avec
plusieurs autres naturalistes, cette nouvelle édition d'un ouvrage nécessaire
aux cultivateurs. Mais, MADAME, quelque révérée que soit la mémoire du
Duhamel, cet ouvrage seroit privé de son plus beau lustre s'il ne vous.étoit
dédié, et je lioserois y placer mon nom si mes premieres lignes n étoient consacrées
à la reconnoissanee.
Je suis avec un profond respect,
M A D A M E ,
Votre très humble
et très obéissant serviteur,
1 ! . M J R I S E L ,
PHOENIX. DATTIER.
P H O E N I X , LINN. A p p e n d i x . PALM®.
PHOENIX, Juss. Classe III. Monocolylédones. Étaminespétygines.
CALICE.
COROLLE.
ÉTAMINES.
Ordre L LES PALMIERS.
G E N R E .
FLEEHS DIOÏQUES. Les fleurs mâles et les fleursfemelles sur des individus séparés.
SPATJIE. Universelle, d'une seule pièce, urt peu comprimée, s'ouvrant latéralement,
et donnant passage à unepatdcule très-ample, composée de rameaux nombreux.
* Fleurs mules.
Fort petit, persistant ; trois divisions extérieures plus courtes; trois
divisions intérieures oblonj^ues, concaves, profondes, trois fois
plus grandes que les extérieures. (Ce sont trois pe'tales, selon
Linné. )
Nulle.
Six; les filamens très-courts, surmontés d'anthères linéaires et
sillonnées.
* Fleurs femelles.
CALICE ET COROLLE. Comme dans les fleurs milles.
PISTIL. Un ovaire arrondi, surmonté d'un st^le court, subulé, terminé par
un stigmate simple, aigu.
PÉRICARPE. Cn drupe mou, ovale - oblong, h une seule loge, revêtu extérieurement
d'une pellicule lisse et mince, qui recouvre une pulpe
grasse, épaisse, douce, sucrée, renlérmant uu noyau membraneux,
monosperme.
SEMENCE. Solitaire, oblongue , convexe , dure , cornée , presque ligneuse,
marquée à une de ses faces d'un sillon longitudinal.
EMBRYON. Oblong, placé liorisontalement dans un ombilic vers le milieu da
dos de la semence.
CARACTÈIE ESSENTIEL. Dcs fleurs dioïques. Dans les fleurs niAles, un calice persistant,
h SIX divisions, les trois intérieures plus longues ; point do corolle; six étamines
: dans les fleurs femelles, le calice et la corolle comme dans les fleurs mâles.
Un style, un stigmate ; un drnpe mou , charnu, oblong ; un noyau osseux, marqué
d'un côté par un sillon longitudinal, et sur le dos, vers le milieu, d'un ombilic
occupé par l'emliryon.
RAPPOUTS HAIMELS. Le Dattier, borné jusqu'à présent à une ou à deux espèces,
forme un genre bien distinct dans la famille intéressante des Palmiers : il a beaucoup
d'affinité avec les Arees, dont il diflèrc par ses fleurs dioïques, par ses fruits pulpeux
et non fibreux; il se rapproche encore des Sagoujers ( ), mais ceux-ci ont
pour fruit une noix couverte d'écaillés imbriquées', et des fleurs monoïques : enfin