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le soleil n
voir a
rendant ij
AMYGDALUS. AMANDIER.
meilleur abri ne prévaut donc pas contre la gelée avec hitmidité, si le vent ct
e sccourcut pas directement l'arbre qni y est expo.sé. 11 est aisé de s'apperren
que les arbres plantés en bois se défendent mutuelicmcnl du vent; mais on
nnpénétrable le sol (|ni les nourrit, ans rayons dn soleil, ils donnent plus de
prise an froid et ii la gelée, qui se saisit d'autant plutôt de ce terrein, qu'il est moins
accoutumé à être (Tbauffé par l'astre qui vivifie toute la nature.
» I.es arbres plantés en allées, en t|uinconcc, sont sujets à la même loi et éprouvent
des acuons différentes de la part tics météores, que uc Ibnt les arbres isolés et de pleinvent
.• ils en sont autrement affeettï que les arbres en espalier, en éventail, abrités par
des murs, dcsliaios, descliassis, tlcsbrise-vents, etc.'l'oiis ces secours, plus ou moins
bornes, nous uuluisent à croire que le moins insuifi.sant serait de pouvoir arrêter ii
volonté le mouvement <le la sève ou prolonger sa so.spension, son inertie, jusqu'il ce
que la lin <le l'hiver fin enlièrement décitlée.
» Le bois des Ainaiuliers est dur, bon brûler ; il esl quelquclbis p.anaché : onl'emploio
souvent poor la marqueterie el pour mouler les outils des chaqicntiers el des
menuisiers. Les feuilles données aux troupeaux sontpour eux un exceheut fourrage et
les engraissent en très-peu de lems. Les ani.imles sont anoilines ct laxatives, mais un
peu pesantes pour les cslomacs ilélicats. Dans les arileursd'urine, les amandes triturées
dans l'eau pure, sontpréférables aux semences de courge ct fatiguent moins l'estomac •
ches calment les feux de la poitrine, mais sans favoriser'l'expcclmalion ; elles appaiscut
la soif occasionnée par de violeus exercices. Qoclques-uns prctendenl que les amandes
amères sont un assez bon vermifuge. L'huile d'amandes iloticcs, prise à fortes doses
est purgative ; elle est utile tlans les coliques produites par îles substances v énéneuses '
dans les humeurs acres ou acides qui eicilenl tles convulsions aux cnfans. On peut
encore la donner en lavemens, sur-tout daus les constipations ».
Que les amandes soient douces ou amères, elles fouriiisscut également une huile
douce. Pour l'obtenir, saus le secours du feu, on scx;ono les amandes daus un sac
afin d'enlever leur éeorce par le frottinnent; on les soumet ensuite i, la presse ilans une
forte toile, entre deux plaques de fer. L'espèce de m.arc qui reste dans la toile, après
1 e.xprcssiou, n'est plus ipic le parcnchvme de la plante qui a retenu quelques portions
d hnile et la plus grande partie du nmcilagc ; on en liit usage pour adoncir et
décrasser la peau des mains, sons le nom de pâte d emandes.
L'huile des amandes, obtenue par expression, est très-douce; mais elle se rancit
facilement et en très-peu de tems. 11 faut bien se garder d'en faire usage dans cet étal •
elle produirait un effet contraire ii celui ,jue l'on se propose d'obtenir, sui-loul dani
son emploi en médccine : il est donc essentiel de la sentir et de la goiiter avant tie s'en
servir, et pour pen qne sa saveur .soit Sere ou piquante, il faut la rejeter.
L-expéricnce a démontré que les amauiles amères étaient nn poison violent pour les
animaux. On ne peut trop blâmer, d'après cela, l'ignorance imprudente tie beaucoup
de personnes qui en domieut aux enliins tonrmenui par les vers, et tlans ce cas on
remédie i ses mauvais effets par l'huile tl'amandes douces, qui devient le contre-poison
des indUccs a Q „ recueille sur les Amandiers une gonnue assez abondante
qui peut-être substituée it la iique, et employée aux mên sages.
