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Cet arbr.
la Pensjlva
Europe (lep
ni 11
J U G L A N S . NOYER.
c croit dans les contrées septentrionales de rAmériqne, dans la Virginie ,
nie, il Ja Caroline ; il se plaît daus les forêts humides. On le cultive en
ans queltinesaunées; mais il n a p o i n t encore, h ma connaissiuice, produit
fruits.
CCLTUKE. PKOPRIKTKS. « Lcs jS^ojcrs ne se multiplient que par les semences ; néanmouis
un homme digne d'être cru, m'a assuré qu'il en avait greflé avec succès : j'ai
fait sur cela peu d'espérienccs. M. le Marquis <le la Galissonièrc a fait tenter ccs
greffes en fente, en couronne et en écusson, mais sans succès. D'autres cultivateurs,
qui ont essayé cette greffe, n'y ont pas mieux réussi.
» Les Noyers de Trance ne viennent poiut en massif de bois ; nous en avons eu des
quuiconces qtd périssaient lorsqu'on ue les cultivait pas, et (jui sé sonl rétablis
lorsqu'on a labouré la terre aux pieds.
» Les Noyers se plaisent singulièrement dans le
labourées : leurs racines pénètrent daus des Icrn
tuf blanc et la craie. En fouillant dans ce tuf, nous^
av.-iient pénétré îi sis ou sept pieds dc profoiulcur ; c
• jettéd •
dans d
vignes et le long des terres
très-mauvaises, telles que le
a\ons trouvé des racines qni y
la vigne cscepté, aucun arbre
met les
11 germes ou les radicules poi
» ensuite à deux pieds ct den
)) nière. Ces jeunes arb.
•sp,
>> d'être tran.splantés av
)) Lcs Noyers uc convie
D U I I A M E I , .
Le Noyer est un arb
valions de 31. Duhamel,
éi-étal. Nons extrairons
•cher
isscnl un bel
rès lorsipi'if
ible. Au printems on coupe les
qu'il ne se forme un pivot, et on les sème
dc distance les unes des autres pour les él pépiiiq>
àtcmcnt<Ie
i p a
1ère dans les bosquets;
. et ils s<
une suni.sante grosse
1 fait de belles avenues
si intéressant cpie nous croyons devoir ajouter aux obser-
•lles de quel<|ues atiires observateurs sur k culture de ce
1 dire, dc.VEcolcdu Jardin fruitier
M: De la Bre.onner ie, et Jard. M. Dclau .
« Quoique le Noyer soit originaire des pays chauds, il ne craint pas les terreins
frais et humides, ni les vents ; il se plaît dans les gorges des montagnes, sur les coteaux
exposes au nord on an levant : lextrème chaleur lui est eucore plus nuisible nue le
froid; mais en général il ue semble pas irès-dimcile sur le choix du terrein, puisqu'on
en voit qui prospèrent daus différen., sols : cependant ils prélî'rent celui qui étant
p c r r e u x et sablonneux, peut aussi conserver quelque fraîcheur. Dans un terrein trop
mmide, leur bois est moins bon; lenrs fruils rendent moins <l'huile; le sainfoin et la
luzerne des vergers, dans h^squels il se trouve <pielquefois planté, ne lui sonl pas
contraires : il y dé[)éril bientôt ».
» Le seul moyen de niiillijilier le N o . ,
des amandes : l'accroissement en est proi
pour le bois, en vue d'en tirer parti, il fa
angidense ou à coque <lure qu'il liiut chois
d'en accélérer l'accroissement ; car en le
empêche l'arbre <le s'élever. Si l'on veut, i
il fatit les transplanter plusieurs fois : on i
e t e u plus grande quant
qu'il faut planter. On pc
qu'elles commencent à
dans la terre, pendant 1
•, c'est d'cn planter les noix, comnie on fait
ipt. Si I'on so propose d'llcver des- Noyers
' planter les nois en pla. ' "
c'est alors des noix
ailplaïUerlos noix
d)cr dc l'at bre : mais le,
planter au printems. Dos noix i
il pourquoi l'on j
:;s, choisies dc bot
^ -, ^'est la noix
'est le moyen d'avoir de beaux arbres et
nsplantanl on détruit le jiivot, ce qui
uilrairo, avoir des Novcrs pour ie fruit,
de jdus belles noix, plus promptemont
tendre, ou les nuix Mésanges
automne, aprè.s leur maturito. lorsen
détru
•fore assez g.^.
