s»
98 MORUS. MURIER.
» avec le ciseau, toules les brandies mal placées qui se trouvent aux palissades, aux
» arbres eu buisson, cl même dans les pépiuicres, ponrles donner en bourgeon aux
« jeunes vers, à la lin d'avril ou au comniencement de mai ; mais il ne faut ébrosser à
)) la main que les gros Mûriers, replantés depuis huit i» dix ans.
» L'observation prouve : 1°. qu'il est toujours dangereux de faire édorre trop lot les
» vers, cl qn'ou fera bien de ne compter qne sur les feuilles dn commencement de
« mai ; 2°. que les Mûriers sont c.ipablcs de grandes productions, puisqu'il y en a qui,
» après avoir perdu deux feuilles par la gcb'C, ont été dépouillés une troisième fois
» ponr nourrir les vers, sans qu'ils aient paru en souffrir sensiblement. On croit coiiin
muuémcul qu'il est avantageux de donner une année de repos aux arbres faibles ».
D U H A M E L .
E X P L I C A T I O N 1")ES P L A ^ ' C I I E S.
P L A > X I I E 2-.Î.
Rameau eu fruits.
P L A ^ X i ï E 9.5.
Figures i. Chaton de llcnrs mi'ilcs.
2. Folioles ca!iciuak'<. Etamines.
3. Cbatou de flours femclJes.
4. Ovaire renfermé dans le calice.
5. Foliole calicinale.
6. Ovaire séparé.
P L A _ \ C H E
Rameau en fruils.
'lg
l e d i t s i a . f é v i e r .
rn-n,™!' v"' î''"''
G I . L D I I M A , Classe X I V . Dicolykkhnes poljpitaUes. Élamina
allachecs au cahce. O r d r e X I . L s LÉGUMIKEOSES. $. I. C o r o l l e régulière.
(JOUSSC a plusieiu-s loges. l i l a m ù i c s libres.
G E K K E.
Les .Heurs sont polygames, c'esMUe ,,u'elles poricM sur eonaim pieds des
Jleurs maies avec ijuclijues .//cura hermaphnuliles sur la même grappe ct sur
da„lr,-s p,eds des fleurs femelles , sans Jleurs hermaphrodites, Zil parmi
tesfjuelles on rencontre quelfiue/eis des Jleurs mâles.
' Fleurs nulles.
c e n trois folioles eoiieavcs, étali^s, ov.nles, aigues.
presque roods, assez
C A I . I C E .
C O R O L L E .
uifice les autres
Di
Trois i>etales régidlcrs, se.sslles, étalés
sendjlables aux (blioles do eallee.
Uu appendice turbiiu-', qui présente à son
parties de la fruetilieation.
S i x , insérées s,u- le ealiee ; les fila,nens libres, filiformes, pins
longs (pte la eoi-olle, supportant des antln'res obl,n„.ucs
ujcljnioes, oinp,.inures, à ,leux l,)ges. T'oint de Pistil. ° '
• Fleurs fenuJlcs.
C,nnposé de ciiK[ folioles, semblables ii celles des fleurs mâles.
Cinq petales ouverts, un peu rcire.ss,:» , aigus , alongés.
l i e u x appendices conrts, iléllés conunc les'filanieus."
Ovan-e b b r c , ],lus long qne la corolle, comprim,:
muni d'un
s u i e très-co,n-|, reran,bé, anip.cl a,lln'.,.c „ „ stigmate
do la longueur ,lu s t i l c , pubesccnt vers sou sonunet.
Lue gousse très-comprimée, plus ou moins alongée
lutt^rieuremcnt en phisicnrs cloisons transversales ,
interstices s,mt remplis tPnue substance pulpeuse.
épais,
, divisive
dont les
Une seule d.anscbaqnc loge, arrondie, dure, litis,ante.
Broil, jannatie; périsperme blanc et cliarnnj cotylédons planes
et ovales; radicule ovale, globuleuse, centrilîigc; plumule
a ilenx lolloles ailées.
Fleurs hermaphmdites.
Composé lie ipiatre folioles ouvertes, concaves, ovalci
, pointues.
Qn.iire petales calà iforines, ouverts, sessiles.
L u appendice turbiné, connu,- ,laus les lleurs m;,les.
SIX, nis,T,TS sur le calicc, .scmblablt-s .à celles îles fleurs niides.
Ovaire, slile i-t sligiuato, cmunc ilans b-s llcnrs femelles.
Une gousse c,nupriin,-'c, semblable i, celle ,lcs (leurs femelles.
lans \es fleurs hermaplinulites, nn calice
ÉTAÎIINLS.
C-\L1CE.
C O R O L L E .
PÉRICARPE.
SE5IENT.i:S.
EMBIIYOK.
C A L I C E .
C O R O L L E .
ÉTA-MIXES.
PLSTIL.
PE.RICARPE.
C.
compriin
AinKRt rssi^XTIEI.. Elciics polyganu's
quatre filiolcs; quatre pi'lab's; six
- . . imines; un slvlc court; nue gouss,^. Daus
lcs./7,.„,.,< maks. un cal,ce à trois folioles; trois petales; six étamines. Dans les
fleurs Jemclles, nu calice à i-iii,, folioles; du,[ petales; uu ov.iire libre; une "ousse.