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corolle de cinq pétales alternes avec les dents dn calice, h onglets droits, i-.ipprocl.cs
en un tube de la longueiu- du calice, ayant leur limbe oblong, obtus, très-onïcrt
et réUccbl an sommet. Les étamines, au nombir do cinq, sout al'ternes avec les pétales
ct beaucoup plus courles; lenrs lllcls sunt droits, cylindriques, blanehâtres; ils portent
chacun à leur sonunet, sur lo côté inléricnr, une antbére d'un jaune doré, ayant prc.sque
la forme d'un fer .lo (lèclie. L'ovaire ovalc-nblong, velu, d'tn, blaue ja,maire, est
surmonte d'un style de la meure eot.lcnr, cvlimlrique, de la longueur lies etamines
terminé par nn stigm.ale en tele, ii cinq crénclures ct verdàtre. T.e frnit qui lui snreèilé
•est une capsule 1 lieux valves, renfcrmant troish quatre graines recouvertes d'uncpnbie
Nons remarquerons qn'anenne des léuilles du Pittosporum ,pie nous avons eu
occasion d'observer, n'étaient ondées, comme le dit 5L Vcntouat : lenrs bords élaient
n toutes très-entiers et sans aiieunc sinuosité; peut-être eette dil'féreuee provient-elle
de läge dc la plante, le célèbre botaniste cité avant observé son Pittosporum beaucoup
plus jeune que eeUii que nous avons i u.C'est ainsi <pic l e L i c r r e , dout les feuilles
sont ordinairement il plusieurs lobes pendant la jeunesse de la plaiuc, n'en ,,orlc souvent
que d'entières lorsqu'elle est dans sa vieillesse. Le Houx ]ierd qoelqucl'ois aussi,
avec l'âge, les sinuosités c l même les jiiquans qui hérissent ses feuilles, cl ecllcs-cî
ressemblent assez bien alors h eelles .lu Laurier. Pcnt-ctre cneorc que les feuilles dn
Pittosporum peuvent être oniliilécs dans leur jeunesse, lor.sqn'elles n'ont pas encore
acquis tout leur accroisseineiil et tonte leur consistance, tandis qu'elles deviennent
tres-entières quand elles ont pris tout leur développement. D'apri's cette observation,
•ou .loit coiielurc que le nom spécilique it feuilles ondées, ne convient pas an Pittos
,mn.m ip,e nous venons de dcerire. Dn ,,ourrait l'appeler PiUosponm, acutum , par
opposiliou a la seconde espèee connue, dont les feuilles sont très-obtuses.
2. P I T Ï O S P O R L M coriaeeum. PITTO.SPORL.M h feuilles coriaees
1 . Jttltts aiomtts, olttttsù, ghi„rt-imj, con',,- P. à r,.„i]],.s ovales-renversées oliiiisr., tri,,
oc«,- ca,„„l,s bifah-ihts. AIT. Rlnlirc!, eoriae,,; i, , . a i „ „ l „ I,;,-,!,-,..'
PI'lTO.SPOriLJI <•„„'„„,„„. Air. Hon. k „ v . .î. pig. IS». V , . i . . Svndi. p.„ i F w i r t ii
.Sp. i.pag. V. tah. lâi.Lvsi.Illust. lab. i4.il'css. Synop. i . pag. aJ.S.
Cette espèce diflèrc de lapréeédcntc.par ses feuilles ovalcs-reuversées et très^ibtuses
Le Pitto.,porum à feuilles ond.^cs est originaire de la Xoniellc-Hollande selon
Andreivs, des iles Canaries, .selon \ entenat. O n le cultive atl Jardin des Plantes dans
ceux de la Malmaisou, de Cels el dc quelques particuliers ; je l'ai vu chez M Noisette
Ses llcurs paraissent pen.lam les mois de juillet ct d'août; il ne ileinaudc aucun soin
eMraordniairc, il suffit dc le serrer pcndanl l'hiver dans l'orangerie; il a supporté
chez M. Noisette, deux ii trois degrés au dessous de zéro, saus eu lonffrir; on l'a risqué
en pleine terre ii la Maliiiaison, niais il n'a pn résister aux rigiienrs de l'hiver, et il y a
pc-ri. Il est probable qu'il se naturaliserait lacilenient dans le midi dc la France oil '^Ics
liivers sont beaucoup moius froids et moins longs. C c t arbrisseau se ,„-opage d'e boutures
et de marcottes; il donne même quelquefois des graines, avec lesquelles on pent
aussi le multiplier i nn amateur nous a assuré en avoir récollé qui lui ont lri,-bien
roussi ; les |eunes arbrisseaux qu'il a obtenus dc ees scnicnces avaient trois ponces de
haut an bout d une année.
La seconde e.spèce dc Pittosporum Ileurit en mai; elle se cultive comme la premiere,
mais on uc peut la multiplier que de marcottes et dc boutures' ses -rainene
mûrissent pas : elle est originaire des Canaries. " ' '
E X P L I C , N I ( ) \ DE I,A PLANCHE (H.
Flg. ,. Un pétale va en d.'d.iis. Fig. Le calicc ouvert. Fie. 3. Le |,isii| aire
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