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88 MORUS.
M U R I E R .
rudes au toueber, simples o
irréguliers; muiiies ii leursbords de dents iiiég.les'el en soieries fcu^OTiSiidl^
lonvciit (kr.oiip(TS en plu.sicurs lobc.s profon<l.s ot
.iques, portées sue de long, pélioles el disposées en nn eliaton un peu grêle el
irt. Les fruit! :
s-glabrc, l.laiirliitri
;iiralisó dal
on "HO I>«iiebnie, pres.pie slobuleu.,e ou un peu alongée,
, ou teinte d'un rouge pâle. Cet arbre, cultivé aujourd'hui ct
e grande partie de l'Europe, est originaire de la Chine.
011SEEV.,VT10.VS. Il est élonuant que l'Europe , en possession depuis très-Ion» tems
du .Mûrier noir , ait pensé si lard ia essavcr la culture du Jlfiricr blanc et par cous,:
queiit il l'édncalion de eette clieiiille si importante qu'il iinurrit • la soie il est vrai
était connue des ancinis ; mais ils avaient sur .son origine des idées fort bizarres • 'il.^
se sont imagmés pendant long-teuis que la soie était produite par nue espèce ,1'ariignée,
qui la tirait de ses entrailles , et qu'elle l'enloi tillait avec ses pieds autour ,les
petites branrhcs d'arbres. Ce hl était si précieux , du teins des Empereurs romains
qu ou le vendait au même poids que l'or, ct qu'il élait défendu de porler ,les h.tbil,;
mmpicmenl composes de soie; mais lors,pie, sous le llas-Enipire, et il ilater du ri-gne
de Justunen , on eut ciiumencé .à eulti, er le Min ier daus l'Asie .„ineiire cl ii , f e - er
des vers a .soie , on eut sur celte rrialiielion ,i,.s 1 , 1 ,« ,>lus jiisles, et la soie iliminoa
niscnsiblemciit ,1e pris. Co.nbien n'a-t-il pas liilhi ,1e sij.cles jiour in,ro,hure eu Europe
ce genre d mdu.-lrie y multiplier les Mûriers, c, parvciir h se proeorer ,1e la soie L
telle quaulile, quelle csta,i|our,l'l,ui ,l un u.,age pre.,qiie géiiéiail '>
guoique le Mûrier noir puisse s e n ir ,1e noin rilure aux vers ,à soie ceuendanl on
prélè,T les l'cuilh, du Mûrier blanc, ct il n',-.,l giii-re cultivé ,pie pour ce seul objel Je
n'eiitrijiai pomt ,lans le lié,ail .les variétés iiombrenses qu'il l'omuil, et qu'il serait impossible
,1e bleu caractériser. Je me bornerai il ii„li,pierl..s plus saillantes , on les
distingue en ,l/»„e,.s sm,va«n et en Mûrimgirffi's. Constant (iastelet'i) ilans son
I r a i t e sur les .M.'iriers blancs, en elle ,|nalrc variét,s, cdlivées en Proveuco La première
i-st cclle qu'il appell,.ƒ»„,'&.-,.„.„.. Ce M.'irier porte un petit frnitblaue, insipi.lc,
sa feudieestprès,p,e.semblal,lei, u n c l e s S,Holes,le c-ll,., du rosier m a isplusgiv
i . . , l „ . „ . . i a , .!
la seron,le est h / e m l l c elle est luisante , el s'ahinge vers sou
lieu;!,.s fruits
sinit pelils, ,1e eouleur purpiirine ; la troisième', la rrmr%k,„d,, s „„„
ses lèuilles ilciix fois plus graii.les ,pie celles de la feuille-,vsc. à.-nwc, .à leur circou'
lercnce. Cl p i , d , , u g t i s il leur sonun,-t en une longue pointe; enlin la quatrième se
iioimucyemeHe1 arbre est presip.e e'pineux ; le fruit parait a, ant les feuilles ; cellesci
sont ordinairement trilobées.
Quant aux Mtiricrsgreffis. la premii'aa- varie'lé .-st coimue sous le nom de reiue
à feuilles luisanies, plus gran.lcs qii'ancme .les e.,pèces sauvag.is; le fruit cst.le'cou:
leur cendrec. La seeonile est la p-o,.«- „ . , ' , „ . i, r,,ii|||„, ,|.„„ |.„„„;
uoirs. La troisu-me se nomme>„'//e .J'A'.,y,„,,„»,. |„,, /'..iiiH.a , „ „ , f„,t ,,,,
fruits blancs ct ti-i -aloiii ig,., ; la ipialrième h feuille de Jhcs
a-pcu-près semblable .à la feuille ,l'Espagne , mais moins aloi
sur les tiges. Les fruits sout nomlireux,'el pai vienneii, très-i
existe parmi .-.-s variél.-s un grand nombre d'amres inlerm,'
veut les premières lrès-,lilïiciles la distinguer;
l ultiire .lu Mi'iricr blanc , est ,1c lui l'air.; prod
, ,l'o nt fone.i,
u s . l o n g . l c , r e i , n i e e „ b o „ q „ e , s
:. Ircs-rarc-iiicDt iiinatiiriu^ lien
Ici jiKMiaires , qui rendenl .soupoiiu
Jc pliLs inq-)oj tiuil <l;iu.s la
ucou]. (le reaiJIes , ct <lc bonnes
(0 11 ^Uiit de k Tom-d'Algues, propriétaire, grand cullivoleur de Mirricrj, il avait
sur LORT de fabriquer la soie. Sdmaniifaclureocrupaii, d.ia» la aniâon pti,, de î ÎOD ne-, Iri^lcii
à,ai
M O R U S . MURIER
feuilles. Parhonuesfeuilles, il ne fautp.as toujours entcmlre l.-s ,
suceulcntes; mais celles dont les sues nourriciers ont les qualité., cou
c a t i o i y l n ver et il la beauté de la soie ; enfin celles ,,„i ne.,ou, p.
