MURIER.
96 MORUS.
» ment les arbres éluignés les uns des autres.
iifin qne los grains profitent mieux,
)) Commeces arbres sontalors, en quelque ra<;o
à fabri de tout accidcnf, on peut Ic^
» tenirplus bas de tige, pour avoir plus de l'ariliié à en cueillir les lèuilles; m,
; il ne
» faut jamais semer sous les Miu-iers ni saini'oin, ni luzerne, ni les autres herbes des
» près, qui sont contraires à tous les arbres, et pariiculièrement aux Mûriers.
)) Dans les parcs bien clos, on peut planter des taillis de Mûriers, en plantant ces
» arbres après los avoir ètètès, îi une U)i.se et demie ou deux toises les uns des autres :
» on laboure ces taillis peudant trois ou quatre ans, connue »me vigne ; ct si la terre
» se trouve bonne, on jieutso dispenser d'y faire onsuiteanoiius labours.... Ces arbres
» en bui.ssonsont uu pou plus printanniers ([ue los autres; on a beaucoup de liicilitè
» a cueillir lours fouilles, et il lioiU beaucoup .l'arhros <lans un petit lorrain. Cesavau-
» tagcs, qu'on ne doit point négliger quand on soproposod'olover dos vers, engageront
« sans doute à laire do oes taillis, quan<l même on serait oblige de lour donner tous
» les ans un ou deux labours à la lioue.
» On peut aussi dans les parcs former do.< palissades de Mûriers qu'on plaïUo comme
» la channillc ; cllos serviront l'oloàladoeorali.m, cl au printems on pourra en retirer
» une bonne quantité de fouilles pour la nourriture dos vers. Enhn, .si d.ms les parcs
). il se trouvedosnu)!UicuIo.s, on fera bion do planter desMùriers aux diU'oreutcs cxpo-
» sillons, ot Usera bon d'en uu'ltron(ème(piolquos-uus en o.spaliors lo long dos nuu's :
» on se procure par ces attoiuicms, dos fouilles hâtives et dos loniJles tardives, ce <pd
i) peut être très-avaut.ageux ;i l a n o u r i i l u r e dos \ors.
» Pour planter dos palissades de l\b'.riers, on fera des rigoles proportionnées à la
)) grosseur du planl. Pour planter los taillis, on fora des Iranchcos de trois ou quaire
» pieds de largein-, à deux toises cl demie ou trois loises les unes des autres, et on
» plantera les arbres dansccs tranchées ii une pareille distance, lou)ou!sen échiquier :
» on observera qu'd l'aut les planter jilus serrés dans les mauvais torraijis que dans les
)i bims. Ces arbres, qui doivent cire assez forts, seront coupés à six ou huit poiu'os au
)) dessus de terre : c'est pourquoi on choi.-. ira pour oes plan talions des arbres mal figurés.
)) A l'égard des quinconces où l'on mot des arbres de quatre jiieds ct domi, ou de
)) cinq ot six pieds de tige, à quatre ou ciiKj Loises les uns des autres, par rangées éloi-
» gnécs do sopt à huit toises, pour rondro la cultiu-e dos champs plus aisée, on peut
» se dispenser, sur-lout lors<pio terraiu est bon, do faire des tranchées; il sulfit
idors de faire des trous de quatre pieds c l demi (fo
) pieds ot demi de profondeur, ot l'on y pl.inlo les arhres sans
.) de même pour los fdols lo long des ohomiiis.
)> O u peut faire les trous ol les tranchées en ('lé, en aulonii
> même avantageux qu'ils restent ouverts long-loms, la ton
) deviendra meilleure; mais il ne faut commcnoor la j)lanlalic:
) trous seront faits. On fera bien, sur-lout dans les mauvais le
) coté la lerre qui paraîtra la moilleure, pour s'en sen ir ii roooi
) l'autre la plus mauvaise, avcc latpiclle on achèvera d'onq)lir k
» Quand on se prépare à faire la planUition, on remplit les
) avec la mauvaise terre cl la médiocre qu'on mêle grossièrci
> foule un peu le lorrain a mesure qu'on mot de la lorre : o'o
) éviter de laire oello opération par un tems Iroj) hinnido, pou
> la lerre; il faudrait même s'abstenir de la Ibulcr, si lo terrain
> lui ferait!
. afm <pic 1.
I tort consid
arbres ue s'
r a h l e : e n ce cas, on doit planter pUi
nlcrreiit point trop, qiiaml la lorro
•deux pieds ou deux
s étêter. Ou procètle
n tpic qtiaud tons l.^s
•rains, do mcUrc d'un
ivrir les raciues, (itdc
Iranclioes cl les Irons
lonteusemhle, et on
il pour cola qu'il faut
r no point corroycr la
01,lit argilloux, car on
p n . s , u ' l a stiperiicio,
ioul il s'afluiscr d'chodroit
où les arbresi do
tous les arbres qui sont
magcnt loujours plus les
de loin,
lehàio,
« Daus
racines
et prcn.
nièress.
tenir lo
MURIER. Qj
l'es sont remplis jusqu'il dix ou douze pouces de la
ndroils oil doivent être pos.^s I
rhrcs,six pouccs
•rcs doiveut être
et à chaque endroit où les
aligne bien proprement.
aulomnc, dans les moisd'oclohrcct de
nars et d'avril.
interns, quand lospepi
vembrc
MORUS.
