/ n i : '
: 'i:. i'
w m
f
2^6 CORREA.
inlorieure est blancliâtrc, boaiiconp plus chargce de ces mêmes écnilles qui sont trèsserrées
et font paraître cette partie drapée; les fleurs pédonculées, droites, réunies au
nombre de trois k cin.[ cn de jJcLits corymbes, se composent d'un calice persistant,
campanulé, court, tronqué, biancluUre cn dehors et recouvert d'écailles, couronnéde
quatre petiies dents aiguës, d'une corolle de quatre pétales linéaires, lancéolés, égaux,
un peu épais, longs de huit lignes, larges de deus, blancs, cotonneux extérieurement,
connivens k leur base et insérés sur un disque glanduleux, aigus ot
recourbés k leur sommet, se flétrissant ct subsistant jusqu'à la maturité du fruit.
Les étamines sont au nombre de liuit, dont quatre uu peu plus courtes, opposées
aux pélalcs, quatre autres plus longues, allornos avec eux; leurs filets blancs,
droits, eu alêne, portent des anthères ovales, d'un rouge brunâtre, droites
uiobiles, oblongues, k doux logos, s'ouvraut longitudinalomcnt. L'ovaire supi-rc^
porté sur un disque composé de huit glandes, est marqué de hint sillons ct reeoiivert
d'écailles frangées ; il est surmouté d'un style en alêne, un peu plus court que
. les étamiucs, .terminé par tm stigmate obtus, partagé on quatre dents k peine
visibles. Le fruit est formé de quatre coques ou capsules ovales, comprimées,
obtuses, connivent-cs, et ne paraissant former qu'une capsule à quaire loges qui,
Jors de la maturité du fruit, s'ouvre eu quatre valves; chacune de cos coques
a doux enveloppes, <!ont l'intérieure cartilagineuse et élastique, rcnlorme une k
trois graines noirâtres, lisses, presque rondes, attachées par un tubercule k la
paroi des capsules qui reste sans s'ouvrir.
Le Correa k fleurs blanches est originaire de la Nouvelle-Hollande ; il est cultivé
au Jardin des Plantes de Paris ct dans celui de la Malmaison ; ses fleurs commencent
k paraître au mois d'avril, ct elles se succèiWut jusqu'en juin. Cct arbrisseau
demande la terre de bruyère , et if faut le conserver l'hiver dans l'orau"cric.
Le genre Correa renferme trois autres c.spèccs qui ne sont pas cultivées ct qu'on
possède seulement dans les herbiers: elles sont également de la Nouvelle-Hollande, ct
ce sont des arbrisseaux k fetiilles opposées, recouverts dans toutes leurs parties comme
le Correa que nous avons dffcrit, non de duvet, mais d'écailles frangées. M. de
Labillardière, dans le Voyage k la recherche de la Peyrouse, volume 2, page 11
a publié une de ces espèces ( le Correa m/a Vcnl. ) sous le nom de Mazèuthoxeron
rufum. A il .lab. 17, et l'autre (le Correa reJlexa.'Y ewX.) sous celui de Mazeuthoxeron
rejlexum. ibid. tab. 19. Ventcnat appelle CoiTea rc-olula la quatrième espèce
qui lui a été communiquée par Cavanilles.
E X P L I C A T I O N DE L A P L A N C H E (!,.
Fig. I. Fxûilies grossie.s.
Fig. 2. Fleur un peu grossie dont on a enlevé trois pdtales, et six
étamines pour montrer leur insertion, le disque glanduleux, l'ovaire
hénssé d'écailles frangées à leur sommet, et le style.
Fig. 3. Fruit formé de quatre coques ou capsules conniventes.
Fig. .'(. Une coque séparée.
Fig. 5. Enveloppe intérieure de la coque, ouverte et renfermant deux
semences.
Fig. 6. Une semence vue de côté pour montrer le poinl d'attache.
Fig. La m<'me, grossie et coupée trans\ersaleinent.
Fig. 8. La même, coupée longiludinalement j)Our montrer la forme
de l'embryon et sa situation dans le périsperme.
F'ig. 9. Embryon séparé.
T. + . N M i s .
I M T T O S P O l i r . M unihihUun P I T T 0 S P 0 5 i r 3 l oudulo'.