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ié
, 1 '
iiG AMYGDALUS.
géminées, d'un beau rouge -vif ou d'
tubulés , colorés ; les petales oblongs ,
produisent des fruits ovales, petits , \m peu arrondis
les amandes sont petit.
Cet arbuste croît dans
de l'Europe où il produi
lorsqu'il s'y montre avc<
Lcs feuilles naissent pei
» drageons enracinés, et la greffi
» arbrisseau étant inutiles ou pci
AMANDIER.
me couleur de rose foncée : les calices sont
étroits, obtus, la plupart stériles : les autres
peu arrondis, coriaces, aigus; le brou qui les
noyau glabre, à peine sillonné ;
'cloppe chargé d'un duvet épais, et contenant
traversées de veines roussâtres, tl'
plusieurs contrées de l'Asie. On le cultive dans les bosquets
, au commencement du printems, nu effet très - agréable ,
ses rameaux tous couverts de ses jolies fleurs purpurines!
après. « Il se multiplie lacilement par les semences, les
comnum,... Les fruits de ce joli
ause de lenr pctites.se et dc leur
plutôt qi
r l'Aniandic
;tin.ables à
» amertume , il doit être rangé parmi les arbr
» arbres fruitiers ; mais s i , le plaçant dans l'o]
» sa fleuraison , on pouvait faire féconder sf
» d'Amandier , ses semences produiraient pt
» fruits seraient uules ». DCHAMEL.
OBSERVATIONS. Je
;seaux d'ornei
ingerie ou la s
fleurs par c(
it-ètre des Ai
:ntrc les
•re-chaudc, pour hâter
•Iles d'une bonne espcce
luliers naii. dont les
I point parlé de V^mjgdalus pumila. Lixx. Ce joli arbuste
des parterres, qu'd embellit au printems par ses belles fleurs doubles, d'uu rose
elegant; d ne convient point à ce genre, et doit être rangé panni les Pruniers. II
porte, au Jardin des Plantes de Paris, le nom de Prunus sinensis. DESF. Catal Hort
Paris, pag. 179.
CULTVRE. PROPRIÉTÉS, A L c s A m a n d i e r s s
» fait germer dims le sable, qu'on plante, qu\
, il peut naîtn
i d u r , à noyi
^s estimables,
rs élevés de
n terrain lég,
glaiseuses, c
iltiplient par les semences qu'on
.on cultive et conduit comme dans la
les semences varient, et des amandes
les arbres de difléreutes espèces, à gros
tendi-c , à amandes douces, à amandes
inltiplientplussùj
udturc générale des arbres fi
)) recueillies sur le même arbre
)) friuts, à petits fruits, à noyai
» amères, de sorte que les espèc
» en éeusson sur les Amaiidic
« L'Amandier se plaît dans t
, et qui ;
)) terres fortes , compactes et
i lui cou
« lesquelles il reprend plus diffiedement que dans toute
et le greffer en plaee , que de l'y transplanter d'une pépinière
t de la pn
ienncnt l<
i doute ils y i
mient par la greffe
fondeur. Dans les
moins, et dans
ut mieux le semer
« Je n'ai pohit vu d'Amai
« et leur fruit v acquerrait 1
» vent dans notre climat. J'a
» ( espèce
liers en espali
degré de maturité
u des berceaux con
quel il
•ts d'A:
var. A. ) qui donnaient beaucoup d<
us par leurs grandes Ûeurs. On en foi
s chauds et bien exposés, donnent des fru,
mêmes usages que les amandes (pu nous
de la Touraine , de Barbarie , d'Avignon,
)) au prmt,
» les terre.
M Provence
degrai,
lits abo
vicmu
« Les amandes s'emploient et pour les alimens et eii
usage , on consomme beaucoup plus d'amandes doue
« I®. Daus le mois dc mai on lait des compotes de j(
noyau ait acquis aucune solidité, Si ces compotc
raient fort b i e n,
larvicnt rarement en plein
diersàgros fruits, n".5.
et qui faisaient un bel clfet
;ls pleins-v
.dans et ai
î t du Lan
nts, qui dans
ez mûrs pour
uedoc, de la
médecine :: dans I'll
s que d'amandes amères )>.
nes amandes, avant que leui
• .sont I édiocrement bonnes
(.) En Provence,c .1 lrès-inB<<niei
seniunlité provençale, oa les sert encore sur les lâbles, en méi»
conservé en tonfilure, se cueille dans le courant du moù de mars et encore plus mi (otni
le hrou se m.-uige vert. Ce« ^enùellemeni l'eipèce qu'oa «ppele Pûlcçl.c ou
( JYOFE iit l'EdiUur.)
