FRAXINUS.
fleurs sont peLilcs, pourvues (il
de grappes opposées. Il croît naturclli
cultive en France , au Jardin des Plant
i3. F R A X I N U S atro-virens.
F. Jbliolis quinque Jugis , oratis , obtusis , C
jjalo-dcuhitLs , subtùs i ijc pubentibus.
FRÊNE.
••ilicc et de corolle, (îlsposécs ou une panicule composée
m (lau;
de Pari
ct dai
spKr
i C.labrt
lutres.
FRENE (l'un vert sombre.
F. à cla(| paire.^ de ibüoles ovalw, i.hl
pues et presque deutécs à leurs boixl , à peim
FRAXINUS atro-rireus. Uort. Paris.
Cette espèce , dont on ne connaît pas encore les (leurs, est remarquable par la
couleur d'un vert sombre de son feuillage. Los fouilles sout opposées, péuolo'es,
compos('es de onze fi>liol(\s pédioellées , ovales , obtuses à leur sommet, longues d'uu
ou doux pouces au plus , glabres, d'un vert très-foncé on dessus , jjlus pâles, presque
cendrées on dessous , légèrement pubesccntcs , principalement sur leurs nervures ,
irr(:gidièronu-nt dont(>cs ot oropues à leurs bords; los inférieures boancouj) plus
petites; le pétiole commun est glabre , ii domi-cvliudrique, piano ol légèrcmont bordé
en dessus. Colle plante est originaire de l'Aniérique soploutrionale. On la cultive
depuis qutîkpios années au Jardin des Plajiles de Paris.
i \ . FUAXINUS polcmoniifolia. FRKNE i» fouillct
de Poloj
F. falioiis uudeuis , glaberrimis , arguté sub- F. à onze folioles très
-glabres, 0
dentales, atatis, subsessilibus ; petiolis sub- sessiles; à dentelures;
ulatis. ( IV. ) souvent ailes.
FRAXINUS nana. Horf. Paris.
Ce petit arbuste est J
•m petit ; ses tiges sout div
irquablc par son pu iiît qu'il reste conslamrameaux
presque luisaus^ d'un bleu uoiri
ailées , assez semblables h cclle,-
nombreux, diffus, très-glabres,
are , ou un peu ardoisé, garnies de feuilles opposées,
; du Polemanhun, composées de neuf à onze peliles
folioles très-rapprocbées, presque sessiles, ovale.s, longues de six à sopt lignes sur
trois de large, glabres à leurs deux faces, nerveuses, et mi peu pâles en dessous ,
pointues à leur sommet et rotréoies h leur base en un jio'dicolle très - c o u r t , numies k
leurs bords do trè.s-pclites dents h j>cinc so
comprimé, ailé de clia([ue coté, prinripaloi
point lo lion n.^taI de ccttc plante , ([ue l'i.
des Plantes do Paris.
Cii.TfRE. Pr.opiuÉTÉs. Los Frênes oro
que l'on doit avoir dans leur oultiu-e , cou
qui leur convient. L'cspJ
la beauté et l'élévation d
l'onq,loyer, est le Ftvne (^I
degraines qu'il répand on aulr)r
il .suffira de soigner oes jetmes
bientôt dtaruils. Aucuns ne réi
àl'.nbri dusolcdot.lel'intonqié
détruisent bieutôl les arbri,ssciu
que lo Frèno , i] los ]>rive de l
dt rpi il ne faut sonff
dblc;
la plus iméresï
s tiges «pie pai
Il se ntidliplio;
nne. Si l'on veut
imlividus, d'e.
ississent mieux
r i e de l'air. Ces
ux voisins. Auci
: le pétiole commun glabre ,
aux fouilles supi^rieurcs. Jo ne i
Itive depuis qiud.ptos ;umoos au
t avec facilité ; la principale
il bien olioisir le terrain ol l'c
uûs
nies font alors i
irbro ii'élaiK ]>li
lels
Utcntion
q)osifion
laut par
•n peut
des bleds s p r
.-m.ssitôt, afm <pi'olles
d'nn an. Si elles font (
rmlolaloiigi
•ès .les liaio,^
10 los graine
ani , atilrom.
ul ctro Iran
im Fri'-ne auji;
es. Si l'on roeiu'illt; soi-mc'ii
Dient lovées au priutomp.s suiv
i grands progrès , elles pourrc
'•meparl'abondai
lantilédcce.s arbres,
ux qui l(ïs auraient
:ont])armi les haies,
e grands |)rogrès, ct
^IIui.^il)lc aux autres
leur .lo .ses racines ;
; , dans le voisinage
s , il fiml los semer
[•m elles lardoraiont
splunlécs vers l'au-
FRAXINÜS. ruÉNE. 67
tomuc. Il faut éviter, eu les culeyaut, ,1e casser et de dédiircr leurs r.rciucs: c'est pourquo,
,1 vaut m,eux se servir de la bèclic que <lc la main. Les jeunes plants resteront
d c u ï o u t r o i s a u s e n p e p i m e r c . a p r è s quoi ils pourront litre placés h demeure Ce
1 ™„e croit assez bien .l,,„s toute sorte de situations, „,ais ,1 parait se plaire de préférence
d.an, „ s gorges des collines exposées a n n o r d j il exige, pour bien r é u i r ,
„ „ c terre legere , Inuonen.se, mélangée de ca.lloux et ,1e sablet ariosée par des canx
courantes. Il n apas bcsom de beaucoup de profon.lcur, se.s r.aeines s'éleu.lent presque
a fleur de terre; dans les terres fortes, daus les ghises dures ctsèelu-s il ré
éu.ssiL nnil,
anisi que ilansles terrains secs, légers, sablonneux ariile.s c
urles eotcanx ex]»os,=s
au midi. Lorsque le Frèue est .lai,'» sa force, o,i pent l'élague,
:il'ét,-.|er sans qne cela
lu, fasse grand tort, ii moins <|n'il ne soit trop gros. Par c'c m,
lilM.n.inbenton,
ou en retirera tous les trois ou quatre .
