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li.sses, à trois lobes courts, obtus, point clivergcns; ses tiges sont droites ou un peu
tortueuses; ses rameauxdiflus, étalés, rerètus d'une écorce cendrée, un pou noirâtre,
armés de quelqties épines couries, très-dures, élargies h leur base, fort aiguës ; les
feuilles soulakcrues, pétiolées, garnies de quelques poils rares à leurs bords, souvent
réunies par paquets, ovales, rétrécies presqu'en coin à leur base, divi.sées vers leur
sommet en trois lobes courls, obtus, dentées cn scie k leur contour, soutenues par des
pétioles fdiformes, un peu plus courts que les feuilles, munis à leur base de stipules
caduques, lancéolées, aiguës, dentées, plus courtes <lc moitié que les pétioles.
Les Ileurs naissent par bouquets eu cor3-ndies le long des tiges el h Icxtrémité des
petits rameaux, supportées par des pédoncuJcs sinqdes, glabres, cylindriipies, quelquefois
dichotomes; le calice est glabre, partagé son orifice cn cinq dents épaisses,
obtuses, rabattues en dehors; la corollc est granile, étalée, de couleur blanclu'.; les
pétales orbiculaires, tcrndués par de courls onglels; l'ovaire est surmontt' de deux
styles : il se convertit eu un fruit à deux semeuees.
Cet arbrisseau croît eu P'rance, dans les liens pierreux, au ]>ied des montagnes des
Alpes, du Jura, des Vosges, du Mout-d'Or, à Fontainebleau, etc. Il peut former de
belles palissades et de bonnes haies.
XÉFLTER à fltnirs rares.
cie- Is. il feuilles oval es-la ne do le es, très-peu lobées,
crénelées; fleurs presque solitaires.
16. MESPILUS pauciflora.
M. foHis ovalo-lonceolatis, stihlohati
null's; ßuj-ibus subsolitariis. Pom. J'ncjcl.
vol. pag.
Cet arbrisseau res.semble beaucoup, p.ir son feiullage, au Néflier-Jvhépine. mais
aes lobes sont bien moins jirofoiuls ; tl'ailleurs les fleurs presque solitaires y établissent
une différence bien sensible, étant disposées dans l'Aid)e-Epine eu corymbes touffus ;
les tiges se divisent en rameaux nombreux, épineux, revêtus d'une écorce blanchâtre,
cendrée, lisse, uu peu anguleuse; les feuilles s(mt tl'abord réimies par petits paquets:
k mesure que les rameaux s'alongcnt, elles deviennent altcriu-s, médiocrement pétiolées,
pre«pie entières ou iné<liocremcut lobées, ovales, lancéolées, crénelées à leur
circonférence, glabres k leurs deux faces, très-peu ct rarement v(dues.
Les Ileurs naissent vers l'extrémité des rameaux, portées sur des pcdoDCulcs solitaires,
droits, alongés : ces fleurs sont en petit lumibre, composées d'un calice
glabre, de couleur verte, k cinq divisions obtuses, persistantes; la corolle cslblauche,
d'une grandeur mé<iiocre; les pétales arrondis, un peu ovales; les fruits stmt petits,
ovales, mi peu arrondis.
Cet arbrisseau croît cn Suisse, aux environs de Lausanne. Je l'ai vu cidtivé dans
plusieurs jardius.
17. MESPILUS elegans. NÉFLIER élégant.
M. spinosa; foiiis tri seu qninquelohis, ghi- N. épineux; feuilles à trois ou cinq lobes
berrimis ; lobis profumiis, apice subincisis ; glabres, profonds, légèrement incisés à
ßorihus monostjlis i fructibus subvilhsis. leur sommet; un style; fruits légèrement
]\1E.SPII.-ÜS elegans ; foUis tri seu (julnqueßtlis, lacinialis ; fructibus villosis, monospermis,
Pom. Encjcl. Botan. vol. 4. pag. 439.
Quoique très-rapproché de. 1'.Aube-Epine, ce Néflier en diffère par ses fruits légèrement
velus, par ses feuilles à trois lobes profonds, obtus, incisés à leur sommet; ses
tiges croissent en buisson ; ses branches et ses rameaux sonl ('pars, dill'us, armés de
fortes épines, couverts d'une écorce grisâtre ct garnis de feuilles pétiolées, allcrues,
MESPILUS. NÉFLIER. 1^7
élargies, glabres eu dessus, a peine pube.scentes cn dessous dans leur jeunesse, divisées
en trois ou cinq découpures divergentes, étroites, plus ou moins dentées ou
incisées à leur sommet, soutenues par des pélioles fdilormes, presque aussi longs que
les feuilles.
