sont amèrcs, .slypli({ucs : lour decoction pa.sse pour favorable dans la jaunisse, ainsi
que celle de l'écorce. Le bois et les feuilles sont éj^alenient amers, mais moins que les
racines : ils sont recommandés comme purgatifs et astringeus; leur décocticm en gargarisme
fortifie les j;encives. Le bois, ainsi qucl't^orce, macérés dans une lessive
alkaline, fournissent une teinture jaune pour le fil ot lo coton, pour colorer los ouvrages
de menuiserie, pour donner du lustre au cuir corroyé; les feuilles peuvent
servir de nourrilure aux cbi'vres , aux vacbes , aux moutons.
Les i'ruits sonl la partie la plus inléressanle de cet arbrisseau; ils consistent dans
des baies acides, un pen astringentes, antiputrides. On peut les manger crues on
cuites avec du sucre; mais plus ordinairoment on en fait des conserves, des confitures
très-délicates et très-saines , un sirop; on los confit au \in.iigre, au surro. La gelée ,
le sirop, le rob sont cordiaux : ces baies, encore verles, remplacent les câpres daus
l'assaissonnemontdes ragoûts. T.eur suc convient dans la diarrhée, la dyssenterie , les
fièvres putrides. On l'oniploio, dans qnetcpuîs contrées du nord, aux mêmes usages
que celui du citron ; il peut même servir h faire du punch. On obtient, des fruits ])ar
la fermentation , nu vin aoide, qui dépose uu sol analogue au tartre; enfin les graines
sont astringentes. On a prélondu <jue le voisinage des fieurs de rLpinctte-vinetlc était
très-nuisible auK moissons; <[u"il occasionnait la nielle des blés. Cc lait est évidemment
détruit par ^'(dl.serv.^tion, piii,>que cette maladie est occasionnée par un clumipignon
parasite, Yuredo segetum, qui ne peut se multiplier que par ses propres
scnicnces, et mm par rhifluencc des fleurs de rLpine-vinclto sur laqucfle d'ailleurs il
ne croit pas.
E X P L I C A T I O N D E L A P L A N C HE
7. Petale séparé, vu eu dedans, avec les deux glandes à sa base.
2. Ovaire surmonté du stigni.ite sessile.
3. Le fruit; une baie pedoncule'e.
4. Baie coupée longitudinaleuieut, confenaEt deux
CORYLUS. COUDRIER.
C O R Y L U S , LI>-N. Classe XW, Monoecie. Ordre V [ L Polyandrie.
C O R Y L U S , Juss. Classe X V . Dicotylédones. Ètamijies séparées du pisliL
O r d r e IV. LES AMENTACIÏES. III. Fieurs monoïques.
G E N R E .
FLEURS MOXOÏQTJES. En chato?is; lesjleurs mdles séparées des femelles, sur le nie^me
individu.
' Fleurs Indies.
CALICE. Chalons cylindriques, alongés, composés d'écailles rhomboïdales, îi
trois lobes, celui du miheii recouvrant les deux autres, tenant
lieu de calice.
COROLLE. Nulle.
ÉTAMINES. Huit; les filamens courts, atlarhés an côté intérieur de l'écaillé
oalicinalo. ; les anthères droites, ovales-oblongues, à une seule
loge , plus courtes que le calice.
* Fleurs femelles.
CALICE. Bourgeon écailleux, contenant phi.sieiirs fleurs; deux grandes folioles
coriaces, droites, déchirées sur leurs bords, ù peine sensibles
au moment de la fioraison; tenant heu de cahce , (levenant
ensuite aussi longues quo le fruit avec lequel elles persistent.
COROLLE. Nulle.
PISTIL. Ov.iire fort j)elil, arrondi , surmonte' de doux shlcs s('ta0('s ; les
sliguiates subulés.
PERICARPE. Une imix ovale, manjuée a sa base d'imo cicatrice large et arrondie,
uu peu comprime^' vers le soumu-t, légèreinoiit aigiie ; contenant
une amande pour sonience.
C.vR.vcTÈRE EssEKTiEL. Flours moiioupios ; daus los flours màlesdesrhatonscylindi'ifjucs,
pendans, composés d'écailles rhomboï<lalcs,Èi troi.s lobes,colui du milieu recouvrant
les <leux autres ; huit étamines ; dans los fleurs fomollcs, un bourgeon éoailleux ii
plusieurs fleurs; un calice à deux grandes folioles d<vhi(piet<'es, h ju-ine seiisibh-s au
moment de la fioraison; deux stylos; uno noix ovale, monosperme.
RAPI-OATS K.vTrHELS. Ce genre a .les rapports avec le chêne et le hclre; il en diflÏTo par
SCS frinls et par la phq>art des aiilres parties de la fruotilioalioti; d'ailleurs les (.'oudriers
S(uiL plulùl dos arbrisseaux (pie dos arbres, ii feiiillos alternes, simjilcs,
pétiolées; los Ileurs mâles disposi-es eu chatons alongc^s, poiidaus, siiuc's à l'extrémité'
dos i'anioaux;lc5 fleurs fouu'llos sessiles, axillaires, rénnios plusieurs easomblc dans
le nu'-nio bourgeon.
ÉTVMOi.OGii:. Ou n'est point très d'accord sur l'oi
prétend qu'il vient d'im mot grec Canin ) rpii signifie 1
OUSEJIV.VTIONS GtMiii.vLi;s. S'ils oui des tiroils ii notre admiralio
4-
lu mot Corylas. Martin lus
ces arbustes