Planctie 29. Tig. 1
Flaaclii: 3o. Fig.
E X P L I C A T I O N DE.S PLANCHES.
Fleur entière. Fig. 2, Kiaminc!
Nojâu. Fig. i. Amaude dans 1
ins^rtfas snr le rallcc,
>n Mo^-au, cotipi' tiuiisvorsalemeut.
M
c o r o n i l l a . c o r o n i l l e .
CORONILLA, Liss. Classe XVTL Diadelphie. Ordre IV. Uecandrie.
C O R O N I L L A , JDSS. Classe X I V . Dieotylédoiuis poljpétaUes. Etamines
attachées au cahce. Ordre XI. Les L É O U M I S E U S E S . J. VIII. Corollo
papilionacée. Etamittcs diadclphes. Gousse articulée.
GENRE.
C A L I C E .
C O R O L L E .
É T A M I N E S .
P I S T I L .
P É R I C A R P E .
S E M E N C E S .
Court, persi.stant, h deux lèvres, la .supérieure à deux dents r,approchées
; f inftiricure il trois dems plus petites.
Papilionacée , irrégtdierc, composée d'un étendard en coeur,
rabattu il ses cote's, ii peine aussi long que les ailes ; tleux ailes
ov.ales, rapprochées ii leur sommet, obtuses, [Jus longues que la
carêiic, s'ouvrant en dessus; une carênc comprimée, ascendante,
acuniinéc , plus courte que les ailes.
Dix; les filamens diatlelphcs, asceridans, presque en angle droit,
un peu élargis il leur sommet, surmontés d'antiièrcs simples et
petites.
Un ovaire libre, cylindrique, alongé, surmonté d'nn stvle sétacé,
ascendant, terminé par un stigmate obtus, fort petit.
Une gousse très-longue, droite, cylimiritpie, grt'Ie, artienhic, partagée
en cloisons transversales, renfermant eliacunc uue semeuce.
Oblongucsouovales-oblongues,.solitaires, hgèremcntcomprimécB;
retnbtjon rccourbé; les eotjlédons planes et oblongs; la radicuk
centrifuge et re'fiéchie.
C vHicTÈRE E.ssEXTiIît.. Un calice court, campanule', h cinq dents ; les deux siipti ienres
rapprochées, les inférieures plus courtes; l'.tcndard i. peine de la longueur des
ailes; nue gousse cylindrique, grtie, articulré.
R.U.1.0RTS BiiunEts. Ce genre contient, outre quelques espircs herbac.ies, de petits
arbustes dont los Ieuilles sont petites, ailées avec nue impaire, munies de sti,iules
pomt portées sur les pélioles. Lcs fleurs sont ou axillaires ou terminales, ortliuaircincnt
réunies en tête ou en nue petite ombelle. Les Coronilles ont de grands r.aiiports
avcc les 11 ippocrcpis el les Orttilhoptts : elles se distinguent des premiers en ce
que ceux-ci ont les articul.ations ,1c leurs gtnisscs échancrées en fer-à-chcval - des
seconds, en cc qu'ils ont la carène tic leur eorolle très-courte, leurs gousses subulées
et arquees.
EIÏMOI.OOIE. CoroniUa est un diminutif dn mot latin c
été ainsi nommé ia cause <le la disposition de ses flci
d'espèces, réunies .i l'extrémité d'un pédoncule conm
étalée, et en forme tic couronne.
OllsElivATtoss GlLxSa VLES. Les Coronilles ornent nos bosquets et nos parterres d'une
suite de johs arbustes tlont les fleurs ,lurent une grande partie de l'été; mais c.mlbnducs
( couronne. ) Cc genre a
tlans un graiitl nombre
I, eu une petite ombelle
avec une loidc ,1'antres qui les éclipsent en beauté, elles ne forment qu'une
nuance au milieu de nos riches.scs «igciales : elles ont un bien plus grand prix daus
leur lieu natal ; c'est sur les collines ariilcs qu'elles jouissent de tout leur mérite • c'est
-<• 3.