!_( LÎF.RBERIS. VINETTIER.
Cette cspôcc, originaire de la CliinOj est cuUi\i'e depuis plusieurs années au Jardin
des Plantes de Paris.
3. B E R B E R I S Crelica.
B. pcduncuUs sid> bijloris ; foliis
ohovatis , integerrimis , snhnmcroiv
• pag- a2D-
^ Wii
V I X K T T l l ' J l de Crète.
V. à feuilles laucéolées, en o
enticves , légèrcmenl inuci
axillaires, à une ou deux Oc
nées;
Spec. Plant.
BERBERIS cretica; pedunculis unißoris. I.iNX. Spec. Plant, vol. i. pag. 33i. MILLER. Diet. n». 3.
licrberis cretica, htxifolio. TOURNEF. Ccroll. pag. 42. DUHAM, Avb. vol. I, pag. T)Ö. N». GBcrbcris
alpina , cretica. C. BACU, Piu. pag. 4G4.
Ljcium creticum. Props. ALP. <le Plaut, exot. pag. 21. tab. 20.
Lrcio di Candia, ovcro Bcrhcri alpina. Pos. liai. pag. iSy.
Eadem , foliis dentalo-cilialis , ovatis , ohtusis.
C e t arbrisseau s'élève ii la hauteur de cinq à six pieds ; ses tiges sont (Iroites, un
peu raboteuses, g.u-nies «le rameaux éj)ar.s, g l a b r e s , alternes, droits, cvlindritpies ,
noueux de distance h a u t r e , revêtus d'une é-corce g r i s â t r e , brtme sur les jeiines
rameaux; les Icuillos sont petites, pétiolées, j éiitiies a u nombre do trois ou quatre par
fascicules alternes ; ovales , un pou lancéolées , obtuses ii leur s o m m e t , retrécies on
p(-ti()le II l e u r base: qtieltpielbis un peu mucronées, entières leurs bords, ou garnies
de cil-s prescpu- épineux daus la variété ß. munies à leurs base de trois opines jaanâtre.
s, subulées , inégales , conniventes ii l e u r base.
Les lleurs sont petites , jaunâtres , solitaires , ou au nombre de deux ou trois , pédicellées,
presqu'cn o m b e l l e , supportées par im pédoncule commun, plus c<mrt(pie
les feuilles , situé dans leur aisscllo , un i)eu incliné, fort grèlo. .A.ux fleurs succèdent
de petites baies ovales , u n pou alongéos , de couleur noire , do la grosseur d ' a n grain
de poivre, contenant deux sotncncos dans une seule loge : ces baies .sont nii pou
acerbes , d'abord douceâtre,s ; elles doviemient amères en vieilli.ssant, d'après l'observation
de Pi'osper Al])in.
C c t arl)ti,>.le croit naturellement daii ^ n i e de CI
Plantes de Pari:
prinLcms.
, el dai
4. BFRRERI.S Sibirica,
B. pedunculis unißori
ciliato-dentatis.
BERBERIS pedunculi
PALLAS. Flor. Ross.
trs autre.s
; foliis ohovatis
Arb. pag. 35.
1 le cultive au Jardin des
, Aiuiletorre , ele, Il llciirit vers la fm du
t axillaribus, n
vol. 2. pag. 41. tab. 67.
2. iîppend.
Berberis pedun
1787. lab. 6.
•ulis unißoris , sollte
Y l X i r i ' T I E R de Sibér
V. pédoncules solitaires, à u,
en ovale renversé,ciliées,
li ; foliis ovatis , ciliato-spino
n*. 108. lab. P. lig- 2.
; spinis palmatis. MCURA'
Malgré los rapporLs nombreux <pic c e l l e espèce peut avoir avec lo l i c rh
,n l'on di.«ilingiio par ses lleur.s oojistammonl solilairos , ])ar se.s foui!
dentées, tandis que los (loiilelur
3S sont ra
dai
. coll.': 1 /Irrlwris (
se mf)nlronl mémo (pu- daii.s b
•s plante.'
oultiv
ine los trou
individus recueillis dans leur p
av.s natal
L E V
e Si osl i
fits subqui
(vù Cretica,
Us toujours
.iévt,-elles ne
L-on sur les
n arbrisseau
B E R B E R I S . VINETTIER. I5
d'une hauteur médiocre , dont los tiges se dtvi.scnl en ranu-aiix diffus , un peu grêles ,
nnnis a lotir
•paisse , qui se divise en ([iialr<r ou cinq é
ubulées. Les quchiucfois rapjiroehéea pres<[u'oii
fiiscicules,
presqu
i
ur sommet, t
il leur base ;
)iitcnuos par
.lentées,
; floi
d'une ocailli
emilos sont ait.
renversé, glabres ii leurs deux faces, obtuses à le
opineuscs a leur conlom-, retrécies en j)élic)le
solitaires, .situées dans l'aisselle des feuilles, s
;iiplo , plus court que les feuilles , un j)eu réfléchi.
