1 0 lis. P H O E N I X.
fruits miirs. JE <Iois aiouter qu'il floarU aii.v
r<"poqiicclc sa naissance, l'on m'a assur(-(jn'c
Cavalaire, au ra])j)art des propriétaires, ne datej
» La hauteur de mon Dattier est de vingt-qu
Celui de Cavalaire a cinquante pieds sur dix-ln
« La spaihe (pie je vous envoie, est tirée i
description que vous e n donnez par la forme ;
que je vous envoie aussi, s'en rnj>pro
pieds et au delii. Si celles de Barbarie
à croire, il ne faul pas ('-tre élontié (|u
e le.'
a Je n'ai encore l'oiu-onlré (pie d
fruits du D a t l i c r ; ils se servent du m
îussez souvcut eu automne. Quant k
c r e m o n t e à p i i i s i e u r siècles; celui de
lit que do 1709 ».
tre pieds sur cinq de circonférence,
dt pouces de diamètre »,
de mon Palmier : elle diffère de la
;clle <ju'i)u m'apporte de Cavalaire, et
davantage, mais elle est jilus courte de deux
ioiit pas plus longues, ce que j'ai de la ])eine
réginu's pèsent .si jieu eu égard aux mieus ».
latelots tjui aient osé atteindre jusques aux
moyen que les Arabes : i» l'aide de la c(n'de,
parvenus a la base des pétioles, ils cçnipent les piquans, et par lii se li\iieut uu chemin
<iui l e u r perriu-t d'enlever les n'gimcs ».
» Les spalhc. unissent indiiîérennuent, soit des aisselles des feuilles des années
précédentes, .soit de celles du centre ou du coeur de l'arbre. D'après cela, les premières
re(;oiveut en naissant le secours de la lumière, que les antres sont obligées d'aller
cherclier : de i;i vient la différenec dans la longueur ».
)) Il ni'a été impossible, quoique je l'aie tenté plusieurs fois, de massurer de la
longueur exacte des gaines au moment oti elles s'ouvrent ; les piquans dont les feuilles
radicales sont armées, présentent un rempart qu'on ue saurait franchir sans d a n g e r,
mais dès l'iustaiit <[uc le n^gime est eutièreinetu sorti de la gaine, son poids la liiit
lléchir : alorsla spathe sedétache ettombc. J en ai ramasse plusieurs que j'ai mesurées •
t e l l e s du centi-e ont de cinq à six j i i e d s , et les autres sont moindres. Quant it la forme
la spathe que je vous ai eavoyce est pareille it toutes les auti'cs ».
î) Les régimes, de même (jue les spalhcs, varient daus leur longueur et l e u r poids :
'iablir le poids au moment de la parfaite maturité, ce serait s'écarter de l'exactitude.
Les Datles ne
(U'garni, qu'il porte
vous desirez : (piarantt
que j'ai eu an moincitt c
parfaite maturité. Leu
B i e n de beau conune i
suspendus à l'cntour de
et celui q u e j e vous c
jamais leur u
actuellementT
St.-Tropez Cli
ù Tels sont
<[ue vous m'avi
propriété que
obtiens, et la
nt pas toutes h-la-fois : le regime s'eu trouve aux trois quarts
tcore des frui.s verds; |'cn ai pesé pliibieurs avant l'époque que
e,^ soixante, et mt-me soixante cl dix livres, out été le résultat
oît le fruit va passer de cette couleur jaune ardent h celle de sa
I- longueur a été tantôt de six, de sept, jusques a huit pieds,
un Dattier dans ce moment : pltts de trente régimes sont
chapean, les uns sont dc^garnis de leurs fruits; d'autres,
•oie en est u n , out en même tems des fruits mûrs et des fruits
verds; d'autres n'ont que la couleur |auuc ardeut; un quatrième a son fruit encore
verd comme les feuilles; d'autres enfin présentent les différens degrés de fructification
depuis le moment de la floraison n.
1 M. L a c o t i r G o u f f é s e t r o m p c q i t a n d il dit([ue les f r u i t s d e i i o s Dattiers n'acquièrent
urité dans nos climats : j'en atte.ste It^s Préfets du V a r , M>L Fauchet,
•éfet de la G i r o n d e , et Dazemar, tous les hahitans d u pays. Madame de
isetd, pen<lantson séjour i c i , en a mangé plusieurs fois avec plaisir ».
Monsieur, ]c.s détails que je puis vous doimcr d'après les demandes
faites. Je me propose de liiirc une ])lantalion de Palmiers <Ians une
la route de St.-Tropez ;t T o u l o n ; ])uissent son succès, si j'en
l e e lnr e de voU-e inmLeérree..ssssaant oiuivvrraa<g;ee,, eennccoouurraag" ie r nos eonjpat r iotes
nla<îes que notre clijnut leur pr('.sciil.c » !
dit M. Dr.sf..iitaines, ])orlcnt dettx sortes do feuilles : les un.
