:ullivc cncoro, an Jardin des Plantes de Pi
Lie le FicMs Scnhi-a. Jacq. ; le Ficus Rncen
[iii IVdclilier
MacrophrUa
On c
lelies qi
Lin.; <
Fia
l e i -
Lau
ils 1
les tenant dans -1,
Dosl".; le Ficus crassi/ieiWa,
ts PopuUfoHa, Vald.; le Ficus GlaucopIiyUn, De.sf.
sont é^alement coiiservés dans le.s scrres-cliaudcs
nut donné ancune friietilication.
long de ces arbres, qni n'olTrent jws assc.
ne peut dédommager des soins ot dos frai
viennent qu'aux jardins de bi)lani<(ue qi
et dans lesquels tous les végétaux sont
abstic
; d'intérêt
5 que
leurs formcî
s, plusieurs cspi'ces de Figuier
JV7, L i n . ; le Ficus Benjamin
-chaude : les autres, comme 1
Dos!'.; lo Ficus Pumila, Lin.
;t le Ficus Citrifolia
tuais jusqu'k présen
drons de parler plus a
'C amateurs, parce quo rioj
écessite leur culture. Ils ue con
destinés il l'étude de Ja science
idépendamment de la beauté d
ot de leurs usages ct propriétés utiles ou agréables.
RECDEUCnES lilSTOniQUES, et propriétés.
L» pl.,s grs ;lo .partie des espèces du genre Figuier sont indigènes de l'Asie ;
ussi qnclquos-uncs cn Afrique , cn Amérique et à la IS'ouvollecllcs
sont biens moins répandues dans ces trois dernières parties
Hollande, m
du montle (j
do Thunberi
lAmérique septenti
général, ne se rcnci
n'habitent qu'entre
delà du <iuarantièn
celui-ci n'est-il j)as i
aujourd'hui cultivé
et la France, a été,
dans la.prenwère; ct il paraît, d'après les ouvrages de Borgius,
de Waller et de Slichaux, que le Cap de Bonne-Espérance ct
tonale ue prodtdsont aucun Figuier. Tontes les espèces, on
lutrcnt que dans les contrées chaudes du globe; phi.sieurs même
les tropiques, ct il u'cu est aucune qui croisse .spontanément .•m
te degré de latitude , excepté le Figuier commun ; encore
laturel aux climats qui sont au delà de ces parallèles. Cc Figuier,
>i abondamment dans la Grèce , l'Italie, l'Espagne, le Portugal
dans l'origine, apporté de l'Orient en Europe; et c'est dans
les seules parties méridionales de cette contrée que cct arbre peut vc^géter avec
vigueur, et que ses fruits acquièrent cette saveur sucrée et ce goiit délicieux
qui les placent au rang des meilleurs fruits. Lorsqu'on a passé en France le quarantecinquième
degré de latitude, il est rare de voir les Figuiers s'élever en arbre sur uu
ti onc -princjpal, parce qu'ils ne ])ouvcut plus supporter la rigueur des hivers : ils
ne forment plus que des buissons dans le climat de Paris, cl cucore est-on obligé de
leur donner un abri contre le froid. Plus loin dans l e nord, le Figuier ne peut
même passer l'I 1 plcir
il faut le
dans les serres; ct ses es fruits,fru
au lie
midi, n'ont plus aloi
• qii
Les Figues du Figi
mettre dans des caisses, le
e goût délicieux qu'ils ont dans le
r insipide.
it les niei!lcure.s de tous les fruits fot
ombreux; celles du Sycomore ( Ficus Syc
nais elles n'en approchent pas pour le goût;
les diJïéreutes espèccs de
morus. L. ) leur resscmhl'
elles sont douçàtres , difficiles & digérer ct parviennent
faite. Les Arabes et los Levantins, cependant, en font uue asse?
Le Figuier Sycomore n'est pas cultivé en Europe, mais il est t)
il est le seul, avec les nombreuses variétés <hi F'iguicr coi
pour cn manger les fruits : parmi toutes^les autres ospèc
donnent des Figues bonnes ii manger, ct ce n'est pas comn
sont cultivées. Quchpies espèccs ( Ficus religiosa , Ficus ^
des fruits qui ne sont pas j»hi5 gros que des pois; les oist
nourriture.
par
maturité pars
F I C U S . FICxUIEPu 3i5
La Figue commune étant la seule qu'on mange en France et dans le reste do
l'Europe, tout ce que nous dirons désormais se rapportera uniquement à ce fruit.