M|u;dilé oLen
•lit beaucoup
raloment do les
ire entourées de
i H i^M î If f i f rf i -i-tni î ! I i i .Ü:U rsï î l n fi
' y
J U G L A N S . NOYER.
leur brou, sont mi.sfis dans du sablo qii'im arrose, cl on les porte ii 1
germer; puis, lorsciue les gelées ne sont plus h crain.lrc, on les jihuite ou plei
bien défoncée, non fumée et profonde, parce que cet arbro jiivou^, ii la disLaiico d'tia
pied l'une dc l'autre, dans des rayons alignés el également éloignés <l'un pied ; d'antres
conservent ces noix au irais ot dans leur brou pendant l'iiiver, cl on mars les enterrent
au plantoir, à trois pouces de profondeur : sans cette lu-écantion elles se dessèchent, il
n'en lève pas la moitié ; il faut alors les mettre dans l'eau pondant doux ou trois jours,
rejetter toules celles qui surnagent, et ne pas aueudre plus Lard à les planter, de peur
que le germe de Li noix Lrop f'ornu:, no vienne ;i se rompre ou à se dessécher ».
» A l'aulomne, et quelquefois en mars suivant, on peut déplanter tous les jeunes
arbres pour en couper le pivot, et on les replante à la distance au moins de doux pieds,
ou bien on se contente d'enlever un rang sur deux en tons sens ; le plant sup|irimé sert
à renqdaccr los uoix qui auraient maiiqn<;, ou celles qui ne seraient pas d'une belle
venue; li^ surplus se met ailleurs en pépinière. Cette siiprossiou est très-utile ponr
fournir .-»u plant les moyens de bien former ot pro])ortionnor son tronc, qtd deviendrait
maigre el élancé, si le pou do place (ju'il avait d'abord l'empêcha it dc pousser des
branches littérales, ou forçait à les retrancher n.
» En iransplanlanl les jeunes Novcrs, cl on s opprima ni leur pivot, on leur fournit
par là le moyen <le jetter des racines latérales qni Ihcilitent leur reprise lors.pi'il s'agit
«le les transplanler à demeure; car on a vu soiivenldes No vers dc six ii sept ans refuser
de reprendre à la tran.splantation, parce ,pie n'ayant pas été déplacés, ils n'avaient
absolument que le pivot. Il fanl donc, sans rien retrancher du sonunet, les transplanter,
à rage de deux ou Irois ans, dans nn autre ondroil cle la pépinière à un pied
ct demi de distance , el on rangées éloignées de deux pieds cl demi on trois pieds.
C'est cette seconde espèce depépinièrequo les pépiniéristes appellent une batnrdicreiK
» Trois ou quatre ans après, ]ors([u'étant d'une belle venue, ils auront sept à
huit pieds de hauteur, la droite el I
ils seront ,
est toujours le tems le plus favorable p..iir
arrac.hanl, bien ménager les racines, lc\s raca
les branches latérales à quatre doigts dc la lig
du jeune arbre, cpii en viendra mieux, et se
^ blanchc
isplanlé.
jusqu. s la
meure. L'automne
•Otto opcTalion. On doit, en les
ucir fori peu, no retrancher que
, CL sur-Lotil conserver lo sommet
a plutôt forme; auLremeut le bois
du jeune Noyer, qui est creux, tendre ct moollci
peipondicnlaire, une éponge à l'eau des jiluies, c|
, prescnLerait un enloniioii
I les endonnnagcrait ».
vingt ans, pour les changei
)) Si l'on voidait lran.splanter dos Nover.s de dix on
de place, le bois en étant alors plus serré, plus du
plus plein , n'étant pIu;
creux, ni moelleux, il faudrait néco.ssairemenl ravaler les branches dc l'éLalage
de leur tcite à un ou deux pieds du Lronc, suivant lenr grosseur ». "
inner d'cpincs les jeunes Noyers, comnie tons les
• les champs , ponr les garantir des bestiaux qui
» il est indispensable d'e
autres arbres qu'on plante dai
s'y frottent; mais ils no craignent pas la dent des moutons, ni colle des 1;
lenr écorcc n'étant pas de leur goiit ».
» 11 fant, pendam trois ans, avoir soin «ronlrolenir les jcnncs plants de Novcrs,
de petits labours superficiels, ,pii l'ont mourir l'herbe, cl .pi'on conséquencc ou
fuit et renouvelle , ii mesure qu'elle couvre la terre au pied dc ccs arbres. La
tran-splan talion los reliirdc beaucoup, si on los compare aux A oyer à bois semés
en place , qui les surpassent eu juni d'années. Lo Nover à friiil ne commeoce
guère il donner son fruit qu'an boni do ,scpl ans de semcncc; ot enfin le Noyer
en général, n'osl duns sa grosseur ipi'ii .soixante ans. Lcs Irous, pour jdanler'lcs
4. 47
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