boutons dans sa loiigucnr, alors on dispose par la taille les branches on boule ou en
parasol. On le licnil dans de grandes caisses, ])arce qu'il faut, sur-tout dans les contrees
seplenlrionales, k; renl'ernier daus l'orangerie pendant l'hiver. Il exige une
bonne terre, bien succulente, chargée d'engrais, et des arrosemens l'réquoîis. Il faut
le dépoter tous les deux ans, et supprimer une partie des chcvohis do ses racines:
il vont élre forlomein tailh^, si on veut on obtenir beaucoup de flotu-s. Cette opéralicni
doit so faire en scpLoinbrc ou on ocLobro, lorsque cet arbrisseau a perdu ses feuilles.
Connue les Ileurs naissent toujours aux cxtréniilés des branches de l'année, il faut
retrancher Loulos los branches faibles do l'annt'c jirécodcnto, ot raccourcir les ])lus
fortes 11 proportion de leur vigueur, afin d'obtenir de nombreux rejetions dans toutes
les parties do l'arbre.
Dans les climats tempérés où lo (îronadier peut être cullivé en pleine lerre,
ct résister aux froids de l'hivor , on en liiil des espaliers d'une grande beauté:
peu d'arbres lapissont ])lus cxaolotnont un mur (juc le Grenadier par le grand
nombre de ses branolios : il n'a besoin d'aucun tuteur, exeeptci dans le commencement
: il faut supprimer le vieux bois, autant (pi'il est possible, ou le ravaler
au point de le Ibicer a donner de longs rejetions, jusqu'à ce qu'il soit arrive à
la hauteur (pie l'on dosirc. Si l'on place allornalivenient un pied de (Grenadier
à lleurs doubles, ot UTI à flours simjilos qui doinicnt des fruits doux , il en résulte nn
jnélange d'un tros-bol effet, qui offrira en autoniiip dos frnits K côté des fleurs,
connue s'ils appartenaient au mémo arbro. Si l'hivor anjonait des froids longs ct
vigoureux, il linidrail l'on garaiilir ])ar des judllassons. Le Grenadier naiîi ne
peut être cultivé on pleine terre ; il faut lo tenir en caisse , ot le ren former dans
r<irangerie aux approches dos fi'oids. Sa culture csl la niénu- que oolle du Grenadier
commun , nmis il ovige des soins plus attoiuifs.
I.e Grenadier est oneore Irès-propre h former de bonnes haies dans les pays
chauds, d'autant plus préciouscs qu'elles sont i\ l'abri de la dent des troiq)eaux,
tandis qu'ils dévorent presque toutes les autres. On les forme aussitôt après la chute
des feuilles avec des piods bien enracinés; il faut avoir soin, les i)rcmièrcs années, de
supprimer les tiges nombreuses <pu poussent du collet des racines, ot de ne conserver
que le maitre pied , jn,s<iu'à ce qu'il soit arrivé :i la hauLour convenable : il fournira
sufïisammont par ses rameaux de (pioi former une clôture épaisse , inq)énétra}>lc.
La pulpe qui enxironne los sonu-nccs des Grenades ost d'une saveur acide jilus ou
moins douce. (|uo!c[aefois vineuse, astringonUt, rafraîchissante : elle nourrit pon ,
mais elle est fort agr('abl(; au goût el modère la soif. On en fait un sirop en séparant
la pulpe do son enveloppe ct des semenccs. L'écorce dn fruit , appolh'e dans les
boutiques malicorium . a une saveur austère et acerbc, ainsi cpie les membranes qui
séparent les grains ; elle est astringente , emjiloyéo dans les diarrhées s('rcuscs, les
hémorrhagies iilérines . los pertes blanches. Sa décoction détorge les ulcères de
la bouche, et rafferiiut les goncivos. On <!onne lo nom de halanstas aux fleurs
simples ou doubles que l'on (conserve dans les boutiques : elles sont également
regardées comme aslriiigontos.
E X P L I C A T I O N DES P L A N C H E S.
I. fig.
I bis. I
Un pelalc sépare, iig, 2. I.e fruit coupé n'ansversalcmcuf. fig. 3. Se.? jcmeiiccs.
I. Fruit (lu GrciiatJîpr cult;\é. iig. 2. Le niciup cuupé <lans sa longueur, fig. 3. Les
senieuces enveloppées cie leur pulpe, fig. 4. Une semence clépouillce de sa pulpe.
DOUMA. DOUM.
DOUMA, Syst. sex. Appendix PAI.M^.
DOUMA, Ord. nat. Monocotyîédoncs. Etaminespérigyjies. LES PALMIERS.
G E N R E .