Les anciens n'estimaient rien de plus doux que la Figue, et c'est ce qui avait
donné lieu chez eux au proverbe, Ficus edit, pour exprimer le goût de ceux qui
vivaient dans la molesse ct qui aimaient les mets délicats.
Les Figues sèclics d'Athènes faisaient un objet de commerce considérable; elles
paraissaient avec distinction sur la table des rois de Perso. On raconte que Xercès les
, qu'il résolut de s'emparer du pays qui les produisait. Si les
s <fAthènes attirèrent sur la Grèce une guerre fatale, qui mit
ce pays à deux doigts de sa perto , on peut dire quo cellos de Carthage furent
la cause de la ruine de cette rivale de Rome. Les Figues d'Afriipic étaient renommées
par leur beauté et leur qualité; on cn iivait apporté, de Carthage à Romo, en
trois jours; Caton profita de cclle circonstance pour décider los Romains à perdre des
nt qu'à trois journées de Ilumc , el la troisième guerre punique
trouva si bonn.
excellentes Fli
• 'P'
fut résolue
Plutarque i
Caton ne cess
rivale de Roi
•acontc cc trait avcc quelques circonstances qi
ait d'cxhortor les Romains à rccommenccr b
ne. « Un |oitr , dit Plutarque , outre ces rcmonstra
J) expressément aportc dedans le repli de sa longue robe des Figii
» lesquelles il jetta cmmi le sénat en secouant sa robe ; ct comme
» s'esnierveillassont de voir <!e si belles, si grosses et si frosches Fi^
)) qui les porte, leur dit-il, n'e.sl distante de Rome que de trois jour
B gadon )>. Vie de Caton, version d'Amyot.
Les athclèles de l'ancienne Grèce fii
sèches , parce qu'ils les croyaicut propre
Chez les-Romains les Figues fraiclies
ritures des gens de la campague. Caton.
laboureurs, veut qu'on diminue la quai
mence à avoir de ces fruits mtirs. 11 para
car Pline, cn cn parlant, dil qu'il n'y
substituer des Figues et tics viatules saL
(•talent employés à la culture dos cli
Les ancieus faisaient avec les Fi
•ritent d'être conni
rre ct h extermine.
s .l-Afriqu,,,
les senate urs
;ues, la lerre
uées de navisaiont
une gr
K'C consommation de Figues
tàaugnu'nter leurs forces,
.•lit nue des principales nour-
•atioii <le vivres à donner aux
lires alimens, lorsqu'on cométait
s à entretenir
et sèches ét
en réglant h
itité do leurs
it cepeiidanlquc cct us
avait pas long-tcms q
•es au fromage dimt or
imps.
U(ÎS UHI espèce de vin <[u'ils nonm
Pour le préparer, on mettait tremper les Figues dans la quantité d'eau i
lorsque la fermentation vineuse était sulîisammeni développée, ou
liqueur. Pline, qui nous a conservé ce procédé , le même que c^
pour faire le vin de Dattes, nous apprend aussi qu'on taisait d'oxcolleiit
les Figues de Ch v p r c , c t (pie oeli Il qui provei
lit de celles •
•Aie:
meilleur. Les hahitans des ilcs d,
l'Archipel p.
iiissont avoii
riiabitude d'employer les iMgucs à c
usages. On
d'après Tournefort, qui, dans son v(
1 Le
J'oau-dc-vio de ces fruits. Cet autour
mais il ost pn.bable <pi'on les distille ,
LesRomaiusfaisaiontentrerlesFigi
plus dure que la pierre, et que l'on m
Galion regardait los Figues comi
princip.ile nourriture : il croyait cependant quo l'usage cxco.ssif d
de la vcnuinc , ct il parait que celte opiuion était assez répandue oli
pui.squ'ou attribuait à l'usage trop l'réqticnl des Figues, la maladie p
assez récent,
avait imaginé de
unissait ccux qui
lient Sj-cile.
icessaire, ct
xprimait la
m employé
maigre avec
pisqii
ipporle qua .Scio i
litre d'ailleurs dans auenn détail à
l's les avoir iiiit fermeulcr.
daus la composition d'un niorucr qui
nai't ]ralll,a.
pu
fruit c
z Ici
re de
iujct,
ait sa
udrait
diculairc dont
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