perches , des écbala;
,les
on du l'agolage. Le ,l(:got[tteTnent du Fr,
udoiumage tous le;
i„x qules
atteiius , ce qni a fait dire aux anciens ,|
a ond)re ét.ait daiigcreu.se
pas de même .à son ég.ard : il ue craint pas d'ct
d'arbre ; an.,si le Fn'^ne réussit-il i. l'ombre et da,
ontépar aucune autre e.spèce
les lieux serrc^s, où l'on peut
<[U1
s'en servir à la place des autres arbres qui refusent d', . . . .„
L e b „ i s d u F r , ' . n e e , , t d u r , fort un, , .pmique blanc .'irés-Iiant tant ,„,'d eoi
un peu de si.ve. On l'emploie de pi-.^'.-'renec, pour les piec.-s ,1e cb.r'ro.mag,
exigent de la courbnrc. Il est excellent pour les eerelcs îles enves pour les tonn
pour diffirens outils. ,1 sert égalenieut a.ix tourneui,, aux ar'iLriers.
le coupe depuis le
être attaqué par les
de novembre jusqu'en l',!vrier , il est bien moins suj,
, , 1™ l ° " < l " ' » n s ' j prend trop t,-,l en .automne on trop tard
an pnntemps. t>n nmiarque assez souvent sur les Frênes d,
ainsi que sur ceux ,pie l'on tond fri^queniment, de -nis no-u,
dérangement ilans des libres, d'une gramle
urete et va
neurs en fout usage , quoique diiricilè, à
Tolume , on en forme des jilanclies
s'en sert que rarement, jiarcc qu'il
Iles il travailler. Qua,
quelquefois des p l i r,
est sujet à être pi,pi
rc.ssouree pour les bcstia
s,n,t trJ's-l'riauils : on le l
-•aux ,1e cet arbre , ipie l o
L I
nontnei
'i par
.'S de couleurs; le.,
les troncs sonl il'ii
de cliarpemc ; mai.
par le=
1 ' " " ' ' » ' " l'I a««",!,' ,e.,>oureepour,esncs,iaux,p,
clievrcs, les bètcs il laine : ils - • • ' •" • • •
eonp.ant vers la lin <le l ' é t é , les rameaux lie cet arbre , ,pie l'on fait
mdler prétend que lorsque les vaches vii-nneut il br.mter ses fcnille,
le benn-e que l'on fait avcc leur lait a un goût fort, et n'est il'.aueu
„ Le Frèue n". i forme un fort grand arbre. Sa tige i-st ilroite ; s
11 unie ; ses branches se soutiennent bien : .sa tète prend prcs<|uo 't,„
.i.igr.-able; ses lénillcs sont,l'un beau v e r t ; et r.mmie d'aillein-s cet arb,-e s'aecoiu
11.1, nnes.I,,<i„seonsedlerions nieme,l'en mettre,lans l.-sbosq
. . s , l n avait pas le d , ï , n t ,1'èlre ih.'vorè par les eautliari.l,
.. or.huaircmi.nlvcrsle milieu,lejuin.Ils mangciitt.
Il lies xilosti'ons , des lilas el ,les frênes. Ces "arbre
11 nouvelles qni subsistenl jusqu'aux «,-l,Vs ; mais il
>1 ,l,.pouilh-s eoimne en hiver, ,lans la plus l„.|le saison ,1,. I'aun,.e, lorsiu.e toute, les
. . a i i l r e , productions ,1e la „-rre .sont,lans leur plus grande; '
nalcsiln Frêne, tant vauux's autref
: eepeiulant
F
1 feuillage
r i e s b oe u f , , les
en ix-serve, eu
'chéri, l'ombre,
lu ses rejettons
, v.aleur.
l écorce lisse et
1 forme
. d'iW et d
. (;es insectes par,
Utes les feuilles deselicvrell'
en rcjionssent, it la vi'rité,
•st désagréable ,1e voir ,l,.sarl.
illes
s propriétiis 11
pres,pie tonte ,
pour
les Iii
onlian
tifs lé
.bst
• les fri
•lieu, S Je foie et de la
•t 1,- bois d,
s , cl sont c
, les maladi
icantè,,. Dru
lis, ontperilu aujouril'hni
,'et arbre pas.sent encore
uplovés comme tels dans
•s eulaiiées, ele.
I f