FLEURS DIO'IQUES. SPATIIE d'une seule p i è c e , fendu latéralement.
• Fleurs mâles.
C A L I C E .
É T A M I N E S .
C A L I C E
P I S T I L .
Six divisions profondes ; trois exltTioures étroites , appliquées contrc
un pédicelle qui soutient los trois intérieures épaisses, un peu plus
grands. Point de COHOLLE.
Six ; les fdamens réunis à leur base , plus courts que le calice, trois
alternes avec ses divisions , trois opposées : les anthères petites.
* Fleurs femelles.
Persistant, k six divisions pres({u'égales. Point de COROLLE.
Trois ovaires supérieurs , ( dont deux avortent très - souvent ) connivens
, surmontés chacun d'un style court, subulé et d'un stigmate
simple.
PERICARPE. Une baie ovale , k une seule loge , revêtue d'une pellicule mince qui
entoure une pulpe jaune , traversée par dos fibres, donl les intélieures
très - serrées ibrnuMil inie enveloppe ligneuse autour de la
semonce.
SEMENCE. Une grosse amande cornée, blanchâtre, comprimée à une de ses
extrémités , ])oiinnc à l'autre , marquée k son sonunet d'un euféncomcnl
(pu contioul l'ombryon.
CARACTÈIIE ESSENTIEL. Flours dioiqucs. Lu calicc k six divisions; point de corolle ; six
étammes ; trois ovaires ; trois baies ojiiloculaires ; embrvon supérieur.
R.iPPORTs >rATL-ar.Ls. Ce gonre a de très-grands rapports avec le Chama-rops, tant par
la forme de ses f('uiilcs (pie par les panics de sa fruclifh-ation : niais l'embryon est
place dans un enfoncenient au sonnnot des semences , tandis qu'il esl latéral daus
le Chamoerops.
OB5ERVAr,0«s GÉ«ênAL«. T.. Doum «t Irès-pr^cieux dans les où il se., m.hlpli,^. n.bil.nl du déseit, il a
rendu propres b fullure des termina q„i serment sléiiles, ne le, eùl abviuV Pl.^our, espèces d. „„silives
IX arrosé,, par les e«ux du Ml, onl trouvé un nyle sous son oml.riisej elles
moine ponces du côlé du d<!sert émil elles oiu ycsscn'é 1rs Ii,uiu-s, ci .-.end.nul le dooialue
du Doum e=e coniposi« de filnes lougiuidiu.ilcs et p.aralléles, toiume leliii du Dollier mais
I pl^^is rapprochées. 0« k- fend eu [.bnches , dont ou fait des portos dnn. le Sj.d; les fibre's sQot
" ' " " coiik-iir j.iuiie. Les feuilles soiil cmplovées ii faire des tapis,
,. ... -- —n" .."-rép.indu. pulnp du fruit ea b.Huiu à mauler.
altmen. «.ez ..gré.ble s. elle n'était eut, emblée do Kbros : n.'.nnmon,» L h,-,bU.-uis du S.td s'en noturl'm
On apporte «u C u e un gr.na nombre de ce. fruits qu. Ion y vend « bas prix. On les reg.nv.le plutôt <ou
du-^n,e..t unie <i„e co.„n.e un alùne.U : ils on, la s.,veur du pain d'^piVes, el Jos enf.ins en m.us.lu avec pUi.ir 0„ en
u sorbet assez seu.blnble à celui que I on prépare avec h racine de rt=gl,sse, ou av« in pulpe des
.ivnul leur matunté, suai remplis d'uue eiiu bmpide et ssiis saveur. Lauumde devient
» 'Ifs g " " » (le <li.ipeiels, suscepubles d'un beau poli.
e descripuou a8i,ez exaLle du fruit du Doum, qu'il nomiii« Palmier
!C raison, tomme le C.,« de PInie , le CWyé;-a de TWoplivuste.
"in Hi,toiie des piaules, a liguri« les fruits du Di.um sous Irois iioriu
fpineuses, qui croisseiU r.-.i«mfnt d.ins les
s'y som proi)agees et se si
des terrains cultiv^s. Le ti
beaucQup pins
uoires, et J.T moelle i[ui en occupp Ic
, des p:uners fori commodes
fuit par infusion
güu.^es du Caroubier, Cis fiui
extrpmemetit dure : on la tourne el
Pockoko n dumu', daus ses voy.ig
du la ThiJbaido, Palma Thtbaïca, el (j.i'il legardä a
l-EJuse el lea B.iuhiiis en onl aussi p.irlé, Ualecliaiiip, dans
quelquefois
ditlerens ; 1 » bpngc 178a in de Bdelliifructu ct. a iwge 182Ö, sous celui d c f . ' ji