208 FICUS. FIGUIER.
Celle Figue e.sl pre.sque globuleuse, applalie , à peine plus hante que large^
sa peau est éjwisse , de couleur dc pourpre tirant sur le violet, et sa pulpe est
blanche, peu agréable au goiiU Elle n'est pas sujette à couler.
OusnivATioNS GÉyiînALES sur les variétés- du Figider domestiqHe.
Dans Ténu m era lion qne uous venons de faire des différentes variétés du Figuier
connuuu, uous ne pouvons pas nous flatter d'.ivoir compris toutes celles qui existent,
quoique nous ayons l'ait tous uos efforts, pour les ra.ssembler et les conu.iUre. Nous
n'avons pu indiquer que celles que nous avons trouvé citées et décrites plus ou
moius exactement dans les auteurs qui avaient déjri travaillé sur le même sujet,
et celles <jui oiTrent des caractères sulfisans pour qu'<in puisse les distinguer. Toutes
Jes variétés du Figuier ont chacune un port particulier que l'habitude peut aisément
faire remarquer et reconnaître, mais qu'il est presque impossible de décrire. La
forme des Figues présente des caractères plus faciles ii .saisir; la qualité et le goiit dc
ces fruits achèvent de faire distinguer l'arbre qui les porte. 11 existe un grand nondjrc
dc sous-variétés qui ne présentent pas assez de dilférence, et dont les limites ne pourraient
être assignées. Dans les pays oîi les P'iguicrs sont communs, il n'y a pas dc
territoire oi^i l'on n'en rencontre des variétés parliculières qui sont inconnues ailleurs.
On peut encore ajouter que, par le moyeu des semences , l'on obtient tons les jours
des variétés nouvelles qui ne ressemblent ui à celles qni leur ont douné naissance ni
à celles qui sont déj'a connues ; et cette dernière circonstance, sur-tont, rendra toujours
impossible la connai.ssunee générale dc toutes les variétés. Mais il snlfit que les
principales, les plus répaudues, celles enfui qui dcmuent les meilleurs fruits soient
indiquées d'une manière exacte. C'est donc à cela que nous nous sommes bornés ;
et si nous avons p u , au moyen des nombreux renseignemcns qui noiîs ont été
fournis par BI. Bernard, éclaircir l'histoire des Figuiers de Provence, et ceux de
France en général, nons avouerons que nous sommes forcés, par les considérations
que nous avons déjà énoncées, de passer sous silence l'histoire des variétés, sans
doute nombreuses, mais trop peu counucs, qui sont cuhivécs en Espagne, cn
Portugal, en Italie, et sur-tout dans la Grèce, l'Orient et l'Afrique, contrées qui
passent pour être celles d'où le Figuier a été apporté dans le reste dc l'Europe.
Tous les l'igniers domcsticjues, maigri- les differences qu'ils présentent, ont sans
doute une origine commune, En parlant du Figuier sauvage, nous avons dit cju'on
pouvait le regarder comme le tvpe de tontes les nombreuses esprecs-jard ini in-es
que l'on cultive aujourd'hui; mais cet arbre lui-même, considéré dans son état dc
nature, olfre des variétés qu'on peut réduipc à (piatre bien diilinctes : i". Figuier
sauvage qui ne porte jamais dc fruits ; 1". Figuier sauvage donnant des fruits qui
ne sont pas mangeables et qui tombent toujours avant de parvenir à une certaine
grosseur, et sans qu'on puisse y distinguer ni lleurs males ni fleurs femelles;
3°. Figuier sauvage dont la Figue ne renlcrme que des fleurs mâles, et qui n'est pas
bonne à manger, quoiqu'elle parvienne à sa maturilé; .'[". Figuier sauvage dont le
réceptacle conlicjit des lleurs maies cl des fleurs femelles, cl dont les fruils sans
'être mangeables mûrissent bien cl produisent des graines f|ui servent de nourriture à
, Vies insectes. Outre ces différences dans la nature des fruils, les arbres ipii les portent
ont uu port différent, et les Figues ont des formes qui ne sont pas les mêmes;
"on eu trouve quchpicfois dc violettes, mais le plus souvent elles sonl jaunes ou
Aertes. Les deux dernières variétés appartiennent aux arbres qu'on dt'.signc plus
parliculièremcnt sons le nom dc Capriiigniers.
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