Les fleurs sont situées dans l'aisselle des feudles, vers l'extrémité des rameaux,
supportées par de longs pédoncules droits, un peu pileux, simples, plus souvent terminés
par des ramificalions cn corymbe; la corollc est blanche, d'une grandeur médiocre;
les pétales un peu ovales, arrondis; l'ovaire pubescent, surmonté d'un seul
style : il liu succède uu fruit ovale, ])elil, tronqué à son sommet, légèrement velu,
d'un rouge pâle, couronné par le calice, ne contenant ([u'une seule semence.
Cet arbrisseau, d'un port assez agréable, croît dans les bois de St.-Léger, au dessus
de Versailles ; il mérite de trouver place dans nos bosquets. Il se plait dans les terrcius
un peu humides, et peut y être cnqiloyé pour les clotures.
18. MESPILCS Tanacelifolia.
^f. foiiissubpinnatis, iitniujue villosis;folioli
obtusis, sublinearibus, crenatis; fructi
peutagono ; ramis apic.c spinosis.
NÉFLIER k feuilles de Tanaisic.
N. l'cuillcs jn-esque ailées, vulues il leurs deu
liices; pioniiles obtuses, j)ri'sqne linéaires
crénelées; ('mit à cinq eûtes;
lieux à leur commet.
IMESPILL'S tanacelifolia; foiiis suhpinnaU
i;ncycl. l^ouui. vol. pag. .440.
Mc.ipihis pinnata. Du.m. C.onr.s. Bot;iii. Ciil
Mespilus orientalis ; lanaecti folio villoso ; magno fruclu pcntagi
u trinqué villosis; fructu peutagono. POIR.
vol. 3. p.-ig. 33o. n". i5.
iài flavescenle.
vol. 3. jiag. 295.
TOLKNEF. Inst. R. Ilerb. Corol. png. 43. et \ oyage du Levam.. Edit
Icon. l>Lii.*.M. Arb. vol. 2. pag. 17. n". 2a.
K£FLI1';K du Levant, à feuilles de Tanaisio, dont le fruit est gros et relev
de luelon. DCHAMEL.
1 cinq côtes
Il n'est, dans ce geiu-c, aucune espèce plus facile k distinguer que celle-ci, remarqtuible
parses feuilles i)rcsqu'ailées, pubesccntcs k leurs deux faccs, el jiar ses gros
fruits à cinq eûtes. C c l arbuste, daus l'état où on le voit dans nos jardins, s'élève peu
et se présente sous ia forme d'un buisson, produisant un grand nombre de rameaux
roides, assez longs, (Hlfus, élancés, terminés par une pointe épineuse, d'un brun
noirâtre, velus, cylindricpics; cependant, lorsque ses liges sont soignées, elles parvieiinent
k la hauteur de dix à douze jiieds; ses feuilles sonl alternes, presque sessiles,
pinnatiiides, d'un vert sombre, pîd)c.sccntes, k leurs deux faces, assez semblables à
celles de la ïanaisic ; les pinnules ou décou]mres profonde.?, opposées, confluentes,
ii régulièrcs, ordinaircjucntau nombre de cinq, presque linéaires, obtuses, crénelées
el ciliées ii leurs bords.
Les fleurs nai.'isent à l'extn-miti^ des rameaux, ramassées en un bouquet serré;
les pédoncules sout très-courts, épais, charnus, bii'm-qués, couverts de poils cendrés,
entortniés, un peu rudes; le calice est velu, divisé h son bord en cinq découpures
terminées par une petite pointe épineuse, courbée en dedans, caduque ; la corolle est
grande, blancbc; les pétales très-ouverts; l'ovaire surmonté de cinq styles; le fridt est
d'un jaune tirant .sur le verl, de la couleur d'une petite pomme d'Api, à ciuq côtes
renlèrmanl cinq scnicnces os.seiiscs.
Cc beau Néflier a été rapporté du Levant par Tournefort : « Il y en a, dit-il, qui
sonl aussi gros ((iic des Chênes ; leur tronc a l'écorce gcrsée et grisâtre ; les brauches
touffues, étendues sur les cotés; les fruits naissent deux ou trois ensemble au bout
des jciHii's jets, et ressemblent à des petites pommes d'un pouce de diametre,
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