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I I 4 A M Y G D A L U S . AMANDIER.
profondément écliancrés à leur sommet, d'nn blanc lavé de ronge plus marqué à leur
base : les drupes sont plus alongés, terminés par xme ]M>inle aiguë ct plus longue.
« 11 y a uue variété qui difl'ère par le fruit, qui est beaitcoup plus petit dans toutes
» ses proportions , navant qu'un pouce de longueur, sept lignes d'épaisseur , cl six
» lignes sur son petit tiiamétre. Elle diflèrc beaucoup par la flour, rjui a dix-sept à
» dix-huit lignes d'étcn<hic, cl dont los pétales sout fori étroits ( cintj lignes ct demie )
» à proportion de IcUr longueur ( huit lignes et demie ) , feiulus profondément
» en coeur, el légèrement teints <le rouge à leur onglet n. DUHAMEL.
)) Los pépiniéristes, dit M. liornard, choisissent tout exprès los amandes de l'espècc
amère potir groffor dos Pochors sur leur plant, parce qu'ils oui éprouvé, connue le
dit l'Abbé I l o y c r , (jue la pousse des c'cnssons en vient plus forte <pie sur l'amande
dojice, et que cela est plus favorable pour leur débit ; mais pour l'acheteur Vejfet est
bien différent ; car l'arbre ne fruité jamais qu'imparfaitement, ct se consomme ea
bais ; le fruit mc'me qu'il rapporte a de l'amertume et peu de grosseur. Los agriculteurs
anciens ne connoissaient que trop famaudc amèrc, ils .-»vaiont fait lours efforts
pour la rendre douce; ils se gloriliaicnt même d'y être parvenus par différons moyens.
Pour moi, je .sais un movcn plus elficace ; c'est de changer l'e.spècc ou de l'écusson-
Bcr : on épargne par la son toms et sos peiues ».
L'AM-ODIEH à noyau tendre et amande amèiv. Cette variété ne diffère, selon Duhamel
, de f Amaïuher des Dames que par le goût de l'amando, et par la flour (fui a de
quatorze à quinze lignes de diamètre. Elle rossomhlo plus à colle de l'Amandier commun
qu'à celle de l'Amandier des Dames, mais elle s'ouvre en même tcius <|uc la fleur
do ce donner.
L'AM.\xniEii-P<-*.7im Rion ne prouve mio.ux la grande alfiniié diî l'Anumdicr avec
le Pêcher, .et la nécessité de réunir ces deux «eu res, fjue cette singidièrc variété. Elle
participe de l'Amandier commun ct du Pwhor, mais as.scz généralomont plus du premier
([ue du .second. Ses fruits .sont tantôt recouverts d'un brou scc et nunce , connue
dans los Amandiers, tantôt d'une envclop^x^ épaisse et succidcnte, comim; dans les
Pêchers, mais leur substance est amore. Il arrive souvent que ces deux sortes de fruits
sont réunis sur le même arbre, ot quelquefois sur la même branche : les uns et les
autres sout gros, arrondis ou un peu alongés , verdâtres , légèrement pid>cscens : ils
renferment tm gros no\au presque lisse, qui contient une anwnde douce. Celle
variété parait être une de ces plantes hybrides, qni résulte d'une amande dont la
fleur aura été fécondée par fa poussière des étamines d'une Oour de Poclior, selon
Diduimul. La greffe, selon ^I. Bernard, pout aussi avoir ou boaucoiq) de part à la
formation de cette espèce singulière d'amaudo, fond»- en cola sur ce (pie nous apprciul
le docteur Béa], dans lesTransactiims philosophiques, u".40. art.a.;lor.sqii'd dil que,
si après plusieurs greffes choisies et curieuses, on met l'amande, les pépins ou la
grai/ie da/is un bon terretai, on peut s'attendre a epielepie espèce nouvelle et
mélangée, comme demi-abricots, etc. Ainsi l'amende et la pêche peuvent, dit encore
M. Beruard, en changeant plusieurs fois la manière de greffer, et par raLLcndrissonicnt
dos uovaux de pêche ot de l'enveloppe des amandes, et par les téréhrations faites au
corps de l'arbre, et aux racines, se changer de façon que l'enveloppe do l'amande
approche de la chair de la pêche, ct le noyau de la pèclie dcvioimo une espèce
d'amande.Le même savant ajoute, ipi'un jardinier habile l'a assuré quo .'^cs Aniaiidicrspèche
portaicut deux fois l'au, ct que les fruits de la secon<lc sève étaicuL les plus socs
et les moins approchans de la pèche. Ainsi cct arbre est hilôro-, avantage :i rechercher
dans les arbres Cruitiors.
An reste, cet arbre a un tronc foi t et vigoureux; sos rameaux .sont garnis de fouiilos
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