«'assurer, par sa propre cipérieuce, <le ee que celle praliqoe jrourrail avoir ,1'avanlagcux.
Cl il a reconnu qu'une goultc ,l'huile rl'ojive mise à l'cnlrcc <lc l'oeil lies I'i"ues,
accelerail cfleeUvcmcnt lenr malnrile d'une quinzaine de jours; mais il s'est con.
vaincu (Ut luême lems que cela communiquait un mauvais goût ii ces fruits.
Les fruits du Figuier, comme noos l'avons déj'idit, ne nu-icisscnt que successiveinent,
et le nièiue arbre en donne pcutlaiit plnsienrs mois de l'aimée. Lorsqu'on
veut eneillir des FigMs, il faut toujours attendre qu'elles soient parfaitement mûres,
parce que ce n'est que dans cet état qu'elles sont bonnes ct bleu saines; et, soit
qu'on veuille les manger tout de suite ou les faire stTlier, il faut ..u'elles restent
jointes à leurpédicule. LesFigues qu'on destine à être scy.iics, doivent liiire la principale
attention du enltivatenr. En Provence, on eommeuce or.Iiiiaireineut ii les
cueillir ponr cette destinati.m, dans les premiers jours de septembre, et la ré.;olte est
terminee vers la fin de ee mois. On a soin dattendre chaque jour que la rosée soit
passée, et .le ue pas cucillir lorsqu'il a tombé dc la pluie.
Poor faire sécher les Figues, on les expose sur des claies aux rajons «lu soleil en les
remuant tous les jours jusqu'il ce que leur enveloppe soit devenue a.ssez souple pour
qu'eu pressant ces frnits on ne fasse pas sortir la pulpe et les graines. Huit i, dix jours
siuit nécessaires ponr .pi'ils soient dans cet état. Il est inutile de .bre qu'on doit les
mettrea I abri de la ros.ie et sur-toutdc la pbiie ; car c-llcs qni ontété une Ibismouillées
se moisissent facilement, si, pendant deux ou trois jours, ou ne peut les exposer au
soleil, parce qtie le teins reste couvert.
Tootes les Figues ue sont pas propres ii être séchées : il n ' j a que l»s variélés
bativcs .pu puissent l'être, ii moins qu'on ne veuille emplovcr une chaleur artir,ciclle
poor eelles qui sont tardives, parce que le soleil n'.itant plus assez chaud pendant le
uiois d'octobre, la dessic.tion serait trop long-tems il s'opérer : elle serait même fort
souvent toul-a-lait impo.ssible à cause des pluies qui surviennent ordiuaircment au
eoiuoieneement de l'autoinne.
Les Figues séchées au soleil sout toujours beaucoup meillenrcs que celles qu'on a
mises au four : ct si oo emploie ce .lernier moyeu, ee ue iloit être que pour les Figues
communes qu'on destine anx bestiaux, parce qu'alors ou pourra, daus trcs-peu de
tems, en preparer des quantités considérables. Lors.pie les Fignes sont sèches on les
met dans .les corbcillcs, ct on les gar.le ilans des lieux secs. Pour les conserver anssi
bonnes qu'il est possible, ou doit é.itcr de les presser ct , f cn réunir uue trop grande
quantitedansle m.-me panier, car quan.l ou les culasse, cela les fait fermenter, et elles
sccoiivrentil'une pou.ssière blanchâtre, qui ressemble à ,1e la cassoniiade. Il n'est que
trop ord,oaire de voir ,laos cet état la plus grande partie des Figues qu'on trouve .lans
le eommerce, et celles-ci ont eu général na goût beaucoup moins agréable que eelles
qni ont etc conservees saus ,=prouvcr aucune altération.
Quelle tpiesoit laqnanlité.lcFigncs sèches que l'on pr,.'pare en Provence et d.ansles
autres parties mériihonales ,1c la France, les iltqiartcmcns ,lu midi n'en récoltent pas
suClisaimuenl pour eu fournir ii tous ceux du nonl. On apporte tous les ans à Marseille
et dans les aulres ports ,1e la Mé,literranéc, beaucmn, ,1e Figues ,l'Esp,,gne et de
Calabrc. Il est a croire que nons pourrions lions p.asscr ,1e ces fon,.nitures étrangères,
SI I on donnait plus d'étciulne i, la culture du Figuier dans le ,ni,li dc la France, et cela
se pourrait sans nuire anx antres proiluils, i, cause de la facilité que cet arbre a dc
eroitrc daos les hcux ,]„i pacaisscut vooés .à la slérililé.
.Insqn'ici presque lout ce ,|ni a été dit snr la culture dn Fignier n'a rapport qu'il
celle qn'il faut donner il eet arbre ,lans le n,idi ,1c la France. La'manière de le mnllipber
est la même dans les parties septcnlrioualcs ,1e cet Empire; mais il cxl-e
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