trcs-gënéralemcul.nlors, connue prc'servulifs de ccUc criicllc maladie, Lous les malins
il jeun, quelques nois avcc de Tail cru.» liai assure que de son Loms, lant les gens riches
que les personnes (hi peuple en Angleterre, nuuigaicutii jeun des noix rôties pour se
garantir de la peste, Simon Pauh cl Cialicu disent que les noix vertes ou conhtes .avec
le sucre fournissent un Irès-bon renu-de contre la peste, et que Henri Pauli en retirait
pour le même usage, nue eau «listillée, en y ajonlant la Scal)icnse, la Bourrache, la
Rue, l'Oseille, l'e'corce de (htron, etx-., et qu'il s'en servit contre lapesle qui ravageait,
en iCioô, une parhe de l'Allemagne. Scnncrt, Duncan, Camcrarius cl plusicms autres
médecins anciens parlent d'une sorte d'éméfique qui n'est plus cn usage anjoin-d'hui.
Il était composé des chatons ct de l'écorce movenuc du îS'over desséchés à l'ombre,
passés au i'our et réduits en poudre, que l'on donnait depuis un demi-gros jusqu'à
un gros ».
Dans mi journal de botanique, qui parait ;t Paris depuis quelques mois (*), publié
par une société de naturalistes, Ï\I. Dc^svaux, l'un des rédaclcurs, dit avoir vu employer
daus le Poitou, l'écorce du Jugions regin, par les hahitans des campagnes : ils
prenaient l'écorce qui couvre les jeunes branches, la pilaient, l'appliquaient autour
des bras des malades qui avaient des fièvres de longue durée ; il cn résultait un vésicatoire
qui, quelquefois, iiiisait thsparailrc les accès de lièvre. Dans uu ouvrage
de matière médicale, réccmmcnl publié sur les propriétés médicales do quelques
plantes de I'Anuu-iqnc scptcnlrionale, d y est dit que l'écorce de la racine du Jitglnns
c/«ermest très-caustiquc, el que, quand clic e.st séchéc el pilée, clic peut cire substituée
aux cantharides pour les vésicatoires.
C) A'OTO. A Pari«, cliez TOU»ÎIIISEH EU, libraire, rue de Seiiie, n». is.
E X P L I C A T I O N D E S P L A N C H E S.
P L A N C H E 47.
Fig. 1. Chaton des fleurs mâles.
2. f.tamine séparée.
3. Fleurs fejnelles geminées.
4. l'niit .séjiaré.
P L A N C H E 47. his.
Rameau du Noyer à grappe. { Far. 6. }
P L A N C H E 48.
Fig. I. Fruit entier.
2. Fruit coujjc dans sa longueur.
N. B. Nous devons prévenir nos lecteurs que c'est par erreur qu'on a dit ( pag. 176 1 que
le jSoyer à grappe { var. 0. ) était à peine connue, et citée seulement par Duhamel.
Plu.sieurs indiMdus de retle même variété existent el sonl cultivés à F.inienay.aux-Ro.ses,
pris Paris. Nous cn fournirons In figure à nos .souscripteurs, lorsque, l'élé prochain, M.
" ' ' a pu en Ikii'e le dessin J. Redouté ai , que nous ferons graver de suite. [ iVo^e de OEdileur. )
a