U V 1
AMYGDALUS. AMA^^DIER. ny
» elles plaisent au moins par l'espérance qu'elles donnent de voir bientôt paraître les
» premiers fruits rouges.
>) 2°. Dans le mois de juillet, on mange avec plaisir des amandes vertes Comme
» le bois du noyau est encore tendre, on ouvre facilement le fruit, suivant sa lon«ucur
» et on cn tue l'amande qui est alors d'une fraîcheur et d'une .saveur très-agréables '
>) 3°. Pendant l'hiver, on mange des amandes sèches ; on préfère les aniandes des
» dames, les amandes sultanes et les amandes pistacl.es, parce ,jue 1.; bois tendre <le
» leur noyau se rompt aisémeiu, étant comprimé entre le ponce et l'hidcx. Quoique
» Ics amandes douces passent pour nourrissautes, on les mange seules et .sans i>réi»a-
>) rauon cn petite quantité. Quelques - uns trouvent deux ou trois amandes amères
» agréables; mais elles fatiguent ceux qui ont le genre nerveux f:iiblc et très-sensible
)) 4°. Avec des amandes douces, pilées et mêlées daus une quantité d'eau sulïis nite
«on fait une liqueur blanche que l'on nomme tait d'amandes, et q«i s'emploie
» comme le lait dc vache pour la soupe, le r i . , la bouillie, le café. etc. On v ajou e un
« p e u de sucre, et, si 1' ..
» mondées. 11 cn faut environ qu
« 5". On torréfie au four des aman
» est un peu acre, se déuiehe aisémci
» pralines, sont plus agréables. En Pro
» G". Avec les amamles douces ou j
2 reud plus agréables par le mélange de
» massepains, macarons , conserves,
» nogats, etc.
» 7". Les amandes douce:
» l'on y joint quelques amai
» 8°. O u monde les ama.
it trempé dans l'eau bot
de grandsr
ile. Celle d
. . illie,lccaft
de fleurs d'orange. Lcs amandes doivent
onces pour chaque pinte d'eau,
nides sèches dans leur noyau ; alors la penn
eut, et les aniandc.s, j)renant un peu le ,
les apjielle amandes tamules
, différens met.^
i , q u i
)ût de
réparc, dans les oflices qu
quelques amandes amères : gâteaux, biscuits.
;tc. On cn lait encore des tlragées, pralines.
»les broie
exprimer l'I
» grandes doul«
» résolution de
3) sion de l'huil,
» I.es amand
» d'amandes do
;serventk fairel'orgeat:
ides amères, pour rele
ides de leur peau, qm
illante ; on les pile ens
imdins ù bras; enfin t
amandes douces est ci
urs de colique. L'iuiile d'amande.s a
tumeurs et la surdité. Le marc des
, fournit une pâte propre à décrass,
s amères sont un violent poison po
ices est un antidote efiicace et très-ji
» La 2ilupart des amandes sèches, qui se cou.som
de Gènes, d'Espagne et dc nos Provinces méridi
qdoie , il faut rejeter celles qui
ellessont la base des émulsions. et
er le goût.
se detaehe facilement lorsqu'elles
lite dans des mortiers, ou bien on
n les pose sous la presse pour cn
iployée pour calmer la toux et les
mères sert extérieurement pour la
• amamies qui reste après l'expreset
à adoucir la peau,
ur la plupart des oiseaux ; l'huile
4-ompt.
climat, se tirent
« Il y a, dit M. Bernard, daiis le
manières dc multiplier l'Amandic
amandes dc btmne qualité. Pour
soient de l'année et sorties d'un bon ti
au premier printems, dans la ter
demeure, c'cst-'u-tlire, dans la]>l
•e qu'on leur a
- - . c e (pi'on desli:
» Cette méthode est bonne jtour les pays moin.
m<:ridiouales, on ferait bien dc »'y prendre à m
dès la lin de l'automne, ou pendant l'iiixer, les ii
quclqu'endroit frais et à l'abri dc la gelée ; cc qui
Ou arrange dans im panier , dans une caisse ou une
fiable et des amandes. Par cette préparation, le gcnU'
4'
nalcs. A quelq
itrances ». DLII.-VMEI..
uémoire que nous avous dé
usage qu'on lei
cité, plusieur;
't de semer dei
en coque, qui
do l'hiver, ou
. I-a plus naturelle et la plus suivie .
•cla on choisira de grosses aniandes
les idantera <lès la fii
••parée, soit en péj
lepou,
: lenq),
•illcur.
mande
doit .s.
Hijours il l'arbn
en
is PI
iiettant <1
i à la cave , dans 1 n cellit
l'aire de la manière suiva:
•ine, couche par couche,
c tems de se dévclop])er, i
3o