«uUails; les autres sont composées de plusieurs folioles placées si
p r o l i l e r des av;
» Les Pain,
ressemblent à (
deux rangs opposés, comme les barbes d'une plume ; leur nombre demeure presque
toujours le mt-nie daus chaqtie individu, parce ([u'il en renaît de uouvclles ii mesure
que les plus anciennes se dessèchent et tombent. Les folioles sont pl.iyées en deux
dans toute leur longueur. ( f^'oj-. pl. 1 his,Jig. 6 ) e t ap])li([i:ées latéralement les unes
contre les autres a\ ant leur épanouissement : dans ci;t état, elles ressemblent ii un
évenlail fermé ; les nervures sont longitudinales et parallèles l,i côte du milieu ».
Nous ne pouvons mieux terminer l'iiistoire nalurelle du P-U,-\IRNN - DATTIEH, qu'en
citant, d'après 1\1. \>iUenat ( i ) , les observations de M. Datilx'iUou s i u ' e f
l'accroissement des Bois, imprimées parmi les Métnoires de rAcadt'inie des Sciences,
nd qu'en examinant la coupe transversale d'un tronc
, a u lieu de couches annuelles cl de, prolougemens
dispersées sans o i d r e sur uu fond hlaiichàlre ; les jdns
P'""' lestpiels il nous app
de P\i.\Uf:R-T)A.TTiF.n, il a v
médullaires, des taches noires
grandes de ccs taches n'avaient
plusenpltis petite:
Le tronc du même
"avaient (pi'uu tiers de ligue en diamèlre, el l(;s atUres étaient de
1 nu'.sure qu'elles se trouvaieiil j)lacécs ]dii>> près d e l à circon lérence.
•bre, fendu lonqitudinalemenl, lui avant of
oupi
.ppet(
i l o s nn
i d e s filets de même
ersalc, cl en même
coupe transversale,
itvait une substance
msversale entre les
ibstancc blanchâtre
.:ns iru'dullaircs que
transv
•sur la
Is se tro
•oupe ir
cette SI
dongem'
couleur et de mèn>c dianièlre que les Uiclies ck- la
nombre, il a conclu, i". que les tr.iit.s qu'il iivait
étaient formés par des filets Iongitutlinaii\, p;
blanchâtre ([ui les envel()])pait et qui paraissait si
taches noires ; 2". <pie ces filets longitudinaux el qm
correspondaient au réseau ligneux, à la moélle et aux pi
l'on observe dans les autres arbres.
Une singularité remanpiable tlans les Palmiers, c'est qu'ils m;
manière des autres arbres qui grossissent chaque aniu=e par l'addil
couche annuelle, laquelle se forme cuire le boi.s et l'écorce. Les ol;
exactes apprennent (pi'ils cessent de grossir dès (pt'ils ont acquis le
d'utt arbre ordinaire , (pioique leur tronc néanmoins eonlinue de
perdre de sa forme cylindrique. Danhenton domie u
ingénieuse de ce mode d'accroissement, l.orsqne le Pahu
ou un au, on apper(;oit au centre de la jeiuie plante
( F. Koempf. Amoen. exot.fascic. U". } l'oi^mé par les
les unes contre les autres et coutourn('es cn rond. Ces f(
successivement l'une après l'autre peudaut toute la duiv.
ans le Palmier produit environsept feuilles
aueicmies, dont les restes forment sur le tronc, au li
enveloppe d'abord (>cailleuse, e
parvenu à l'état de décrc'pilude. L>
ment des filets ligiu-ux et de la substance cellulaire q
•oissent pas à la
1 d'une nouvelle
i-vaiions les plus
irl et le volume
•lever sans rieu
1 extrêmement
nviron six mois
bourgeon
xplication
dit-il, a en
lidierciile
iinens de feuilles .seiVées
es se développent ensuite
la vie de l'arbre. T o u s les
•lies, et il s'en dessèche sept des plus
" u n e vraie (vorce, une
c'est par leur developjfonnue
les filets ligneux aii
à la circonférence, ils dépl
phénomène à-peu-près au
quelesnouvellesc
Daid)cnlou fait r
limites;U endomi
cales très-flexible?
d é i r u i s e n l . C e c in
ite raboteuse, et cnliii unie, lorsque l'arbr
feuilles ne sont ([u'une extension ou un prolongeremarque
dans le tronc, et
isuccessif qu'elles opèrentl'aci
• p i e l a substance celhdaire, s
ilogtie' à (
•lies fori
aarquei
epo
l ([ue les a
peut avoir liei
. . p . ' i l ,
oisseiiienldu vt^gétal. Mais
•tcndcnl toujours d u centre
irtcnt cn dehors les lèuill.
([tii arrive îi ^(Vorce des
'elles e t l ' A u h i c r rejettent r
i ces derniers, cette sorit
e forme chaque aiiin'c d cn
;.s(|iii ont perdu leur
slePaIniicr-Dai.lier.1'
])r(>cédcntes, par uu
< arbres dicotylédones,
•onstammenteudehors.
e de recul n'a pas de
louvrlles couches corli-
\ i b i l i t é , se fendent et se
effet, lasubslance dont le
(0 Tableitu ilu ràgne végétai, jjat E,-P. Veiilenut, , page 37.