Cet arbuste, originaire dos hautes montagnes dt^ la S i b t T i e , •
des Plantes de Paris; il résiste en pleine t e r r e , el llcurit tlans le d
CuLTunn. PROPRIÉI-KS. Il n'est presque point de terrain qu
un péiloncule
tllivé ait .lai'tlin
Jt <lu priulems.
rEpinc-vinott(î ; mais lorsque l'on se propose d'en obtenir de boa
bien nourrie est préférable ù un sol sec et aride. Les rejetc
(pr
, , r „ , l m t c , abondance,-
en rendent la malliplieation tn'.s-facilc. Il f a u l p r éf
de l'année
ceux qui sont plus âgés. O n choisit, pour les cnlcvor, les j)remi'
de l'aulonme , et le moment 011 les feuilles conmiciicent it lombor. Il
,t q:
fèrcnt les marcottes; ce înoyeu de multiplication vaut mieux ])our le succès des fr
I'
•buste
'S jours
préles
marcollcs étant moins sujettes h pousser des rojottons qt
'puisent la plante prinnit
cipalc. O n couche en terre les jeunes branches; lorsqu'elle
on les sépare de la tige m è r e , et on les place dans les lieu:
demeure. C e lieu n'est pas indifférent ; il dcpend du but <]i
culture de cet arbrisseau. Si on le cultive pour ses fruits ,
point le disposer en h a i e , avoir soin tous les ans, en automne
nouveaux- rejetons qui ont poussé dans l'aimée , et (^monder soigu
branches. Par ce moyen on obtiendra des fruits boaiict.up plus
grande quantité que si ou laissait croître la plante naturelle me ut ;
<les haies ou des massifs, on peut abandonner cet arbris.soaa 1
pas inutile dans les remises , ses fruits
poussé «les racines ,
)ù elles doivent r e s t e ra
l'on se projxjso dans la
faut lo tonir isolé c l ne
une , de retrancher los
ligticdsement les jeunes
, pi
.nt t r o s - p r o j ) l'es ii
seaux ; il peut au,ssi trouver placc
ms les bosquet
teins , oii SCS lleurs jaiiiios prodai
:lt, au nu)is tic
ou doit éviter do les trop nmltijdi
près des aveni,
h cause de l'odeur fort.- et désaj
•tbio do .SOS lloi
commc sujet pour greffer les arbî
fruitiers. L a v
i n u l l i p l i e de la mémo manière et n'exige pas d'autres
demande quelques attentions particulières. O n le mit]
et lorsqu'on enlève les jounes ])lantes il
ntrages pomlanl l'hiver, les y tenir jusqu'à et: q
après quoi on les retire des pots pour le.'? m c l t r e en pie
>eaux, et c
on veut en foi
-même ; il ne sera
p d'oircux
de p r i i i -
• bea.
ses bra
abriter sous des
de la foi
situ lavorable , à l'abri du froid.
!té qui mérite lo ]ilns d'être
pii n';
d'oto ct mi
•ai, nn <-f(ot assez agreabl
ou des ])r()mona(lo.', li-oquenldes ,
Sou plant e.st soiivent employe
eto «pii nous \ienl du Canada se
soiiis; mais Ic Bcrboris de C r e te
"10 par marcottcs en coiichant
le.-,metlro dans dcs pots, les
les aieiit acquis
terre, daus une
tq.1
La
f r u i t s , est,sans contredit^
Berberis vulgaris. Lorsqii
» il pousse dos bourgeons v
» <lcux pépins. Quehpios a
« moins \igoiironsomojit, 01
» onlin lorsqu'il oommoiicc à être ^
)) d'être Iransplaiito. C e l t e variété 5
)i droits du \'e.xin-]N"ormand ot aux
)) sans ^K^piti, qui se font dans colli
iltivée, hirsqu
p o i n l d e p o p i n :
en traiisjd;
r o u x , pix
\s après
1 on a pour
Berberis a.
b u l l a récollo des
y)erfii(f, rar. du
- o r , d i l D t d . a m o l ,
s ohaqu,
lté un pied dans uu ])olaj
iKluitde beaux fruits, mai
lorstpi'il a fonné sa lotiff
•pi pi un p q:
u x , il (h.nne son fruit .sans \
trouve dans la Ibrêl de Lyon
n irons do Rouen. Los confit
;iornièrc v i l l e , sont l'un con
la i.L
et qi
Presque loiiles les panics de eclle plante sont employées avcc a
'il pousse
?s grains;
.me avant
iiours eule
plupart ,
.'pm,coi
daus ph
rc,s<riip
Lies». D ti
alliage. Se
vi nette
II.VMLL.
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