)> Lorsque les trous ct les tranol
» superficie, ou mol, sur-toulaiix
» d'épaiss<;ur de la medicure ton
» plantés, on pose des jalons qu'oj
On peut f lire les plautalionscj
^ ou au prinlenis dans los mois de
•> Je préféré les plantations de pi
eut être plantés
un peu tendres
i arhres nouvelle
esl presque toujours obligé (
ières sont i, jiortée de len-
,[ue j'observe il l'égard de
,x graniles gelées, paire ipi'elles cmlomeiit
plantés ; mais quauil 0,1 tire les arbres
les planter eu autoimie, pour éviter ipic
ndo; uag aeines.
, qui est souvent très-grand aiî pt
le cas oi, l'on le, „.hec., <Ic loin, on ,loit enveloppe- soignensement les
, vee de 1„ lu,ère ou ,1e 1:, lo„gè,-e, pour les <1,,fendre de la pluie et de la gelée,
.-e gar,le ,p,e les t.ges ne .»lent eeor,'l„ies sur les voiturei Lorqne les pépi!
ont a portee ,1e 1 end, 0,1 oi, l'on plante, on doit n.én.ger les raei, es ou'il &ut
. ear on i ^ l Z "" ' ' ' ' " " "
m not,vr rs , ' tT"'";" "" " V ' " ' ' '1™ ™ i ' » . e s . DeJ
» manot vr.eis poiterout les arbres aux planteurs : il doit v en avoir au ,noins trois
» un ,pn t,ent la ttge des arbres, un , u i lui ,lo„ne les or.lres néeessaires",» S
» o.»1 J""'""eut b.en ahgues, et un <p,i rouvre les rae.nes avee la meilleure terre, et L a
atteuuon démettre la \,nain ,!e ten.s en tems, afin ,p,-,l „ e reste pointde vûide e.urc
T r ' T '''T"«'"" f»™,™t uue petite butte de
. toe^au p.ed de 1 arbre, et la foulant avee le pied, alin qne les tiges L se deversent
< Dans le 1,'géres et Sf>el
» ,1e feuilles de bruyère, de l'ongi-r
» einp-eber ipie le i n i t ne l'empo
,1 soleil ,1e pénétrer jusipi'aiix raeii
a Dans les endroit
» d'entourer la tig,
» partie desarbi-cs
e an p
cd des arbres une couche
•ge d'un peu de terre jiour
, on cnipcehc l'ardeur du
cul |ilus si'ucment . . . .
1 bétjiil, il sera nécessaire
_ réeantion, la plus grande
elia
:s repr
» Qu.ind une fo
les Ml'
arbres
, enfin
» donne ia tous le
a nette de branelies, e
>1 eonfnsion. I.a feuille
,) ritnredesvers.Onre
» -avee plus desoins, d,
s qualité. On remarqe
» feuilles viennent Lrè
n C'est pour,[uoi les T'
'1 ,piatre ou ein,[ coup,
" peut se contenter de
rctrancliant celles ,iii
fl On l'ail nn tort
on pent mettr,
de lilière, ,p,
par cette pré
. e l l e s
.il l'on ne peut p.as interdire l'c
es arbres avee ,lcs lapines : .s.aji;
trouverontdérimgcsde Icnridi
telle 1
ment, ou tont-ii-l'aitrenversés.
l'icrs ont repris, ils n'exigent que les soins ordinaires qu'on
de haute tige : tenir la terre en labour, conserver la tige
élaguer asseï la tète pour que les brandies s'élèvent s.ans
ent al,n-s p l u , - ' " • ' "• - -
, en ne r i r ,lcs vers. On peut b
i bell,
amnaîlra.parcxpéric
imcronl plus de feuill
; que, quand les Mi'ir
-petiies ct ,1e raédioi
l'uioulais sont dans 1'
s. Cl tous les an
1 ils
elrancher les m,
sont mal pkcé,
; JIi
at de meilleure ,pialité pour la nouriiee,
que les Mi'iriers, qui seront labourés
es, et que ces feuilles seront de meilleure
iers sont tiaip chargf's de branches, leurs
cre qualité pour la nourriture ,les vers,
usage de diviser leurs iMnriers en trois ,
•n étctent nue. An lieu de les étcter, on
branches ct de raccourcir les grosses, en
liTable
•n, sat
, quand on les effeuille trop jeinies pou
onvénient, rctraneber il la scrpetlc, 01
i
. Il _ .
i E l « iü
1
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