brouillards. I
Le Mûrier ilevient un arbre Irès-prcrieux .lans les provinces méri,
decora,ions des jarilins, puisque la charmille, le h,-.Ire ne sanraienl v
lorgenieu, arrosiîs, et l'eau y est Irop rare pour être cmisommée en .Il
,t. L e Mur,er craint pen la sécheresse; ses branches .,e prêtentvole
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larges n
veuahlc!
s p in
il l'iMuqu'on
vent leur donner; et si on sait le,
supprimer le canal direct de la sève ,
palissades .semblables il celles .les chari
gai. Le bois des taillis esl employé .à s
a,-bres ; celui ,lu troue et des grosses 1
Jiouces d'épaisseur, sert ii la l'abcicati.
renient avantageux pour les vins blan,
et .approchant .le celui ijuc l'on appell,
cie le bois de Mûrier pour les trliala.
l.iehécs par les
oitre sans .',re
• 'lia forme
blancs
gnie,
C,
f,-anchi
ral .la
, . p i
r-toiit si
le chêne , ii la
itiiliriipos les iiicli,
o peu, eu l'aire des berceaux agréables, et îles
,11,'S , Cl don, les fcnille» seront d'un vert plus
utemr les treilla~es . comme tuteurs pour les
il planches ,1'im ia ilcns
•aiiehcs, fendu
iilesvaissea,
; il lenr coi
uioleUe. Dai
,lure inliiii
,x vniaires. Ce bois est particulièaiiinniipic
uu petit goût a g r i a j e ,
is les pays de vignobles, ou appr,L
lient plus que tous les aiilres hois
u que celui lies taillis de eliâlai-
,ais autai
arbre se plait lie préfén
lèlées .le sable , ,l,ai
s les mêmes terrains .[
servir qu'il nourrir la volaille
p<asscnt pour diuréli.i
gorge. Ses feuilles,
troupeaux,u
Les expéri
P
, ,l(
uneuses
s ue pe
hum
dlente ir
,s faite
propr
coialc!
,uplo
de l'é
nue d,'p
i-crte
caution de l'écore...
ice sur les pentes,louées .les monta
les terres noires, légères etsabl
conviennent ii la vigne. Ses frn
qu'ils engraissent, ct qu'elle dé'
•clans , rafraiehissans , estim,''s ci
iprès lenr eliûte et mises ii sécli.
iture d'hiver.
^lûrier blanc , prouvent que cet arbre
„s tiuctoria, pour teindre en jaune. La
lils ]iroiires ii fabriquer de bonnes
• t é p u l i l " '
s les terres
eten g<!nécuvent
guère
c avidité. Ils
les maux ,1e
ml, pour les
l'c'core de cc .Mû
qualité.
K Les feuilles du Mi
« jeunes vers, parce ,[i
,) .M,',rier, on rejette c,
» qui les ont entières s
, aux Gobelins
a,,.,si bien quel
i Mûrier de foi
is long-tcms,
le. 51. Faujas ,
at de plusieurs
Mo,
'elle
, Saiiit-Foii.l
ntres espèces,
fab,
n papier d'
r les feuilles .
me assez bonn
•icr blanc sont préférable;
elles sont tendres ct délie;
IX qui ent les feuille,
aux 1
Il préférables
u'est p.as sûr que
du Mi'irier n'ont ;
tontes les antres pour élever les
s D;ms toutes les espèces de
il es, cenaln que ceux
PS. Les 11
ainsi il ue convient point .l'en melt
plusieurs e.spèees ont de belles et g,
,[u'aus gelées, 011 peu, les employer po
il'anlomuc; ils ont seulement le ilefaut île tacher les lialiil
irritni
t pe
,1 viennent .à tomber.
Il seraient trè.s-propres ii fori
^ pen, les lailler sans risque
>. Tous les Mûrie,-s blancs
parce ipi'clles fournissent pb
relies qui sont tâ hancr,les 1er
ucim éclat, c, ces arbres pou.ssent fort lard,
dans les bosquets printanniers ; mais eoimne
•di^s feuilles. . l u i c m s e r , e n t leur verdeur jus-
.les bosquets d'été ct
quau.l leurs fruits niùrs
lie !
1.-S M
•Iles, desbc]
I ou avcc le ci
vecl
ilont il v a beaiiconp d
, ,pii branclu^nl beimcoup ,
lus et ,l,^s palissades; car on
saut.
.=t.:s, parce qu'on les élève
, portent lies fruits dont les oi.seaux sont tell
emarqiic .[ne ceux qui sont e i-ai.,sés a
ivec ce fruit son, i
mt fri
excelle
Ills,
flh
M i